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vendredi 5 janvier 2018

BEN & FIST – Au pire on se sera bien marré



BEN & FIST – Au pire on se sera bien marré
Autoproduction
8/10

Avec un artwork qui rappelle aussi bien fail forward de Wank For Peace que le split La Fête entre Maladroit et Charly Fiasco, ce deuxième album de Ben & Fist se révèle être une petite surprise bien sympa.


Au pire on se sera bien marré a été enregistré par Fab au Chipolata Framboise studio de Treillières. Le son est très bon et le chant aussi, les errances des premiers albums issus du studio semblent être corrigées. Maintenant tout ce qui sort est de très bonne facture.


Les toulousains me rappellent fortement Intenable par le style certes, l’écriture aussi mais aussi la voix principale qui n’est pas très éloignée de celle de Kévin. C’est cependant sympa que le chant soit partagé. Il y a un petit paquet de morceaux accrocheurs : Gin To, au message déjà entendu mais bien efficace, j’aime sa basse qui déroule à fond. Néant est aussi un bon titre, plus calme qui met en avant les paroles. C’est l’un des points forts de Ben & Fist d’écrire de bons textes, on ne le ressent dans Pas de frère ou pour nos sourires.


L’autre point fort c’est l’énergie qui s’associe à une bonne humeur communicative, Ultrafestif donne la pêche à l’instar de Velib or die.


Ce deuxième album du trio toulousain est une vraie réussite. On espère que ce titre d’album n’annonce pas une fin prochaine après 10 ans d’existence tant on a envie de les voir perdurer, tourner et nous sortir d’autres morceaux.

J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Gin To






lundi 22 juillet 2013

BIAS – state of mind





BIAS – state of mind
Not A Pub / Never Trust An Asshole / Goat Cheese Asso / Les Disques de Géraldine
7/10
Jeune groupe de Lannemezan dans les hautes Pyrénées, BIAS est un trio qui envoie un punkrock assez classique mais efficace. Jeune, est un grand mot sachant que le groupe s’est formé en 2005 mais State Of Mind est leur tout premier album après un EP sorti en 2009 et un split avec Ben et Fist en 2010.
13 titres composent State Of mind et je ressens diverses influences, un peu (parfois beaucoup) de NoFX, sur « Carte Blanche » ou « shortcut to pandemonium » amusant avec son chant hardrock, un peu d’Uncommonmenfrommars, notamment sur un titre comme « Jenny Parker » ou la petite pause de milieu d’album reggae/dub « getting high with Lionel Richie » qui aurait méritée d’être finalement placée à la fin. Le trio surprend dans ses compositions comme sur « We are », avec un punkrock qui finit doucement et intelligemment ou « Nighthawks » qui s’enchaîne à cette dernière avec une intro dans la continuité et une montée efficace. Certains passages rappellent certains bons groupes de la vague émo du début des années 2000 (Get Up Kids, Elliot, voire même Second Rate).
Les deux chants qui se relaient apportent une petite touche de fraîcheur et de la variété sur la durée qui est d’ailleurs renforcée par le fait que le groupe a assez de personnalité pour éviter de tomber dans la linéarité et sait vraiment alterner les styles sur les titres mettant en avant un prisme musical assez large.
Enregistré au Warmaudio, qui commence vraiment à bien faire parler de lui, State Of Mind s’offre un très bon son et fait partie de ces petits albums qui font plaisir lorsqu’on les découvre et dont on attend la suite avec impatience pour voir comment va évoluer le groupe.

A noter que le groupe à force de concerts commence à se forger une bonne réputation, on les a retrouvés récemment en première partie de Propagandhi pour l’Xtrem Fest (before party).  Et une tournée est prévue pour octobre - novembre


3 titres à retenir : daily news ; Nighthawks ; breaking even