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mercredi 6 décembre 2017

TIME FOR ENERGY – Gang of losers



TIME FOR ENERGY – Gang of losers
Autoproduction
8.5/10

J’ai découvert Time For Energy en retard sur le train, il y a juste quelques mois avec Waterfall, leur second EP sorti en 2015. Le groupe a pris son temps, étape par étape, pour arriver à ce premier album : les EPs, les tournées... Une méthode qui a déjà prouvé son efficacité.

La première impression est que je trouve ce visuel superbe, le digipack apporte un coté précieux, le dessin est joli, sombre, dans l’esprit comics, qui rappelle Charlie Adlard, le dessinateur de Walking Dead. La version vinyle doit être juste superbe.

Musicalement il y a un wagon d’écart avec Waterfall. Le son est puissant avec une grosse production derrière. Black Eye Blues, le premier morceau, annonce la couleur et place aussi la barre assez haut, on ressent l’influence Comeback Kid. Il est clair que les Nantais ont durci le ton, c’est devenu plus brut, plus direct, plus hardcore. Cependant le groupe est aussi ancré dans l’époque avec un hardcore qui se veut moderne et s’ouvre aux mélodies, c’est le cas sur Trucks, un morceau lourd mais lissé par le chant ou Gang Of Losers qui place quelques passages chantés aux influences émo, je pense notamment à Poison The Well. Mais le groupe aime la puissance, la brutalité et le gros son qui fait mal, et il tente de le rappeler sur Prick, véritable brûlot et sur Bring Out The Flags véritable mix entre les penchants hardcore et ceux plus émo du groupe. Je trouve le groupe inspiré et passionnant sur un morceau comme Tame Me Out, certes long mais totalement immersif.


Un bien bel album que ce gang of losers, d’autant plus qu’il s’agit d’un premier. Il ne s’agit plus de dire que Time For Energy est un groupe à suivre mais juste un groupe qui compte, qui est à voir et à écouter !

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Tame Me Out






mardi 5 décembre 2017

Clip - Knock Off

Un peu de streetpunk anglais avec Knock Off et le titre This ain't a love song.

lundi 4 décembre 2017

YOUNG HARTS – S/t



YOUNG HARTS – S/t
Joe Cool Records
4.5/5

Young Harts est un groupe de Clermont Ferrand formé d’anciens membres de Like Wires, The Elders, Araban et Kunamaka. Je ne connais que le premier cité mais son EP m’avait fait une grosse impression à sa sortie.

Il y a chez ce groupe des sonorités qui me rappellent principalement Gas Drummers mais aussi quelque part Samiam.
Fool représente bien ces références qui mettent en avant le goût des mélodies du trio. On parle d’indie rock aux relents punkrock dont le chant rappelle celui de Dani de Gas Drummers et je trouve que le groupe dégage une intensité qui s’en rapproche. Reassured est le morceau qui me fait davantage penser à Samiam, part sa construction et sa recherche mélodique.
Les quatre autres titres ne sont pas en reste que ce soit notamment Fast Days, énergique, ou Follow Me qui ouvre d’une superbe manière cet EP.

Une belle découverte pour un groupe dont on espère entendre parler à l’avenir avec pourquoi pas un album et des concerts un peu partout.

J. NeWSovski



vendredi 1 décembre 2017

Ben de Sliver et Tardis A-T'il Bon Goût ?

Dernier épisode de l'année 2017 avec ce mois-ci un invité qui me tient à cœur puisqu'il s'agit de Ben, chanteur / guitariste de Sliver et Tardis, dont les albums tournent en boucle depuis plusieurs mois sur ma platine.

Il y a de la lecture et c'est  riche et super intéressant !




Ton groupe culte ?

jeudi 30 novembre 2017

Video - Versus You

Leur EP sort chez Guerilla, l'occasion pour nous de découvrir les vétérans Luxembourgeois.

mercredi 29 novembre 2017

ANTI-FLAG – American Fall



ANTI-FLAG – American Fall
Spinefarm Records
5/10

L’époque est parfaite pour Anti-Flag, le gouvernement Trump doit être une source d’inspiration pour un groupe aussi politisé. A lui seul il devrait être le sujet d’une vingtaine de chansons.

Dans les textes il y a toujours de bons sujets et de belles punchlines on notera celles-ci :
you know a Mexican and she’s honest and diligent, you don’t see color but some people need discipline” ou « Just ‘cause you don’t know you’re racist, you don’t get a pass for your ignorance » sur Racists.

Et pourtant sur la forme Anti-Flag n’y est plus. La production est digne d’un album d’un groupe de pop et même les compos se sont lissées alors qu’on attendait un groupe en colère, remonté comme une horloge Suisse. Il y a maintenant un fossé entre le groupe sur scène, ce qu’il donne, ce qu’il dégage et ce qu’il sort sur album car il faut bien avouer qu’American Spring en 2015 dégageait déjà l’odeur d’un punk plus adapté à la radio qu’aux pubs enfumés.

Ainsi le groupe de Pittsburgh si vindicatif dans ses textes et sa musique il y a 20 ans mais aussi à l’époque Fat Wreck semble juste présent sur scène où ses concerts sont toujours aussi chauds et engagés. Sur disque c’est une autre histoire.

Liar et Racists sont les morceaux qui cachent la misère, le reste est plat, trop mélodique, surproduit. L’écoute de Trouble Follows Me suffit à s’en convaincre mais on frôle aussi la catastrophe avec Throw It Away et Casualty.
Pour l’anecdote on notera un retour au ska sur When the wall falls, un style qui semble revenir ces derniers temps et je ne serai pas surpris de revoir une petite vague déferler l’année prochaine.

Vous l’aurez compris je n’ai pas du tout aimé cet album et même si quelques titres ressortent du lot la déception vient surtout du fait que pour les avoir vus sur scène il y a six mois on pouvait s’attendre à un vrai brûlot.

Pour le coup je vais me repasser le dernier Rancid histoire de me réconcilier avec les anciennes gloires.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Liar



lundi 27 novembre 2017

DOWZER – so much for silver linings



DOWZER – so much for silver linings
Shield Recordings
7/10

On ne peut pas dire que Dowzer joue la carte de l’originalité car ce groupe de Breda, aux Pays-Bas, joue un punkrock mélodique tout ce qu’il y a de plus classique, cependant même si c’est parfois très mélo-pop, l’ensemble est accrocheur.

Scenes are for sinners, le morceau d’ouverture ressemble à pas mal de morceaux du début des années 2000 et notamment ceux de Lucky 7. Le chant partagé sur Broken records est une bonne idée car entre Tim, Sandra et Deny tout s’imbrique plutôt bien et c’est intéressant de voir comme les chants sont hauts. Même constat sur On the Beat of Repentance un morceau aérien. On entrevoit Dowzer différemment sur certains titres, plus indie et moins pop punk façon Promise Ring comme sur No One Knows ou Glimpses.
Le reste est très, voire trop classique, c’est dommage car il y a chez ce groupe un côté très frais fort appréciable.

Les amateurs de punkrock très mélodique apprécieront pleinement ce nouvel album des bataves. On retrouve de bons plans mais c’est lorsque les chants se croisent que j’apprécie le plus Dowzer.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Broken Records







dimanche 26 novembre 2017

samedi 25 novembre 2017

HARD ONS / NOTS SCIENTISTS (EP)



HARD ONS / NOTS SCIENTISTS (EP)
Shield Recordings

Split prestigieux entre les légendes australiennes de The Hard Ons et Not Scientists, fleuron de notre scène punkrock mélodique nationale, il a aussi servi de prétexte au support pour une tournée de 14 dates à travers la France en septembre dernier.

La jolie pochette emprunte Le Cri de Munch dans une version détournée, elle me rappelle l’EP de Kill The Poor des Dead Kennedys sorti en 80.

Les Hard Ons balancent Road Sweeper un titre à la rythmique effrénée avec une guitare totalement sauvage loin du punkrock mélodique auquel le groupe nous avait habitué au début des années 90.

Les Not Scientists balancent, eux, Perfect World, un titre très mélodique mais énergique aux sonorités légèrement Lo-Fi. Un morceau léger, frais et rudement bon.
On attend donc avec impatience maintenant l’album qui devrait voir le jour début 2018 et dont ce titre est déjà extrait.

J. NeWSovski



vendredi 24 novembre 2017

Clip - BODY COUNT

Allez ça fait du bien de retrouver ce bon vieux Ice-T et du gros Body Count. D'ailleurs le dernier album est vraiment très très bon.

jeudi 23 novembre 2017

NOE TALBOT / MAUVAISE PIOCHE (EP)



NOE TALBOT / MAUVAISE PIOCHE (EP)
Slam Disques / Pencil Records
4.5/5

On retrouve l’ami Noé Talbot, qui aura été productif cette année, pour un split avec Mauvaise Pioche. Une bonne occasion de découvrir ce dernier pourtant plus proche de nous.

6 titres au total, 3 chacun dont une reprise de l’autre.

On commence par le chanteur de Fortune Cookie Club dont on est désormais coutumier, son premier titre réveille quelques mauvais souvenirs de par son titre Novembre 2015 mais aussi par son texte touchant. L’orgue sur la deuxième partie est une bonne idée.
Joli texte aussi pour #Fuck la Mort avec un refrain terrible : 
« On a refait le monde mais faut croire qu’on l’a oublié. On s’est partagé la mort, on y a presque goûté ».
La deuxième partie du morceau sonne moins bien je trouve, enfin surtout le texte, le lien vers « je serai jamais Charlie » est casse-gueule, et les phrases suivantes semblent être des place-mots pour parler des potes de Charly Fiasco, Intenable, JohK, Maladroit, GxP… Seul mauvais point pour moi.
Ma bonne étoile est un titre de Mauvaise Pioche et il est vraiment superbement interprété.


Au tour de Mauvaise Pioche que curieusement je ne connais que de nom malgré son album sur Guerilla Asso. Chant éraillé et nonchalant avec guitare et batterie, ça sonne plus rock, plus punk. Un mix entre Fred Fresh et Renaud en quelque sorte. J’aime les mélodies et le rythme. Simples et efficaces, ses titres sont vraiment accrocheurs (Lot de consolation et Précaire et révocable). Superbe reprise aussi de Miracles de Noé Talbot. C’est marrant mais ce sont les deux reprises que j’ai le plus apprécié. En cherchant un peu je me rends compte qu’il s’agit d’Antho, le gars joue ou a joué dans nombre de groupes (bassiste dans Guerilla Poubelle, batteur dans Intenable et Nina’school…) et c’est vraiment une belle découverte. Je vais vite me jeter sur son album.

J. NeWSovski







mercredi 22 novembre 2017

Clip - Hi-STANDARD

2017 voit le retour d'un paquet d'anciennes gloires, aujourd'hui Hi-Standard avec le titre All Generations issu de leur dernier album.


lundi 20 novembre 2017

Clip - Untitled With Drums

Agréable découverte d'il y a quelques semaines, voici le premier clip d'Untitled With Drums.


dimanche 19 novembre 2017

GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR - Lucifer Towers



GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR - Lucifer Towers
Constellation
9 sur 10

Groupe culte s'il en est, grand manitou du post-rock, GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR signe déjà son retour deux ans après Asunder, Sweet and Other Distress. Car le collectif canadien nous avait habitués au long silence au cours des années 2000. Il semblerait qu'il soit devenu plus prolifique depuis cinq ans.

Le nouvel album "Lucifer Towers" est relativement court pour le genre (une quarantaine de minutes) et repose sur quatre pièces bien distinctes. Le son et le savoir-faire du groupe n'ont pas fondamentalement changé. Il mélange toujours à merveille cordes, lentes montées de guitares, mélodies répétitives, le tout dans une ambiance de plus en plus symphonique. Les Montréalais ont peut-être épuré un peu plus leur musique, les collages sonores ayant par exemple disparu de leurs dernières productions.

L'album s'ouvre sur un bourdonnement de cordes et de sons dissonants. Très cinématographique, l'ambiance est angoissante. Arrivent ensuite les cuivres, puis un riff de guitare entêtant et la batterie. Ce morceau d'ouverture "Undoing a lucifer tower" est une réussite. Le thème mélodique de ce premier titre reviendra d'ailleurs dans le suivant, le long (15 minutes) et envoutant "Boss Hang" qui dispose d'une structure inversée. Un premier temps met en avant la guitare saturée et la lourde batterie, toute la puissance Godspeed est ici déployée. S'ensuit une légère accalmie avec des cordes un peu glauques. Tout en crescendo, le titre se poursuit avant un final en apothéose. Un véritable déluge sonore dont le collectif canadien s'est fait la marque de fabrique. Le troisième morceau, "Fam/famine", entre musique de chambre et drone, ressemble plus à un intermède avec son violon sensible. Le thème musical, véritable gimmick sur cet album, réapparait à la fin. Sans doute une petite pause avant la dernière pièce de choix "Anthem for no state". Cette dernière débute en douceur et délicatesse avec une ligne de violon émouvante. Après quelques minutes, une rupture s'opère, le titre prend une légère sonorité western, devient plus noise, la machine GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR se met en branle. Tous les instruments (guitares, batterie, cordes) sont au diapason.

Après tant d'années d'exercice, la magie opère toujours chez les Canadiens. Ils viennent sans doute de signer l'un des meilleurs albums post-rock de l'année avec les Français de L'EFFONDRAS.

Une chronique de Mr Caribou



Morceau préféré :                                   Boss hang

samedi 18 novembre 2017

Clip - Converge

Nouvel album pour Converge, voici A Single Tear en clip. Attention aux yeux !


vendredi 17 novembre 2017

video - G.A.S. Drummers

Les Espagnols de GAS Drummers sont de retour avec une niveau titre : Yours To Discover

jeudi 16 novembre 2017

DOWN MEMORY LANE – Vice caché (EP)


DOWN MEMORY LANE – Vice caché (EP)
Thousand Islands Records
3.5/5

Le lien avec le Québec fonctionne plutôt bien depuis quelques années. Après les Vulgaire Machin puis Fortune Cookie Club je vois de plus en plus de groupes canadiens faire écho en France.

Down Memory Lane qui, à l’instar de Fortune Cookie Club, cache des textes en français derrière un nom de groupe anglais, pourtant l’intro annonce la couleur : « En Français !! ».
DML est un groupe de Montréal, formé de 5 membres, qui joue un punkrock mélodique avec beaucoup de chœurs et une batterie qui claque. Il me rappelle par moments un mélange entre Hateful Monday et Consumed au niveau du son mais le chant est marqué par un fort accent qui est tout de même assez sympa vu de notre côté de l’atlantique.

Pas de grande originalité en ce qui concerne la musique, du punk mélodique à pleine balle comme les groupes des années 90 en ont sorti des centaines mais l’intérêt est dans les textes si on y prête l’oreille. Ainsi ils se révèlent souvent amusants et drôles, voire honnêtes comme Productions J qui explique l’éthique du groupe ou encore Canal désinformation dont j’extrairai cette petite perle : « On peut pas changer le monde avec des vidéos de chats ».
C’est fun, c’est jeune, c’est remuant.
J. NeWSovski