Aujourd'hui, Pretend des Stinky qu'on adore
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jeudi 7 décembre 2017
mercredi 6 décembre 2017
TIME FOR ENERGY – Gang of losers
TIME FOR ENERGY – Gang
of losers
Autoproduction
8.5/10
J’ai découvert Time For Energy en retard sur le train,
il y a juste quelques mois avec Waterfall, leur second EP
sorti en 2015. Le groupe a pris son temps, étape par étape, pour arriver à ce
premier album : les EPs, les tournées... Une méthode qui a déjà prouvé son
efficacité.
La première impression est
que je trouve ce visuel superbe, le digipack apporte un coté précieux, le
dessin est joli, sombre, dans l’esprit comics, qui rappelle Charlie Adlard, le
dessinateur de Walking Dead. La version vinyle doit être juste superbe.
Musicalement il y a un
wagon d’écart avec Waterfall.
Le son est puissant avec une grosse production derrière. Black
Eye Blues, le premier morceau, annonce la couleur et place aussi
la barre assez haut, on ressent l’influence Comeback Kid. Il est clair que les
Nantais ont durci le ton, c’est devenu plus brut, plus direct, plus hardcore.
Cependant le groupe est aussi ancré dans l’époque avec un hardcore qui se veut
moderne et s’ouvre aux mélodies, c’est le cas sur Trucks,
un morceau lourd mais lissé par le chant ou Gang
Of Losers
qui place quelques passages chantés aux influences émo, je pense notamment à
Poison The Well. Mais le groupe aime la puissance, la brutalité et le gros son
qui fait mal, et il tente de le rappeler sur Prick,
véritable brûlot et sur Bring Out The
Flags véritable mix entre les penchants hardcore et ceux plus
émo du groupe. Je trouve le groupe inspiré et passionnant sur un morceau comme Tame Me Out, certes long mais totalement
immersif.
Un bien bel album que ce gang of losers, d’autant plus
qu’il s’agit d’un premier. Il ne s’agit plus de dire que Time For Energy est un
groupe à suivre mais juste un groupe qui compte, qui est à voir et à écouter !
J. NeWSovski
Morceau préféré : Tame Me
Out
mardi 5 décembre 2017
lundi 4 décembre 2017
YOUNG HARTS – S/t
YOUNG HARTS – S/t
Joe Cool Records
4.5/5
Young Harts est
un groupe de Clermont Ferrand formé d’anciens membres de Like Wires, The Elders, Araban et Kunamaka. Je
ne connais que le premier cité mais son EP m’avait fait une grosse impression à
sa sortie.
Il y a chez ce groupe des
sonorités qui me rappellent principalement Gas
Drummers mais aussi quelque part Samiam.
Fool représente bien ces références qui mettent en avant
le goût des mélodies du trio. On parle d’indie rock aux relents punkrock dont
le chant rappelle celui de Dani de Gas
Drummers et je trouve que le groupe dégage une intensité qui s’en rapproche.
Reassured est le morceau qui me fait
davantage penser à Samiam, part sa
construction et sa recherche mélodique.
Les quatre autres titres
ne sont pas en reste que ce soit notamment Fast
Days, énergique, ou Follow
Me qui ouvre d’une superbe manière cet EP.
Une belle découverte pour un groupe dont on espère entendre
parler à l’avenir avec pourquoi pas un album et des concerts un peu partout.
J. NeWSovski
dimanche 3 décembre 2017
vendredi 1 décembre 2017
Ben de Sliver et Tardis A-T'il Bon Goût ?
Dernier épisode de l'année 2017 avec ce mois-ci un invité qui me tient à cœur puisqu'il s'agit de Ben, chanteur / guitariste de Sliver et Tardis, dont les albums tournent en boucle depuis plusieurs mois sur ma platine.
Il y a de la lecture et c'est riche et super intéressant !
Il y a de la lecture et c'est riche et super intéressant !
Ton groupe culte ?
jeudi 30 novembre 2017
Video - Versus You
Leur EP sort chez Guerilla, l'occasion pour nous de découvrir les vétérans Luxembourgeois.
mercredi 29 novembre 2017
ANTI-FLAG – American Fall
ANTI-FLAG – American
Fall
Spinefarm Records
5/10
L’époque est parfaite pour
Anti-Flag, le gouvernement Trump doit être une source d’inspiration pour
un groupe aussi politisé. A lui seul il devrait être le sujet d’une vingtaine
de chansons.
Dans les textes il y a
toujours de bons sujets et de belles punchlines on notera celles-ci :
“you know a Mexican and she’s honest and diligent, you don’t see color
but some people need discipline” ou «
Just ‘cause you don’t know you’re racist, you don’t get a pass for your
ignorance » sur Racists.
Et pourtant sur la forme Anti-Flag n’y est plus. La production
est digne d’un album d’un groupe de pop et même les compos se sont lissées
alors qu’on attendait un groupe en colère, remonté comme une horloge Suisse. Il
y a maintenant un fossé entre le groupe sur scène, ce qu’il donne, ce qu’il
dégage et ce qu’il sort sur album car il faut bien avouer qu’American Spring en 2015
dégageait déjà l’odeur d’un punk plus adapté à la radio qu’aux pubs enfumés.
Ainsi le groupe de
Pittsburgh si vindicatif dans ses textes et sa musique il y a 20 ans mais aussi
à l’époque Fat Wreck semble juste
présent sur scène où ses concerts sont toujours aussi chauds et engagés. Sur
disque c’est une autre histoire.
Liar et Racists
sont les morceaux qui cachent la misère, le reste est plat, trop mélodique,
surproduit. L’écoute de Trouble Follows
Me suffit à s’en convaincre mais on frôle aussi la catastrophe
avec Throw It Away
et Casualty.
Pour l’anecdote on notera
un retour au ska sur When
the wall
falls, un style qui semble revenir ces
derniers temps et je ne serai pas surpris de revoir une petite vague déferler l’année
prochaine.
Vous l’aurez compris je n’ai pas du tout aimé cet
album et même si quelques titres ressortent du lot la déception vient surtout
du fait que pour les avoir vus sur scène il y a six mois on pouvait s’attendre
à un vrai brûlot.
Pour le coup je vais me repasser le dernier Rancid
histoire de me réconcilier avec les anciennes gloires.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Liar
mardi 28 novembre 2017
lundi 27 novembre 2017
DOWZER – so much for silver linings
DOWZER – so much
for silver linings
Shield Recordings
7/10
On ne peut pas dire que
Dowzer joue la carte de l’originalité car ce groupe de Breda, aux Pays-Bas, joue un punkrock mélodique tout ce qu’il y a
de plus classique, cependant même si c’est parfois très mélo-pop, l’ensemble
est accrocheur.
Scenes
are for sinners, le morceau d’ouverture
ressemble à pas mal de morceaux du début des années 2000 et notamment ceux de Lucky 7. Le chant partagé sur Broken records est une bonne idée car entre
Tim, Sandra et Deny tout s’imbrique
plutôt bien et c’est intéressant de voir comme les chants sont hauts. Même constat
sur On the Beat of Repentance un morceau
aérien. On entrevoit Dowzer différemment
sur certains titres, plus indie et moins pop punk façon Promise Ring comme sur No One Knows ou Glimpses.
Le reste est très, voire
trop classique, c’est dommage car il y a chez ce groupe un côté très frais fort
appréciable.
Les amateurs de punkrock très
mélodique apprécieront pleinement ce nouvel album des bataves. On retrouve de
bons plans mais c’est lorsque les chants se croisent que j’apprécie le plus
Dowzer.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Broken
Records
dimanche 26 novembre 2017
samedi 25 novembre 2017
HARD ONS / NOTS SCIENTISTS (EP)
HARD ONS / NOTS
SCIENTISTS (EP)
Shield Recordings
Split prestigieux entre
les légendes australiennes de The Hard
Ons et Not Scientists, fleuron
de notre scène punkrock mélodique nationale, il a aussi servi de prétexte au
support pour une tournée de 14 dates à travers la France en septembre dernier.
La jolie pochette emprunte
Le Cri de Munch dans une version détournée, elle
me rappelle l’EP de Kill The Poor des Dead Kennedys sorti en 80.
Les Hard Ons balancent Road
Sweeper un titre à la rythmique effrénée
avec une guitare totalement sauvage loin du punkrock mélodique auquel le groupe
nous avait habitué au début des années 90.
Les Not Scientists balancent, eux, Perfect
World, un titre très mélodique mais
énergique aux sonorités légèrement Lo-Fi. Un morceau léger, frais et rudement
bon.
On attend donc avec
impatience maintenant l’album qui devrait voir le jour début 2018 et dont ce
titre est déjà extrait.
J. NeWSovski
vendredi 24 novembre 2017
Clip - BODY COUNT
Allez ça fait du bien de retrouver ce bon vieux Ice-T et du gros Body Count. D'ailleurs le dernier album est vraiment très très bon.
jeudi 23 novembre 2017
NOE TALBOT / MAUVAISE PIOCHE (EP)
NOE TALBOT / MAUVAISE PIOCHE (EP)
Slam Disques / Pencil Records
4.5/5
On retrouve l’ami Noé Talbot, qui aura été productif
cette année, pour un split avec Mauvaise
Pioche. Une bonne occasion de découvrir ce dernier pourtant plus proche de
nous.
6 titres au total, 3
chacun dont une reprise de l’autre.
On commence par le
chanteur de Fortune Cookie Club dont
on est désormais coutumier, son premier titre réveille quelques mauvais
souvenirs de par son titre Novembre 2015
mais aussi par son texte touchant. L’orgue sur la deuxième partie est une bonne
idée.
Joli texte aussi pour #Fuck la Mort avec un refrain terrible :
« On a refait le monde mais faut croire qu’on l’a oublié. On s’est partagé la mort, on y a presque goûté ».
« On a refait le monde mais faut croire qu’on l’a oublié. On s’est partagé la mort, on y a presque goûté ».
La deuxième partie du
morceau sonne moins bien je trouve, enfin surtout le texte, le lien vers « je
serai jamais Charlie » est casse-gueule, et les phrases suivantes
semblent être des place-mots pour parler des potes de Charly Fiasco, Intenable,
JohK, Maladroit, GxP… Seul mauvais point pour moi.
Ma
bonne étoile est un titre de Mauvaise Pioche et il est vraiment
superbement interprété.
Au tour de Mauvaise Pioche que curieusement je ne
connais que de nom malgré son album sur Guerilla
Asso. Chant éraillé et nonchalant avec guitare et batterie, ça sonne plus
rock, plus punk. Un mix entre Fred Fresh
et Renaud en quelque sorte. J’aime
les mélodies et le rythme. Simples et efficaces, ses titres sont vraiment
accrocheurs (Lot de consolation et Précaire et révocable). Superbe reprise
aussi de Miracles de Noé Talbot. C’est marrant mais ce sont
les deux reprises que j’ai le plus apprécié. En cherchant un peu je me rends
compte qu’il s’agit d’Antho, le gars
joue ou a joué dans nombre de groupes (bassiste dans Guerilla Poubelle, batteur dans Intenable et Nina’school…)
et c’est vraiment une belle découverte. Je vais vite me jeter sur son album.
J. NeWSovski
mercredi 22 novembre 2017
Clip - Hi-STANDARD
2017 voit le retour d'un paquet d'anciennes gloires, aujourd'hui Hi-Standard avec le titre All Generations issu de leur dernier album.
lundi 20 novembre 2017
Clip - Untitled With Drums
Agréable découverte d'il y a quelques semaines, voici le premier clip d'Untitled With Drums.
dimanche 19 novembre 2017
GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR - Lucifer Towers
GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR - Lucifer Towers
Constellation
9 sur 10
Groupe culte s'il en est, grand manitou du post-rock, GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR signe déjà son retour deux ans après Asunder, Sweet and Other Distress. Car le collectif canadien nous avait habitués au long silence au cours des années 2000. Il semblerait qu'il soit devenu plus prolifique depuis cinq ans.
Groupe culte s'il en est, grand manitou du post-rock, GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR signe déjà son retour deux ans après Asunder, Sweet and Other Distress. Car le collectif canadien nous avait habitués au long silence au cours des années 2000. Il semblerait qu'il soit devenu plus prolifique depuis cinq ans.
Le nouvel album "Lucifer Towers" est
relativement court pour le genre (une quarantaine de minutes) et repose sur
quatre pièces bien distinctes. Le son et le savoir-faire du groupe n'ont pas
fondamentalement changé. Il mélange toujours à merveille cordes, lentes montées
de guitares, mélodies répétitives, le tout dans une ambiance de plus en plus
symphonique. Les Montréalais ont peut-être
épuré un peu plus leur musique, les collages sonores ayant par exemple disparu
de leurs dernières productions.
L'album s'ouvre sur un
bourdonnement de cordes et de sons dissonants. Très cinématographique,
l'ambiance est angoissante. Arrivent ensuite les cuivres, puis un riff de
guitare entêtant et la batterie. Ce morceau d'ouverture "Undoing a lucifer tower" est une
réussite. Le thème mélodique de ce premier titre reviendra d'ailleurs dans le
suivant, le long (15 minutes) et envoutant "Boss
Hang" qui dispose d'une structure
inversée. Un premier temps met en avant la guitare saturée et la lourde
batterie, toute la puissance Godspeed est ici déployée. S'ensuit une légère
accalmie avec des cordes un peu glauques. Tout en crescendo, le titre se
poursuit avant un final en apothéose. Un véritable déluge sonore dont le
collectif canadien s'est fait la marque de fabrique. Le troisième morceau,
"Fam/famine", entre
musique de chambre et drone, ressemble plus à un intermède avec son violon
sensible. Le thème musical, véritable gimmick sur cet album, réapparait à la
fin. Sans doute une petite pause avant la dernière pièce de choix "Anthem for no state". Cette dernière
débute en douceur et délicatesse avec une ligne de violon émouvante. Après
quelques minutes, une rupture s'opère, le titre prend une légère sonorité
western, devient plus noise, la machine GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR se met en
branle. Tous les instruments (guitares, batterie, cordes) sont au diapason.
Après tant d'années d'exercice, la magie opère toujours
chez les Canadiens. Ils viennent sans doute de signer l'un des meilleurs albums
post-rock de l'année avec les Français de L'EFFONDRAS.
Une
chronique de Mr Caribou
Morceau préféré : Boss hang
samedi 18 novembre 2017
vendredi 17 novembre 2017
video - G.A.S. Drummers
Les Espagnols de GAS Drummers sont de retour avec une niveau titre : Yours To Discover
jeudi 16 novembre 2017
DOWN MEMORY LANE – Vice caché (EP)
DOWN MEMORY LANE – Vice
caché (EP)
Thousand Islands Records
3.5/5
Le lien avec
le Québec fonctionne plutôt bien
depuis quelques années. Après les Vulgaire
Machin puis Fortune Cookie Club
je vois de plus en plus de groupes canadiens faire écho en France.
Down Memory Lane qui, à l’instar de Fortune Cookie
Club, cache des textes en français derrière un nom de groupe anglais, pourtant
l’intro annonce la couleur : « En Français !! ».
DML est un groupe de Montréal,
formé de 5 membres, qui joue un punkrock mélodique avec beaucoup de chœurs et
une batterie qui claque. Il me rappelle par moments un mélange entre Hateful Monday et Consumed au niveau du son mais le chant est marqué par un fort
accent qui est tout de même assez sympa vu de notre côté de l’atlantique.
Pas de
grande originalité en ce qui concerne la musique, du punk mélodique à pleine
balle comme les groupes des années 90 en ont sorti des centaines mais l’intérêt
est dans les textes si on y prête l’oreille. Ainsi ils se révèlent souvent
amusants et drôles, voire honnêtes comme Productions J
qui explique l’éthique du groupe ou encore Canal
désinformation dont j’extrairai cette petite perle : « On peut pas changer le monde avec des vidéos
de chats ».
C’est fun, c’est
jeune, c’est remuant.
J. NeWSovski
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