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vendredi 25 novembre 2022

THE ETERNAL YOUTH – Life is an illusion, love is a dream

 


THE ETERNAL YOUTH – Life is an illusion, love is a dream

Kicking Records / TFT Label / Omnivox / Integral

 

Quelle jolie pochette qui illustre parfaitement le nom du groupe tandis que le titre se veut lui extrait de Everybody’s happy nowadays, chanson des Buzzocks, référence et influence majeure du groupe.

Après quelques semaines d’écoutes je me dis que finalement l’arrivée de Fra dans les Burning Heads aura eu comme conséquence positive de mettre davantage de lumière sur The Eternal Youth et ce troisième album la mérite amplement tant il est réussi.

 

J’avais beaucoup aimé Nothing is ever over, mais j’ai trouvé dommage qu’il ne fut pas plus mis en avant dans la presse. Je trouve aussi que Life is an illusion est une belle évolution, peut-être moins punkrock pour s’orienter davantage vers le post-punk et l’indie-rock. Le nombre restreint de morceaux (9) est inversement proportionnel à sa qualité. Et, dès l’ouverture d’Orphan avec sa batterie et sa basse omniprésente on sent une atmosphère très 80’s, cold wave, lente et enveloppante, puis enchaîne No Rest For The Wicked, plus léger et rapide, ce morceau se veut plus classique mais non dénué de charme, c’est un peu la même recette sur Go Around In Circles.

Le retour d’une rythmique plus posée sur Gone but not forgotten s’applique à nous plonger dans une atmosphère assez sombre et mélancolique. Les Caennais font preuve d’une belle douceur sur Insomnia où la belle voix de Fra sublime les mélodies de ce superbe morceau qui restera certainement comme l’un des titres forts de cette année, tous groupes confondus. On retrouve à nouveau douceur et mélancolie sur Morning Dew qui explicite à lui seul les influences anglaises citées par le groupe. Mais le quatuor sait aussi groover et envoyer un joli rock’n’roll qui incite à se déhancher (erase the world) avant d’explorer un univers plus sombre et intense sur Spleen and urinal et sa basse martelante.

 

Life is an illusion, love is a dream est un excellent album, qui mérite qu’on lui offre une large diffusion. The Eternal Youth demeure un groupe encore trop méconnu et j’espère de tout cœur qu’il gagnera en notoriété.

 

J. NeWSovski

 

 

https://theeternalyouth.bandcamp.com/album/life-is-an-illusion-love-is-a-dream

https://www.facebook.com/theeternalyouthband/



lundi 22 juin 2020

THE ETERNAL YOUTH – Nothing is ever over




THE ETERNAL YOUTH – Nothing is ever over
Kicking Records / Opposite prod / TFT label / Omnivox Records

Evidemment ce nouvel album de The Eternal Youth aura le droit à une écoute différente compte tenu de l’actualité de son chanteur Fra. Mais il serait injuste de ne s’y intéresser que pour ça car me and you against the world, sorti il y a tout juste un an et demi, était déjà très bon mais ce Nothing is ever over met la barre encore un peu plus haut.

L’artwork composé d’une feuille tombée sur le bitume laisse de multiples interprétations. Associées au titre de l’album cela laisse pourtant la place à un peu de positivisme quant à l’avenir. Et des titres positifs et enjoués il y en a un petit paquet dans ce deuxième album des caennais.
Hornets Attack a la lourde tâche d’ouvrir l’album et ce morceau se veut immersif, il est long, c’est même le plus long de l’album, le rythme est en mid-tempo, très mélodique, il est extrêmement plaisant. S’enchaîne Voices from the undergound que l’on avait déjà entendu sur la playlist de déconfinement, un morceau mélodique qui met bien en avant la douce voix de Fra, même si les effets dessus sont parfois de trop.
Les belles harmonies de Nothing is ever over peuvent laisser penser à Sixpack quand Turning the light off plus rythmé rappelle aussi les Bushmen, Nothing More et Sleazy Arse, des références qui datent d’une belle époque du punkrock français, mais force est de constater que The Eternal Youth est de la même trempe. Sing Along est mon morceau préféré, rythmé et dansant il me rappelle quelques morceaux bien sentis des Burning Heads. Il devrait faire de très gros ravages sur scène.
I can’t escape, reprise du groupe The Sound, se révèle différent, empreint de sonorités très 80’s avec une basse New Wave il rappelle les influences du groupe et amène cette variété à l’album qui le rend riche.

Seulement 8 titres pour ce second album de The Eternal Youth, mais l’ensemble se veut homogène dans sa qualité, tous les morceaux sont plaisants et inspirés. Nothing is ever over fait la part belle aux mid-tempo et aux belles mélodies.


J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Sing Along