Billy Hornett – the famous oil for a perfect
greasing
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records
8.5/10
Je ne reçois que très peu
d’albums qui explorent différentes facettes et s’écartent du punkrock classique
et c’est donc avec un bel effet de surprise que je découvre ce premier album de
Billy Hornett. Il s’agit d’un trio
basé dans la région Toulousaine formé à la fin 2011, un très jeune trio donc.
Billy Hornett apporte une grande vague de fraîcheur dans ma discothèque avec
notamment l’apport d’une contrebasse. Les rares albums que je possède avec ce
type de formation pratiquent plutôt du psycho (Nekromantix, 6 Feet Down (dont
la chronique du nouvel album ne devrait pas tarder)…). Les toulousains
mélangent, eux, plusieurs styles : punkrock, rock’n’roll, blues et surtout
du rock à Billy (d’où peut être leur nom ?).
Ce premier album fait suite à
un premier EP « level one » sorti l’an passé et une tournée
marathon aux quatre coins de France. The
Famous Oil me fait le même effet que la De Lorean de Marty McFly avec un retour dans les années 50. Les
titres groovent énormément (« everything
about » « my babe ») et sentent très très bons le
rock’n’roll comme l’excellent « Lick It » avec Slim Paul de
Scarecrow qui apporte sa voix et notamment de superbes passages au chant. On n’entend
plus trop de groupes dans ce registre et c’est fort dommage. On côtoie aussi de
bons passages aux influences blues (« about me ») et aux sonorités qui n’auraient
pas dénotées sur la bande originale d’O’Brother «better than a dream » .
L’apport d’un clavier sur certains titres est aussi une très bonne chose « monster »
en est le plus exemple. On ne peut pas reprocher grand-chose au groupe, les
titres sont tous de bonne facture et surtout leur variation de style permet d’éviter
une quelconque lassitude qui pourrait arriver. La voix, éraillée juste comme il
faut est aussi parfaite.
Le son est précis et propre,
pas trop non plus, juste comme il faut pour un album de rock’n’roll et c’est Christophe Arnaud du Warmaudio qui est
venu l’enregistrer au studio du moulin. Il a ensuite été mixé par un
incontournable du moment : Jason
Livermore du Blasting Room. Apparemment les mixages au Blasting Room ne coûtent pas plus chers qu’en France et au-delà du
prestige d’avoir le nom d’un Descendents
dessus, il faut reconnaître que le travail est toujours parfait.
La pochette est aussi très
jolie avec une belle illustration signée Tiguilup
parfaite pour le registre du groupe.
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