mercredi 15 février 2017

CROSSING THE RUBICON – The elegance of blood



CROSSING THE RUBICON – The elegance of blood
Diskrete Music / Musical Bridge
7.5/10

Il y a 8 ans déboulait Crossing The Rubicon avec son premier album éponyme plein de rage. Véritable coup de foudre, cet album reste encore très proche de la platine sur laquelle il vient régulièrement faire quelques tours.

The Elegance Of Blood débarque après 3 ans de silence et un split avec les méconnus Broadcats sur lequel les parisiens avaient posé deux titres, le précédent album, definitely deaf, remonte tout de même à près de six ans. Entre temps le chanteur est parti et ce n’est jamais évident de rebondir, c’est d’ailleurs peut-être la raison de cette pause dans le temps.

Derrière cette mystérieuse pochette se cachent huit titres et le premier Half Tale Wizard envoie du gros rapidement avec un son lourd empli de rage et d’énergie. Le nouveau chanteur, Jey, fait le boulot, dans un style assez proche sur ce titre. Les riffs accrochent et le titre s’imprègne un peu plus à chaque écoute. Loaded Guns est hargneux aussi, un titre vindicatif où le chant part sur certains couplets dans des registres décalés.
Lands Slide se révèle plus difficile d’accès, malgré un rythmique puissante le morceau a du mal à m’accrocher et c’est en partie à cause du chant, peut-être trop original à mon goût. Il part par moments dans un coté théâtral qui peut passer chez des groupes comme At The Drive In mais qui a plus de mal ici. Je m’y perds et sa place sur le début de l’album surprend du coup je dois avouer que je la zappe assez rapidement.
Par contre les choses reprennent un cours plus traditionnel dans le style si particulier des parisiens qui mélange punkrock et gros rock, ainsi les très bons Orphan Ruins aux boucles vraiment très stoner ou Guru vs God font preuve de cette puissance et cette fougue si caractéristique. Difficile d’ailleurs de trouver un groupe que l’on pourrait rapprocher de Crossing The Rubicon, peut être Every Time I Die et HeadCharger dans des versions plus punk… ?

On doit parler aussi du son qui est certes puissant mais pas très bien équilibré, on pourrait imaginer qu’il pourrait être juste énorme avec une production plus conséquente.

Il est clair que The Elegance Of Blood est un album qui se travaille à force d’écoutes et si certains titres font mouche dès les premières écoutes il en faudra davantage pour pleinement apprécier l’intégralité des huit titres et notamment le chant si particulier. Il sera aussi intéressant de le découvrir sur scène où le groupe a toujours fait preuve de sincérité

Titre préféré :                        Half Tale Wizard
J. NeWSovski






mardi 14 février 2017

Clip - 70's Pornographik Men

Un clip de LA Super des sympathiques nantais de 70's Pornographik Men

La Loire Atlantique c'est super...

dimanche 12 février 2017

CAPITAL YOUTH – lemonade (EP)



CAPITAL YOUTH – lemonade (EP)
Roosevelt Records
4.5/5

Je suis tombé par le plus grand des hasards sur cet EP par le biais de liens que relaient des groupes que d’autres groupes relaient… Bref sans rien connaître de Capital Youth j’ai été charmé par l’écoute Lemonade.

En farfouillant plus sérieusement j’ai découvert que le groupe est Suisse, de Genève et est formé de 4 membres, il s’agit ici de leur première production. Je dois avouer que ça m’a surpris, j’aurais bien plus vu un groupe de Philadelphie avec un bon background derrière. 
Chinatown, qui a la lourde tâche de commencer l’EP, est un morceau explosif avec une rythmique hyper tonique. Le chant est assez singulier dans ses intonations et sa façon de se placer. Where you are sonne très The Hives de par sa rythmique et son son de guitare, aussi forcement à Randy peut être pour le côté mélodique du titre. In a Maze est aussi un très bon morceau, très rapide, un peu fou qui peut aussi faire par moments penser à The Strokes. Moving On est moins énergique et moins percutante mais met en avant des mélodies bien écrites, quant à Without you, le morceau qui conclut, il se révèle aussi très rythmé, simple mais efficace.

Jolie découverte que ce groupe Suisse. Un punkrock garage mélodique du plus effet dans son rythme et sa simplicité. Vivement la suite.
J. NeWSovski

samedi 11 février 2017

Clip - Tagada Jones

Pour faire plaisir à Magda, on va mettre le dernier clip des Rennais de TAGADA JONES et le titre la peste et le choléra.

jeudi 9 février 2017

RAINCHECK – True Love (EP)



RAINCHECK – True Love (EP)
KROD records, Bad Wolf Records, Inhumano, Bad Mood Asso, Joe Cool Records
5/5

Raincheck est un nouveau groupe de Lyon qui s’est formé en 2014 mais à l’écoute de ces 6 titres on sent une très grande maîtrise qui incite à jeter un coup d’œil au background des loustics. Chose intéressante puisque le groupe est formé d’ex membres de No Guts No Glory, Burst One’s Side, Guerilla Poubelle et Never Again soit une belle brochette de groupes qui ont tous sortis de super trucs ces dernières années. Cerise sur le gâteau, l’EP a été enregistré au Warmaudio qui n’a jamais raté une production. Et chantilly sur la cerise car la pochette est signée par Freak City (http://freakcitydesigns.com/) qui a encore fait un super boulot dans son style rapidement identifiable,  en plus j’adore Hulk Hogan et le catch des années 90.

Sans surprise Raincheck maitrise parfaitement ce 6 titres envoyant un punkrock ultra énergique qui n’oublie surtout pas de poser de belles mélodies. Work Less Chill Mass sur un peu plus de deux minutes rappelle au bon souvenir de The Explosion époque Flash Flash Flash, qui reste l’un de mes albums préférés en punkrock. D’ailleurs la voix de Jimmy Cliff Anger est proche de celle de Matt Hock de par ses intonations où la façon de se poser sur la musique, ça se ressent sur le superbe Fresh Start. Des relents de Wank For Peace aussi sur les titres plus rugueux comme Party Daze ou encore sur certaines parties du pourtant plus lent Overflow, avec la même capacité que les angevins à jouer des trucs rapides, accrocheurs, aux mélodies tueuses et non moins dénuées de testostérone. Je pense enfin à Lifetime sur le brulot Uncool qui en une minute pile fait une belle démonstration de puissance et d’énergie brute.

Raincheck, en étant très honnête, me semble bien parti pour écrire une belle page de la scène punkrock française. J’attends avec impatience la suite mais aussi et surtout la possibilité de pouvoir les voir jouer live. Un véritable coup de cœur que ce groupe.

J. NeWSovski





mercredi 8 février 2017

Clip - ALEA JACTA EST

Aujourd'hui c'est du lourd, et c'est peu de le dire avec Bullets Are Loud d'Alea Jacta Est

lundi 6 février 2017

Noé Talbot – reprises acoustiques



Noé Talbot – reprises acoustiques
autoproduction
4/5

Noé Talbot est le chanteur de Fortune Cookie Club, le guitariste aussi, et enfin le parolier et c’est aussi un mec d’une extrême gentillesse. Depuis quelques années il sort des trucs en solo et qui sont plutôt bons et d’une belle sensibilité.

Il s’attaque en ce début d’année à faire des reprises acoustiques, et cet EP 6 titres en est la concrétisation. Même si l’exercice est déjà sympa, Noé a, en plus, travaillé sur des versions francisées des morceaux. Les 6 titres choisis sont donc chantés en français avec le délicieux accent québécois qui lui sied à merveille. La pochette est un hommage à l’album acoustique de Joey Cape et Tony Sly, un clin d’œil sympa.

Ça commence par Substitute de Franck Turner, aïe un morceau que je ne connaissais pas, je me suis donc attaché à l’écouter aussi. Du coup le morceau original est superbe et la reprise est une excellente version qui met en avant le texte et de jolies intonations. Beautiful Things est un morceau de The Lawrence Arms, un titre à l’origine que je trouve sympa mais sans plus, difficile de le retrouver dans la reprise débranchée mais cette dernière permet, une nouvelle fois, de mettre en avant un texte très beau. Noé s’attaque aussi à For Fiona, un des monuments de No Use For A Name et c’est une nouvelle fois une réussite qui aurait certainement beaucoup plu à Tony Sly. La reprise de Millencolin (Vicious circle) est bien adaptée, le titre original était déjà sympa avec de superbes mélodies, ça facilite aussi les choses ! Celle de Daggers de The Flatliners est bien plus calme et posée que l’originale, difficile de reconnaître les textes et le fil du morceau tant le chanteur de The Flatliners a son style propre, j’ai un peu donc l’impression d’entendre un nouveau titre. L’EP s’achève sur Who we’ve become de Joey Cape, le grand spécialiste des reprises acoustiques, bien adaptée.

En parcourant cet album j’ai trouvé aussi beaucoup de plaisir à retrouver sur mon disque dur les versions originales et les comparer. La mise en français met en avant des textes très intéressants à coté desquels on passe trop souvent quand ils sont en anglais.

Un petit EP qui se révèle donc très agréable à écouter, superbement interprété et astucieusement adapté. Une vraie réussite !

J. NeWSovski