BARE TEETH – First the town, then the world (EP)
Street Machine Records /
Don't Trust The Hype / All Styles Editions / Morning wood
4/5
Déjà de retour après une
première démo remarquée en 2015, le groupe Lillois livre ici à nouveau 7 titres
auxquels s’ajoute une reprise acoustique.
Cet EP vient me rappeler
que notre bonne vieille scène punkrock nationale est tout de même sacrément
bien fournie dans une époque où clairement le punkrock n’a pas vraiment le vent
en poupe. Et encore plus, cette scène est aussi riche en qualité et en toute
honnêteté je prends plus de plaisir à écouter ce Bare Teeth, le dernier Decline !
ou Quitters aux derniers Ten Foot Pole et Frenzal Rhomb.
Même si musicalement, il y
a peu de surprises Bare Teeth a tout
de même cette énorme capacité à balancer du punkrock rapide et efficace. J’ai
parfois l’impression d’entendre des références à Millencolin sur Parted
Ways qui me rappelle des titres de Pennybridge Pioneers, mais le
chant se durcit montrant une face plus brutale et plus hardcore. Les guitares
balancent à fond et quand le groupe s’énerve vraiment ça sonne méchamment bien
comme sur These Towns
Need Guns
qui voit le featuring de Steve Rawles
de Belvedere.
Behind the
wall est aussi un des morceaux forts de l’EP
avec des mélodies entêtantes, ça joue vite mais avec toutes les recettes d’un
tube punkrock : mélodies, chœurs, breaks… Et quand le groupe le reprend en
acoustique c’est tout aussi réussi.
La pochette est aussi
superbe, un travail de Pierre Philippe qui donne aussi une identité à ce
séduisant EP.
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