Nouvelle reprise de nos amis amis finlandais, c'est pas leur meilleur morceau mais c'est toujours intéressant à voir. On pourra aussi noter que les moyens mis en place ont évolué depuis les débuts...
Affichage des articles dont le libellé est 2018. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est 2018. Afficher tous les articles
lundi 19 novembre 2018
samedi 17 novembre 2018
HEAVY HEART – Love Against Capture
HEAVY HEART – Love
Against Capture
Guerilla Asso / Pencil Records
9/10
Voici venu
le temps de chroniquer le deuxième album d’Heavy
Heart, un album très attendu tant Distance,
le précédent, avait placé la barre très haut. C’est même un de mes albums
préférés de ces dernières années, je pensais même pouvoir dire qu’il serait
très difficile d’enchaîner après un tel album.
Heavy Heart est un groupe que je cite toujours
en référence lorsque je parle de ce style, de l’indie punk, un fin mélange de
punkrock, de mélodies, de douceur le tout sans chercher la facilité.
Distance annonçait la couleur, Love
Against Capture y ajoute l’éclat.
Car
effectivement certains morceaux sont éclatants je pense au superbe Magic Life qui
était le premier morceau à être mis en vidéo, j’adore les mélodies et le chant
qui se pose superbement dessus. La voix qui monte haut et s’éraille, la
complémentarité des chants… Tout est superbe. Et Fragments
est du même acabit et me rappelle aussi des groupes qui jadis étaient superbes comme
Shaggy Hound ou Sixpack, la relève est donc en place. Plus doux Winter Years
apporte de la mélancolie dans ce début d’album et Out
Of Place
contribue à installer le climat avec un superbe passage chanté sur la fin de ce
morceau.
Cette
mélancolie est comme un fil tendu entre chaque titre et Holding
On fait, lui aussi, la part belle à de douces mélodies avec cette
superbe association du chant poussé et des chœurs. Un peu plus loin Separ/azione remet de l’entrain sur la
deuxième partie et redonne du tonus là où il en manquait un peu
Les
bénéfices de cet album iront à un bar associatif et autogéré, un lieu ouvert,
de rencontres et de résistance, un peu à l’image de L’Etincelle à Angers où le
groupe passe d’ailleurs régulièrement.
Heavy Heart mérite amplement tous les
compliments qu’on peut lui offrir, c’est un groupe talentueux et brillant qui
signe à nouveau un bel album.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Magic
Life
vendredi 16 novembre 2018
jeudi 15 novembre 2018
mardi 13 novembre 2018
BRACE ! BRACE ! – s/t
BRACE ! BRACE ! – s/t
Howlin Banana
8,5 sur 10
Nouveau venu
sur la scène rock hexagonale, BRACE !
BRACE ! est un quatuor d'origine lyonnaise basé désormais à Paris. Après
deux solides EP à son actif, le groupe vient de sortir son premier album, en
tout point remarquable. Un album qui ravive la flamme indie-rock et garage pop
grâce à un sens inné de la mélodie et un son qui capte l'attention dès les
premières écoutes. Les influences (la mouvance US des 90's et la pop
psychédélique des 60's) sont évidentes mais parfaitement digérées. Sur la scène
actuelle, BRACE ! BRACE !
s'apparenterait au cousin germain des Québécois de CORRIDOR, déjà chroniqué sur ce site.
L'album
commence en douceur avec une longue introduction légèrement perturbée par un
synthé foutraque, avant que les guitares sensibles et mélodieuses ne se mettent
en place. La délicate voix de Thomas
Picot n'entre en scène qu'au bout de 2 minutes sur cet excellent titre
inaugural "Station walls". Marque de fabrique du groupe,
BRACE ! BRACE ! prend le temps d'installer ses morceaux ou de dériver en plein
milieu d'un titre. "I'm Jelly" avec sa guitare surf et "Tease" (balade envoutante)
poursuivent dans cette veine mélodique. L'album prend ensuite une tournure plus
punchy et tonique avec "Club Dorothée" et sa basse post-punk ou encore le très
efficace "Whales" (morceau le plus court de l'album faisant d'ailleurs office de 1er
single). BRACE ! BRACE ! n'ennuie jamais grâce à des ruptures inspirées
jalonnant chaque morceau. "Casual Fanciness" en est le meilleur exemple :
d'abord sautillant, le titre plonge subitement dans l'indolence avant de
retrouver son dynamisme. "On the sidelines" suit une structure exactement
inverse avec son final nerveux. Jusqu'à la fin de l'album, BRACE ! BRACE !
déroule son savoir-faire mélodique à coup de guitares cristallines et de
changements de rythme. Le dernier morceau "Ominous man" conclut l'album en beauté,
avec son long pont psychédélique et ses riffs dissonants sabotant la douceur
pop du titre.
BRACE ! BRACE ! n'a rien à envier aux
meilleurs représentants anglo-saxons du genre et prouve la vitalité actuelle
des groupes français.
Mr Caribou
Titre préféré : Whales
dimanche 11 novembre 2018
Quentin Sauvé - Dead End (OFFICIAL VIDEO)
Quentin Sauvé, de Birds In Row, sortira un album en février prochain, intitulé Whatever it takes, un album solo enregistré par son frère Amaury Sauvé. Voici Dead End en vidéo.
vendredi 9 novembre 2018
mercredi 7 novembre 2018
DOE – Grow into it
DOE – Grow into
it
Big Scary Monsters / Topshelf Records
8.5/10
J’aime bien
cette scène anglaise à laquelle DOE
appartient et dans laquelle je citerai Muncie
Girls et Colour Me Wednesday,
il est d’ailleurs intéressant de voir que les trois groupes viennent de sortir
chacun un album à quelques semaines d’intervalle.
Le précédent
LP du trio anglais date de 2016, il est encore tout frais dans notre esprit. Il
était vraiment bon mais je trouve ce deuxième album encore plus pertinent. La
première chose c’est que je le trouve plus catchy avec de belles envolées. La
complémentarité entre les différents chants est vraiment agréable et il est
clair que lorsque Nicola pousse sa
voix c’est juste superbe. On retrouve toujours le côté Weezer, l’indie pop, le son de guitare caractéristique mais je suis
aussi impressionné par le jeu de batterie de Jake et ses rythmiques comme sur Even Fiction ou But It All Looks the same, un morceau vraiment excellent,
riche et long.
Techniquement
je trouve que le groupe a passé un palier et ne se contente plus de mélodies
simples.
Les morceaux
se succèdent et accrochent tous mais je trouve aussi superbe Here In The Dirt celui qui clôture Grow Into It avec son agencement
des voix et ses mélodies alambiquées.
Définitivement cette scène anglaise d’indie-rock
est vraiment emballante ainsi DOE signe avec Grow Into It un très bel
album qui marquera les esprits.
J. NeWSovski
Morceau préféré : But
it all looks the same
lundi 5 novembre 2018
Clip - The Hi Lites
Voici le clip de Inside des Lyonnais de The Hi Lites qui a sorti Dive At Dawn il y a deux jours.
Clip - Bad Religion
Bad Religion est de retour avec un nouvel album et pour nous le faire découvrir ils ont mis en ligne The Profane Rights Of Man.
dimanche 4 novembre 2018
Video - Roosevelt Sessions # 01
Roosevelt records vient de créer une petite chaîne Youtube sur laquelle il mettront régulièrement des artistes en avant en les faisant apparaître dans des sessions live.
Radioactivity est donc le premier groupe invité, il vient de Denton au Texas et c'est du bon !!
samedi 3 novembre 2018
Playlist de l'automne
L'automne est déjà bien avancé, la neige tombe sur la moitié de la France tandis que l'autre se dore encore au soleil. L'heure idéale pour découvrir ou partager quelques coups de cœur de ces dernières semaines.
jeudi 1 novembre 2018
ALKALINE TRIO – Is This Thing Cursed ?
ALKALINE TRIO – Is
This Thing Cursed ?
Epitaph
8/10
Ce qu’il y a
de bien avec un groupe comme Alkaline
Trio c’est qu’on n’a pas besoin de le présenter mais j’éprouve néanmoins le
besoin de rappeler que le groupe s’est reformé depuis peu et que désormais Matt Skiba chante également dans Blink 182, pour le meilleur et hélas le
pire.
D’ailleurs c’est
intéressant de voir que c’est Dan
Andriano qui débute au chant l’album (sur Is This Thing Cursed ?), les deux se sont toujours partagés le chant mais l’entendre
en premier est peut-être aussi tout un symbole. Toujours est-il que le groupe
nous replonge dès le début de l’album dans un registre qu’il maîtrisait à la
perfection dans les années 90.
Demon And Division amène un peu de fraîcheur avec de jolies lignes de basse et de belles
mélodies, une batterie plus rapide dessus aurait fait un carton. Little Help ? est fun et me fait beaucoup penser à du vieux Green Day, intéressant ou plutôt
surprenant de retrouver le groupe dans ce registre mais les choses se
noircissent rapidement avec I can’t believe et sweet vampires, plus sombres mais tellement
accrocheurs qui rappellent pourquoi Alkaline
Trio est ou était un super groupe. Pale Blue Ribbon fait honneur aux débuts du groupe et me
rappelle Maybe I’ll Catch fire.
J’aime beaucoup quand la batterie s’emballe et que le chant est calé sur
une autre rythmique. Le moins que l’on puisse dire c’est que cet album est
vraiment varié.
Is This Thing Cursed ? rappelle donc par moments les premières heures du trio avant qu’un son
plus moderne et plus produit ne l’investisse sur quelques titres. Il n’en
demeure pas moins un album très agréable à écouter.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Warzone
mardi 30 octobre 2018
lundi 29 octobre 2018
dimanche 28 octobre 2018
vendredi 26 octobre 2018
I AGAINST I – Small Waves
I AGAINST I – Small
Waves
White Russian Records
8.5/10
Il y a un
lien entre I Against I et les Rêveries, un rapport de fan envers
un groupe à une époque où l’on communiquait davantage à travers des lettres que
par messages sur Facebook. J’ai beaucoup apprécié les deux premiers albums du
groupe, surtout le deuxième (I’m a
fucked up dancer but my moods are swinging), et j’ai eu la chance et le
luxe de pouvoir écouter quelques démos et des titres que le groupe n’a jamais
sorti mais qu’il m’avait envoyés. Ça pour un fan c’est le kiff extrême.
Pour rappel I Against I est un groupe hollandais,
de Dordrecht près de Rotterdam, qui tire son nom d’un album
des légendaires Bad Brains. C’est le
premier groupe à avoir signé sur Epitaph
Europe en 1997.
De par cette relation
particulière, c’est avec une grande excitation que je découvre ce troisième
album et dès la première écoute la nostalgie fait son effet car le trio
batave n’a pas pris une ride. Et dès Hey qui ouvre Small Waves je me rends compte que le son est le
même, le style aussi et surtout la voix de Ronald
est toujours aussi agréable.
Le groupe possède toujours cette capacité à créer des titres ultra accrocheurs, ainsi les mélodies de la très pop Love You When I’m gone sont imparables, c’est aussi la même chose sur Wish I could remember un morceau très mélodique qui reste en tête, le chant est bien utilisé et il apporte vraiment beaucoup aux morceaux. J’aime ce mélange entre mélodies, amplifiées par les chœurs, et la rythmique bien enlevée comme sur At The End Of The Tunnel. Tout se termine par le titre qui donne son nom à l’album : Small Waves. Sur 4 minutes il étale tout le savoir faire du groupe, la classe. Aucune fausse note dans cet album, bravo !
Le groupe possède toujours cette capacité à créer des titres ultra accrocheurs, ainsi les mélodies de la très pop Love You When I’m gone sont imparables, c’est aussi la même chose sur Wish I could remember un morceau très mélodique qui reste en tête, le chant est bien utilisé et il apporte vraiment beaucoup aux morceaux. J’aime ce mélange entre mélodies, amplifiées par les chœurs, et la rythmique bien enlevée comme sur At The End Of The Tunnel. Tout se termine par le titre qui donne son nom à l’album : Small Waves. Sur 4 minutes il étale tout le savoir faire du groupe, la classe. Aucune fausse note dans cet album, bravo !
Ce troisième album qui arrive près de
20 ans après le précédent garde la fraîcheur qui caractérisait déjà le groupe
dans les 90’s. Les fans des groupes mélo d’Epitaph et Burning Heart qui
arrivent à la quarantaine vont être ravis…
J. NeWSovski
Morceau préféré : Wish
I Could Remember
mercredi 24 octobre 2018
Clip - Incisions
Incisions, qui vient de signer chez TNS rds pour son premier album a mis en ligne War In Your Head, un titre percutant durant lequel ils se sont bien amusés...
lundi 22 octobre 2018
KALEB STEWART – Tropical Depression
KALEB STEWART – Tropical
Depression
Sound of subterrania / No Reason Records
7.5/10
Kaleb Stewart est un artiste de Floride, de Gainesville, haut lieu du rock
américain qui a vu naître des groupes comme Hot Water Music, Against
Me ! ou Less Than Jake. Il
a joué auparavant dans As Friend Rust
groupe d’émo punk qui m’avait laissé un bon souvenir il y a 15-20 ans. Il
officie désormais en solo.
Tropical Depression est son deuxième album. Le premier
se voulait introspectif et teinté folk alors que celui-ci est marqué
politiquement notamment par les événements de Ferguson (avec le meurtre d’un manifestant noir par un flic blanc).
Il y a chez Kaleb Stewart quelque chose qui me
rappelle Franck Turner. Un mélange
de folk indie marqué par les influences punkrock. Il est extrêmement plaisant à
écouter, plein de douceur et de mélancolie et diffère des autres albums solos
de chanteurs par un backing band qui évite la redondance. On a donc une
batterie, une chanteuse qui fait certains chœurs, un piano, une basse et une
guitare électrique.
L’ensemble
des 10 titres est homogène, aucun morceau ne se dégage vraiment et c’est
peut-être ce qui manque au final mais c’est tout de même un bel album qui
s’écoute et sait se faire apprécier. Un titre comme 8th and 3rd est rythmé et c’est juste un délice
à écouter quant à No Angel il fait preuve d’une belle mélancolie et d’une jolie douceur. D’ailleurs
Kaleb tente d’apporter du rythme ou
tout du moins de casser une certaine routine en alternant un titre posé et un
plus doux mais le ton apaisant de sa voix peine à cadencer l’ensemble.
On notera pour finir la pochette bien décalée (rappelant Romeo Elvis) qui marquera d’une empreinte durable cet album.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Warzone
dimanche 21 octobre 2018
Inscription à :
Articles (Atom)