Transplants – In a
warzone
Epitaph
8/10
Le quatuor
californien formé entre autres de Tim
Armstrong (Rancid, Operation Ivy), Travis Barker (Blink 182) et Rob Aston est de retour avec
un troisième album.
Leur
premier opus sorti en 2002 avait mis en émoi toute la scène en mixant punkrock à
un chant rap avec des rythmiques résolument originales et en proposant une
multitude de guests de renom. Pourtant je n’attendais pas plus que ça ce
troisième album sachant que le second haunted cities était, si
l’on omet les tous premiers morceaux, plutôt décevant et pas seulement parce qu’il
était distribué sur la major Atlantic mais parce que la surprise passée le
groupe n’avait pas réellement réussi à se renouveler. C’est donc plus avec
curiosité qu’autre chose que je découvre
In A Warzone qui me fait penser à cette petite scène du Hellfest où
je verrais bien le groupe l’an prochain…
Le premier morceau, qui donne son nom à l’album, donne tout de suite le ton de l’album : court, très rapide et punkrock avant tout. C’est donc la grande différence avec les précédents opus car cet album met en avant le caractère punkrock du groupe et traduit par là même l’écriture et la patte Armstrong me rappelant au passage le Rancid éponyme de 2000. Des morceaux rapides, In A Warzone en regorge, “See It To Believe”, “Completely Detached” et “Back To You” sont de vrais brûlots punkrock. Mais s’il n’y avait pas eu de morceaux plus originaux, frappés du sceau des Transplants cet album aurait été bon mais sans plus. « Come around » pose donc un peu le rythme comme certain morceaux lents de Rancid, « Something’s different » apporte, lui, un souffle un peu soul avec un phrasé rap façon Fun Lovin’ Criminals et « Any Of Them » à la rythmique très soutenue met en avant le travail de Barker qui se lâche vraiment sur « Silence ».
Le premier morceau, qui donne son nom à l’album, donne tout de suite le ton de l’album : court, très rapide et punkrock avant tout. C’est donc la grande différence avec les précédents opus car cet album met en avant le caractère punkrock du groupe et traduit par là même l’écriture et la patte Armstrong me rappelant au passage le Rancid éponyme de 2000. Des morceaux rapides, In A Warzone en regorge, “See It To Believe”, “Completely Detached” et “Back To You” sont de vrais brûlots punkrock. Mais s’il n’y avait pas eu de morceaux plus originaux, frappés du sceau des Transplants cet album aurait été bon mais sans plus. « Come around » pose donc un peu le rythme comme certain morceaux lents de Rancid, « Something’s different » apporte, lui, un souffle un peu soul avec un phrasé rap façon Fun Lovin’ Criminals et « Any Of Them » à la rythmique très soutenue met en avant le travail de Barker qui se lâche vraiment sur « Silence ».
C’est
donc avant tout un album punkrock que viennent de sortir les Transplants avec
quelques touches d’originalité. Loin d’égaler le premier opus de 2002, In A Warzone se veut tout
de même un très bon album et une belle démonstration technique qui va aussi permettre
de lancer une nouvelle tournée.
3
titres à retenir : Warzone ; Come Around ;See It To Believe