lundi 6 janvier 2020

JIMMY EAT WORLD – Surviving




JIMMY EAT WORLD – Surviving
RCA
6.5/10

Je crois que je pourrai commencer toutes mes chroniques de Jimmy Eat World en parlant de Clarity, le monument Clarity. Un album rare, précieux, emprunt de justesse et de fragilité. Pièce maîtresse de la scène indie appelée alors émo.

Le groupe s’est trouvée une nouvelle stature après la sortie de Bleed American, album dont l’efficacité et la capacité mélodiques sont justes impressionnantes. Et puis le groupe a glissé petit à petit vers un college-rock plus ouvert et mainstream perdant, à mon goût, album après album, son charme et son identité.

 Surviving est donc le 10ème album du groupe et, en tant qu’ancien fan du groupe, je ne peux qu’être impatient de le découvrir. Je dois avouer que le groupe garde une belle capacité à poser des mélodies accrocheuses comme sur Surviving ou Criminal Energy. Je me mets à croire que, sans que ce soit exceptionnel, JEW est en train de remonter la pente… jusqu’à ce que 555 commence. Là, force est de constater que le groupe évolue dans d’autres sphères. Les sons électroniques passent mal, très mal à mes oreilles, le chant de Jim Adkins aussi, difficile de l’entendre monter.

One Mil tente bien de rappeler au bon souvenir de la jeunesse du groupe mais il y a quelque chose de cassé désormais qu’ All The Way, quelques minutes plus tard, continue à entretenir avec ses chœurs et son horrible trompette. Congratulations, dernier morceau de l’album enfoncera le dernier clou.

Jimmy Eat World balance quand même quelques titres pertinents avant la fin : Love Never, Recommit et Diamond mais l’impression que je ressors de cet album est celle d’expérimentations peu convaincantes et de morceaux très calibrés pour plaire à un maximum de monde.


J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    One Mil


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