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vendredi 5 juin 2020

samedi 23 mai 2020

NATHAN GRAY – Working Title




NATHAN GRAY – Working Title
End Hits Records
8.5/10

Nathan Gray est le chanteur de BoySetsFire et Working Title est son second album solo. N’ayant pas écouté le premier je m’attendais à un album acoustique dans la veine de ce que fait Chuck Ragan ou encore Dave Hause. La surprise vient du fait qu’il a un vrai groupe derrière et que ça joue bien et même plus : certains morceaux sont très énergiques (In My defense).


Cet album solo permet aussi de se rappeler combien BoySetsFire était un groupe exceptionnel et la voix de Nathan n’y était pas étrangère, After The Eulogy devrait aisément trouver sa place dans mon top 10 même 20 après.


Nathan Gray sait toucher la corde sensible en jouant sur les mélodies, la mélancolie qui se dégage de certains titres est prenante comme sur Working Title avec l’immense Chuck Ragan aux chœurs. J’aurais aimé retrouver encore davantage ce dernier, la complémentarité des deux voix est excellente mais le mixage ne le rend pas vraiment.  Plus posé, Refrain est un morceau important, plein de délicatesse, bien accompagné par un violon qui met en avant la douceur du chant. Gray propose aussi des chansons entraînantes, bien écrites à l’image de The Markings, the fall ou Hold mais c’est dans l’émotion que je l’apprécie le plus et dans ce registre Mercy est superbe tout comme la magnifique Still Here. L’enchaînement what about you / Refrain / Still here est juste d’ailleurs magnifique, tirant l’album vers le haut.


Même s’il y a quelques morceaux dispensables sur cet opus, il n’en demeure pas moins un bel objet. Nathan Gray a cette voix magique qui le place dans une case particulière, il peut transmettre énormément d’émotions et sa créativité est aussi super intéressante. Un bel album.


J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Still Here







mercredi 18 novembre 2015

BoySetsFire - s/t



BoySetsFire - s/t
End Hits Records / Bridge 9 rds
8.5/10
J'avais presque oublié qu'il y a deux ans Boysetsfire était sorti de sa pause pour sortir un bon album (while a nation sleeps ) renouant avec son glorieux passé. Celui-ci, sans titre, est sa suite logique.


Gardant la même structure qu'After The Eulogy, qui au passage fête ici ses 15 ans... Un album magistral qui aura laissé son empreinte dans le registre émocore tant prisé dans le début des années 2000.  Boysetsfire revient donc avec les mêmes bases et la même structure en alternant des morceaux énergiques et violents et d'autres plus mélodiques et intenses.

Le début de cet album éponyme est d'ailleurs une belle réussite avec des titres très bons comme le puissant Savage Blood qui démarre très fort et se pose sur la fin. Le second morceau, Cutting room floor, rappelle au bon souvenir de la décennie précédente en proposant un titre mélodique mais possédé emmené par la voix singulière et magique de Nathan Gray. Les morceaux se suivent, parfois moins intéressant, Don't panic, par exemple, avec son refrain un peu lourd ou The filth is rising, bourrin mais confus. Cependant l'album retient en lui en quelques jolis morceaux Ordinary lives, One match, certes calibré pour plaire mais vraiment efficace, ou torches to paradise parfait pour rappeler quelques grands morceaux écrits dans le passé.

A nouveau un bel album pour le groupe de Philadelphie et même si certains titres sont moins pertinents il n'en demeure pas moins un fin mélange de mélodies et de rage le tout enveloppé par un grand talent d'écriture.

Morceau préféré :  Breathe In, Breathe Out




mardi 18 juin 2013

BoySetsFire – while a nation sleeps





BoySetsFire – while a nation sleeps

End Hits Records

8/10
Faut il rappeler que Boysetsfire était l’un des groupes phares de la scène hardcore émo des années 90 et que leur deuxième album After the Eulogy, sorti en 2000, est un incontournable du style, mélangeant titres hardcore gueulés et morceaux mélodiques chantés avec une facilité déconcertante. Boysetsfire représente aussi l’âge d’or du label Victory Records, aujourd’hui hélas moins en vue. 7 années se sont écoulées depuis leur dernier album The Misery Index: Notes from the Plague Years, un peu décevant au passage, avec entre temps une pause de 3 années.



Ce retour est donc une bonne surprise, surtout que la qualité est au rendez-vous. Les albums de reformation ne sont pas toujours les meilleurs mais force est de constater que celui-ci tient bien la route. Ponctuéde samples du Dictateur de et avec Charlie Chaplin, While a nation sleeps s’appuie sur une structure proche d’After The Eulogy, c'est-à-dire un morceau bourrin / un morceau plus mélodique et ainsi de suite. Les morceaux bourrins, comme on peut les appeler, sont puissants et nerveux comme Everything went black ou until nothing remains. Pour avoir vu des années auparavant au Hellfest jouer uniquement leurs morceaux durs, le groupe n’a rien à envier à n’importe quel autre combo de la côte est et ceux présent sur ce nouvel album sont dans la même veine. Mais la voix de Nathan Gray est bien trop puissante et belle à la fois pour se cantonner uniquement à ce style et sur les morceaux mélodiques que le groupe explose avec des morceaux comme Phone call ou Closure jusqu’au superbe Never Said et l’ultime mais néanmoins incontournable Prey. Alors, oui les morceaux sont bons et accrocheurs et on peut dire qu’ils se rapprochent d’After mais sans  jamais l’égaler. En fait il manque juste un titre plus fort pour tirer encore plus l’album vers le haut.



Boysetsfire est donc revenu aux affaires avec ce 5ème album. Une bonne surprise qui se veut plus dans la continuité du chef d’œuvre After The Eulogy que dans les suivants. While A Nation Sleeps se veut prometteur pour la suite avec notamment, et je l’espère très for, une tournée.


3 titres à retenir : heads will roll ; Never said ; prey