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mercredi 20 avril 2022

PANIC MONSTER - We're all pretty bizarre​...

 


PANIC MONSTER - We're all pretty bizarre​.​Some of us are just better at hiding it, that's all

Kicking Records / Monster Zero / Black Out Prod / Paranoia / Buzz Off Records.

 

 

Panic Monster c’est le nouveau patronyme d’Olivier Portnoi (Dead Pop Club, Maladroit). Et pour ce premier album il a choisi un titre qui restera parmi les plus longs, je n'ose imaginer la tranche du boîtier du cd…

 

Pour ce projet solo, qui n’est pas le premier d’ailleurs puisque on l’a déjà entendu dans The Vein Shot, il joue de tous les instruments sauf la batterie électronique présente sur Breathe, le premier morceau, qui se veut assez fun et rythmé. Je ne suis pas un fervent admirateur des sons électroniques mais ça marche plutôt bien.

 

Alabama se rapproche davantage de ce que l’on connaît d’Olivier, guitare acoustique et chant, son anglais parfait avec ce petit accent sympa rend le morceau superbe.

A kiss just in case a des faux airs de Dead Pop Club ce qui est tout à fait légitime que ce soit sur des tournures de paroles ou même sur des accords. Je passerai rapidement sur la très courte Burger Girl (19 sec) même si on reconnaît le style d’Olivier dans ses choix de sujets. Je m’attarderai davantage sur What’s the fun in that, huitième et dernier morceau de l’album avec Forest Pooky en featuring, on connaît les deux artistes très proches, ils avaient d’ailleurs participé tous les deux au deuxième volet de The Folk Machine, ce morceau marche à merveille avec deux voix complémentaires, il est bien mélodique avec un refrain super accrocheur et une petite fin au piano.

 

Panic Monster s’offre une reprise de Fountain Of Wayne avec I want an Alien for Christmas, assez proche de l’originale tout en étant rythmée et fun, c’est d’ailleurs peut-être un hommage à Adam Schlesinger décédé du Covid en 2020 et co-auteur de ce morceau.

 

A découvrir donc pour les fans de Dead Pop Club mais pas que car tous ceux qui aiment les productions acoustiques seront comblés.

 

J. NeWSovski

 

https://panicmonster.bandcamp.com/album/were-all-pretty-bizarre-some-of-us-are-just-better-at-hiding-it-thats-all



jeudi 21 janvier 2021

FUZZ THEORY – Track and eat

 


FUZZ THEORY – Track and eat

Opposite Prod / Black Out Prod

Nouveau groupe en provenance d’Orléans, une source intarissable de son de qualité, voici Fuzz Theory et son premier album Track and Eat. On retrouve dans ce groupe Nico, un ancien membre de Brokken Roses et Gravity Slaves. J’ai toujours beaucoup aimé ces derniers depuis leurs débuts et notamment le split avec Dacÿco jusqu'à leur dernier Farewell, un groupe majeur de la scène française hélas resté trop méconnu.


Sans grande surprise, le nom de Fuzz Theory annonce rapidement la couleur avec une petite série de titres qui sentent bon le stoner fortement teinté de punkrock indé. Ainsi le premier morceau Stone Age Logan fait la part belle à une guitare aux rondeurs généreuses sur une rythmique posée, difficile de passer à côté de Queen Of The Stone Age, le nom y fait référence et musicalement on s’en approche tout en essayant de garder un esprit rock indé qui me fait penser à RAVI. L’enchaînement est bien exécuté avec Midi Breakfast qui enfonce encore un peu plus le clou, difficile cette fois-ci de ne pas battre le rythme et de ne pas se laisser prendre par ce morceau nourri par ses racines punkrock indé.

Il est assez rigolo ensuite d’entendre un morceau chanté en français : Ma mère disait. Le chant passe bien même s’il est quelque peu dissimulé derrière le mur de guitares. J’aime bien aussi l’énergie qui se dégage de too early, un morceau rapide. Rubber quant à lui sent bien plus les années 90 et le son grunge de l’époque, grosses guitares et jolis riffs en font un morceau très intéressant. Global Warming, impose aussi un son lourd et ça fonctionne très bien.

Track and eat se révèle au fur et à mesure des morceaux, un album très riche et varié, let’s share le montre aussi avec un chant bien mis en avant sur les couplets et un son toujours lourd sur le refrain, puis Chewba K Wasa Qui, un titre instrumental qui permet une pause salvatrice. Le surprenant O.N.U. vient justifier l’influence Rage Against The Machine, il groove à souhait avec une belle basse et quelques riffs de guitares à la Tom Morello.

On ne pourra passer sous silence le dernier morceau, cette reprise de Maniac de Flashdance qui passe comme un petit cheesecake en dessert.


Un album surprenant et très plaisant qui ravira les fans de stoner, de son des années 90 mais aussi de punkrock.

 

J. NeWSovski

 

 

Morceau préféré :                                    Rubber

 

 

https://fuzztheory.bandcamp.com/album/track-eat

https://fr-fr.facebook.com/fuzztheory/