Alkaline Trio – My shame is true
Epitaph
7.5/10
Le
trio de Chicago signe ici son 8ème
album qui est aussi le 3ème sur Epitaph. Chroniquer ALK3 sans parler
du passé est difficile tant j’ai pu aimer ce
groupe durant une période (Maybe I’ll catch fire et From here to infirmary). Influence majeure de pas mal de groupes durant la
période émopunk le trio a toujours eu
cette capacité a créer de superbes chansons. Matt Skiba (chant et guitare) et
Dan Andriano (chant et basse) sont vraiment deux excellents songwriters, leurs
albums solos sont d’ailleurs de belles réussites. J’ai plus de mal avec la voix
de Dan cependant. Toujours est – il qu’à
un moment donné j’ai décroché pour plusieurs raisons : j’ai pas suivi le
groupe lorsqu’il est parti dans son délire maquillage pseudo emo gothique à l’époque
où le groupe a commencé à bien marcher (Crimson)
et il faut avouer que depuis 10 ans le groupe a du mal à être aussi inspiré qu’à
leur époque Asian Man Records. Il y a
certes eu de bons titres durant tout cela mais, pour moi ils se comptent sur
les doigts d’une main.
C’est
donc un peu par hasard que je suis tombé sur My Shame Is True, sans aucune attente particulière. La
pochette plutôt sympa change de l’ordinaire et le premier titre « she lied to the FBI » se
rappelle aux bons souvenirs avec un titre assez direct et rapide qui fait tout
de même la part belle aux mélodies. Le son est comme toujours très bon et c’est
une nouvelle fois l’incontournable Bill Stevenson qui l’a produit au Blasting Room. Les titres s’enchaînent et sont plutôt
plaisants on retrouve même Tim McIlrath
de Rise Against sur le titre I, pessimist.
Certes
My
Shame Is True n’est pas le meilleur album des américains mais il a
le mérite d’être homogène avec des titres plutôt sympas dans un registre proche
de ce qu’ils faisaient au début avec bien plus de simplicité que leurs
précédentes productions.