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jeudi 31 août 2023

DIESEL BOY – Gets Old

 


DIESEL BOY – Gets Old

Sbäm Records

 

Vous n’imaginez pas la joie intense que j’ai pu ressentir lorsque j’ai entendu parler de la reformation de Diesel Boy. Ce groupe est Mon groupe fétiche, un groupe dont j’ai dévoré les albums, les ai usés sur ma platine CD. Un groupe qui correspond parfaitement à ce qu’est pour moi le punkrock mélodique de la fin des années 90, et un album comme Venus Envy est pour moi un chef d’œuvre ultime qui est à mettre au même niveau qu’un Punk In Drublic de NoFX, qu’un Everything Sux des Descendents, Suffer de Bad Religion… Le groupe maniait à la perfection l’énergie, le fun, les mid-tempo, l’humour et la voix de Dave était juste parfaite avec un côté éraillé subtil. Aussi ceux qui sont passés à côté de Diesel Boy sont impérativement chargés de se refaire la discographie (sur Honest Dons et Fat Wreck) en se remettant dans le contexte de l’époque.

 

Revenir 22 ans après c’est risqué et ceux qui l’ont fait ont parfois sorti des albums bien mièvres. Pour un groupe, c’est évidemment sympa de rejouer ensemble mais pour le fan ultra, il y a souvent de la déception derrière de ne pas entendre ce à quoi on s’attend.

Gets Old démarre donc avec une chanson (Lost Decade) qui confirme un peu mon appréhension, le point positif c’est que la voix de Dave et sa façon de chanter n’a pas vraiment bougée. D’ailleurs en parlant de mouvement, le line up n’est pas celui d’origine car il ne reste que Dave (chant et guitare) et Greg (basse) présents depuis les débuts en 1993.

Dirty Dishes se révèle plus percutant et rappelle davantage ce que le groupe a pu sortir par le passé avec un refrain accrocheur et le chant qui monte de façon irrésistible. Le groupe de Santa Rosa a toujours sorti des chansons mélodiques qui mettent en avant une belle émotion, c’est le cas ici sur Viking Funeral qui applique une rythmique très rapide mais une intensité latente tout le long du morceau.

La basse de Greg est pleine de trouvailles comme sur Corpse Paint blues, un morceau sur le métal, tandis qu’un piano fait son apparition sur l’introduction de The Turk. C’est d’ailleurs un instrument que le groupe utilisait sur ses deux albums précédents.

Le groupe a gardé son côté fun notamment à travers ses lyrics comme sur Festival Summer ou internet Girl avec son introduction en connexion Modem 52K comme dans les années 90. Pour le reste les morceaux sont énergiques, rapides et on sent l’expérience des vieux briscards pour sortir de bons riffs accrocheurs. Mais, et c’est peut-être le défaut de ce 5ème album, il n’y a pas de morceaux transcendants, j’aime beaucoup Viking, c’est à mon sens le meilleur, il y a aussi le très aérien Two Stones, mais il manque deux ou trois titres aussi bons pour élever cet opus parmi les très bons albums.  

 

 

 

C’est donc un retour réussi pour Diesel Boy qui signe ici un album fun, plein de bonnes idées et qui regorge d’énergie. Les vieux fans des années 90 seront ravis et attendront les dates de la tournée européenne avec impatience. Et puis cela laisse imaginer que le groupe va nous sortir d’autres productions par la suite et ça c’est cool !

 

J. NeWSovski

 

 

https://dieselboyband.bandcamp.com/

https://www.facebook.com/dieselboyofficial/

 

mardi 15 mars 2022

AFTER THE FALL – Isolation

 


AFTER THE FALL – Isolation

Sbam Records

 

After The fall est un groupe qui est devenu de plus en plus intéressant au fil des années et des albums. Leur précédent (Dedication en 2020) était vraiment très bon et je dois dire que je trouve qu’on ne parle pas assez d’eux.

Il y a dans After The Fall un petit esprit Fat Wreck Chords de la fin des années 90 et je trouve même qu’il y a des sonorités qui me rappellent Diesel Boy (l’un de mes groupes américains préférés) ou Consumed. Ici tout va très vite, Isolation et ses dix titres est expédié en moins de 17 minutes et ça commence très fort avec Ghosts, j’aime beaucoup le double chant de Mike et Jasmine qui se renvoient la balle. Ce morceau est énergique et très mélodique. Adios Amigo, ralentit le rythme et ça marche à la perfection, le chant de Mike est super bien posé et sur le refrain avec Jasmine c’est encore parfait. Encore un groupe qui mériterait de faire davantage de titres en mid-tempo. Jasmine prend le chant sur Gas Money, rapide et efficace qui aborde le sujet de la rétribution des petits groupes indés.

Autre morceau intéressant, Brek A leg ralentit le rythme sans pour autant perdre en intensité. Puis Failed You sonne un peu comme du No Use For A Name avec une rythmique hyper soutenue et un chant qui se pose mollement dessus.

 

Mileage voit le featuring de Jon Snodgrass au chant, ce dernier chantait dans Armchair Martian et Drag The river, le refrain de ce morceau est entêtant peut-être même trop…

Au passage l’album a été enregistré et Mixé au Blasting Room avec Jason Livermore.

 

Clairement cet album est trop court, pour combler tout ça le groupe a décidé de placer Dedication en face B sur le vinyle, ce qui est une très bonne idée. Toujours est-il que j’aime beaucoup ce nouvel album, davantage mélodique que les précédents il met surtout en avant une excellente complémentarité entre les deux chants.

 

J. NeWSovski

 

 

https://www.afterthefall518.com/

https://afterthefall518.bandcamp.com/album/isolation



lundi 19 juillet 2021

CHASER – Dreamers

 


CHASER – Dreamers

Thousand Islands Records / Sbam Records

 

Chaser est une machine à voyager dans le temps, dès l’album posé sur la platine il nous renvoie dans les années 90 époque punkrock mélo, en plein sur la vague Epitaph / Fat Wreck, celle que l’on appelait la vague skatepunk. La jeunesse de beaucoup d’entre nous.

Chaser n’est ni plus ni moins que le parfait mix entre Pennywise et No Use For A Name. Dès Fight of our lives et sa rythmique frénétique on sent l’énergie Pennywise et sur 2020 les mélodies qu’aimait distiller No Use For A Name. D’ailleurs le chant de Mike LeDone rappelle celui de Tony Sly

La basse est joueuse sur Good Times, les chœurs bien posés. Clairement Chaser est difficile à situer dans le temps et clairement si on m’avait dit que cet album était sorti en 96 je n’aurais pas été surpris, mais il a 25 ans de plus, on dira donc qu’il manque d’originalité et que beaucoup de morceaux rappelleront multitude de groupes mais il fait du bien à entendre.

Dans les morceaux intéressants je parlerais aussi de Signs of life qui me rappelle les néerlandais de I Against I, A new direction et Dreamers très No Use For A Name époque Making Friends et surtout le dernier titre See You At The Show avec sa ligne de basse bien sympa et son clin d’œil à la scène des années 90. Je citerai d’ailleurs une petite phrase de ce dernier morceau : « I remember it like yesterday, the news of Tony Sly For me, that was without a doubt the day the music died ». Chaser ne cache pas son amour pour NUFAN et les groupes de l’époque et porte avec fierté le renouvellement de cette scène.

 

Pour résumer Dreamers est très loin d’être original, chaque morceau rappelle un autre de 25 ans plus âgé mais cet album fait tout de même un bien fou car il est très bien foutu. Chaser a su se nourrir de la vague skatepunk et nous la faire revivre. Petit brin de nostalgie pour tous les vieux amateurs.

 

J. NeWSovski

 

 

https://chaser.bandcamp.com/album/dreamers

https://www.chaserpunkrock.com/

https://www.facebook.com/chaserband/