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dimanche 21 avril 2013

Billy Hornett – the famous oil for a perfect greasing




Billy Hornett – the famous oil for a perfect greasing
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8.5/10
Je ne reçois que très peu d’albums qui explorent différentes facettes et s’écartent du punkrock classique et c’est donc avec un bel effet de surprise que je découvre ce premier album de Billy Hornett. Il s’agit d’un trio basé dans la région Toulousaine formé à la fin 2011, un très jeune trio donc. Billy Hornett apporte une grande vague de fraîcheur dans ma discothèque avec notamment l’apport d’une contrebasse. Les rares albums que je possède avec ce type de formation pratiquent plutôt du psycho (Nekromantix, 6 Feet Down (dont la chronique du nouvel album ne devrait pas tarder)…). Les toulousains mélangent, eux, plusieurs styles : punkrock, rock’n’roll, blues et surtout du rock à Billy (d’où peut être leur nom ?).

Ce premier album fait suite à un premier EP « level one » sorti l’an passé et une tournée marathon aux quatre coins de France. The Famous Oil me fait le même effet que la De Lorean de Marty  McFly avec un retour dans les années 50. Les titres groovent énormément  (« everything about » « my babe ») et sentent très très bons le rock’n’roll comme l’excellent « Lick It » avec Slim Paul de Scarecrow qui apporte sa voix et notamment de superbes passages au chant. On n’entend plus trop de groupes dans ce registre et c’est fort dommage. On côtoie aussi de bons passages aux influences blues (« about me ») et aux sonorités qui n’auraient pas dénotées sur la bande originale d’O’Brother «better than a dream » . L’apport d’un clavier sur certains titres est aussi une très bonne chose « monster » en est le plus exemple. On ne peut pas reprocher grand-chose au groupe, les titres sont tous de bonne facture et surtout leur variation de style permet d’éviter une quelconque lassitude qui pourrait arriver. La voix, éraillée juste comme il faut est aussi parfaite.
Le son est précis et propre, pas trop non plus, juste comme il faut pour un album de rock’n’roll et c’est Christophe Arnaud du Warmaudio qui est venu l’enregistrer au studio du moulin. Il a ensuite été mixé par un incontournable du moment : Jason Livermore du Blasting Room. Apparemment les mixages au Blasting Room ne coûtent pas plus chers qu’en France et au-delà du prestige d’avoir le nom d’un Descendents dessus, il faut reconnaître que le travail est toujours parfait.
La pochette est aussi très jolie avec une belle illustration signée Tiguilup parfaite pour le registre du groupe.


3 titres à retenir : Lick It ; everything about ; Make up