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vendredi 13 janvier 2017

BURNING LADY – The human condition



BURNING LADY – The human condition
Concrete Jungle Records
7.5/10

J’étais passé à côté de ce nouvel album des Burning Lady, un groupe dont j’avais pourtant adoré le premier opus sorti il y a 3 ans. Les Lillois tournent mais de façon modérée et ne semblent pas très axés sur la promo, ce qui n’est pas un mal en soit, mais limite tout de même leur capacité à être écoutés.

Première des choses c’est que la pochette est bien chouette, je ne sais pas vraiment si elle a été dessinée ou si c’est un filtre photoshop mais le rendu est tout de même pas mal.

Ensuite derrière une petite intro sympathique, Kibrom rappelle au bon souvenir d’Until the walls fall avec son départ sur une guitare acoustique et la superbe voix de Sophie, ce titre est un véritable détonateur rappelant aussi bien les Distillers que Scattergun, j’adore le refrain et l’énergie qu’il dégage. Je me suis un peu plus perdu dans celui de right-thinking punks où le chant s’envole trop au point de se perdre, dommage car sans cela le morceau est très bon.  Don’t fight the wrong bottle ou A Bull on fire sont aussi de bons morceaux. Et même si la structure est souvent la même (Cheerful pessimist / dying for Kobani) The human condition n’en demeure pas moins un album de punkrock rageur très plaisant.

La question demeure de savoir s’il est aussi bon que le précédent, j’ai quelques réserves dessus car l’effet de surprise ainsi que le titre magique (avec Kevin de The Decline !) en font un album cher à mon cœur, celui-ci est au final homogène, d’une efficacité garantie et dans la parfaite continuité du précédent donc sans réelle grande surprise (ni bonne ni mauvaise !).

Morceau préféré :                         Kibrom

A classer entre The Decline ! et The Distillers





mercredi 21 août 2013

Burning Lady – until the walls fall




Burning Lady – until the walls fall
 Concrete Jungle Records
9/10


Une belle pochette qui sent bon le rock’n’roll dans la plus pure tradition Hellcat Records, en noir et blanc avec une belle tarentule, je suis sûr que Tim Armstrong ne la renierai pas.

Burning Lady est un quatuor du Nord Pas De Calais qui a la particularité d’avoir une chanteuse. C’est vrai que ces derniers temps les groupes avec un chant féminin, au-delà d’être de plus en plus nombreux, sortent de très bons albums  je pense notamment à Annita Babyface et the tasty poneys, Bigblast ou encore The Black Stouts.

Burning Lady envoie donc un bon punkrock des familles comme le laisse entrevoir sa pochette et la hauteur de la crête de son bassiste. Je pense rapidement à Tilt sur les premiers morceaux (Story Of My Scene) pour la tonalité de la voix de Sophie proche de celle de Cinder Block, un peu moins éraillée peut être. Les titres mélodiques sont rapides et efficaces, très propres parfois trop… Mais le son est parfait, normal Jason Livermore du Blasting Room s’y est collé. Toujours est-il que Burning Lady marche aussi sur les traces des Distillers et même osons le dire Rancid pour ce coté bien rock’n’roll (Until The Walls Falls) que vient parfois adoucir quelques morceaux plus roots façon Operation Ivy (Back To Lausanne ou Girls with sunglasses). Les chœurs et les parties chantées par le bassiste (El verano del Rekalde) viennent ajouter un coté moins académique à l'ensemble.

Le dernier morceau est tout simplement superbe (wasted Time) en acoustique avec la collaboration de Kévin de The Decline et Slim Wild Boar et d’un violoniste qui offre un énorme duo et une très belle fin d’album. On se surprend à chanter No Fun en chœur et se prendre dans la montée progressive du titre. Belle performance du guitariste qui offre une performance assez originale dans ce style de musique.



Burning Lady réussit donc un beau coup en sortant un très bel album simple,  efficace et beau qui n’a rien à envier aux références américaines. Et ce n'est que le premier... La scène française se porte bien et elle va être intéressante à suivre ces prochaines années.

3 titres à écouter : wasted Time ; story of my scene ; never forget