Billy The Kill – an open book with spelling mistakes
Samlltones rds –
Kicking Rds
9/10
Un livre ouvert avec des fautes d’orthographe voilà la traduction de ce 3ème et nouvel album de Billy The Kill.
Joy, Sex and War, son
second album, sorti en 2009, avait été une surprise majeure pour moi à l’époque
et je crois me rappeler avoir écrit que si j’avais su jouer de la guitare et
chanter j’aurais aimé en être l’auteur. D’ailleurs encore 4 ans après je prends
toujours autant de plaisir à l’écouter.
Il y a un parallèle à faire immédiatement
entre ces deux derniers opus et il se situe au niveau de la pochette, peut être
est-ce fait exprès peut être pas mais Billy se situe à peu près au même
emplacement, une guitare à la main, mais les cheveux ont raccourcis, le t-shirt
a laissé place à une chemise, les goodies de geeks ont disparus et les pieds se
sont chaussés. En quelque sorte on se laisse à penser que Billy a grandi, a
mûri, s’est posé.
L'album commence avec The world is yours, un morceau tout
simplement magnifique avec une fin un peu surprenante qui m'a dérouté sur les
premières écoutes mais, qui, au final,
est parfaitement adaptée. Somewhere in my
mind met encore en avant le talent de composition de Billy, non
seulement il sait écrire de superbes mélodies mais ses textes sont touchants,
dommage d'ailleurs qu'ils ne soient pas, encore une fois, écrits dans le livret.
Mon coup de cœur du moment est I can write some
songs avec ce petit passage délicat pour placer « with my rock’n’roll band » qui fragilise
un peu le titre et le rend d'autant plus beau. The
hardest is a better way to begin est aussi un magnifique titre
d’indie rock de tradition midwest américain, le chant n’est peut être pas assez
mis en avant mais la qualité mélodique est toujours aussi flagrante.
La grande différence avec Joy sex and war vient du fait
que les morceaux sont, dans l’ensemble, plus accompagnés, par une batterie et
une basse qui sont, au passage, jouées par Billy. Ca rend l'album plus hétérogène et surtout plus
rythmé.
Belle reprise des Thugs, en français s’il vous plait. « les
lendemains qui chantent » est un texte très fort extrait de
Nineteen Something que
bizarrement je découvre, non pas que je ne connaisse pas les thugs mais pas cet
album en tout cas. J'ai du m'arrêter à IABF je crois.
Seconde reprise avec un titre de Ronnie James Dio, Holy
diver dont je ne suis pas fan (du titre original) mais dont la
réinterprétation de Billy est très intéressante même si ce titre ne me touche
pas vraiment. Self Destruction Ambition
est un titre énergique et rythmé qui aurait pu apparaître sur son autre projet
Billy Gas Station et peut paraître ici surprenant.
Il m’aura quand même fallu plusieurs
écoutes pour apprécier véritablement cet album et je le trouve finalement moins
facile d’accès que son prédécesseur. Je ne dis pas moins bon car il y a une
profusion de très bons titres mais plusieurs écoutes sont nécessaires pour
l'apprécier pleinement. Je
trouve par contre le son sur la voix pas toujours parfait, sur certains
morceaux c’est un peu dommage.
Billy The Kill a toujours un sacré talent
de compositeur et sa voix, même si elle est assez classique, est vraiment
touchante de sincérité et s'accorde à merveille avec sa musique. Un livre
ouvert donc sur un jeune musicien bourré de talents mais avec finalement peu de
fautes...
3
titres à retenir : I can write some songs ; the world is yours ; somewhere
in my mind