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vendredi 14 avril 2023

THE BOUNCING SOULS – Ten Stories High

 


THE BOUNCING SOULS – Ten Stories High

Pure Noise Records

 

Quelle belle carrière pour le groupe du New Jersey formé en 1989 qui sort ici son 12ème album. Un groupe qui dure, qui a très peu changé de line-up et qui reste fidèle à sa ligne de conduite.

 

Ce nouvel album est un peu spécial car il a été écrit à l’issu du confinement et en lien direct avec les fans à travers une plateforme numérique. Ces derniers ont pu leur proposer des sujets à aborder ou bien leur raconter leurs expériences avec le groupe.

Aussi on retrouve des morceaux assez émouvants comme Vin and Casey qui raconte l’histoire d’un fan qui a emmené deux amis à un concert de Bouncing Souls qu’ils ont découvert ainsi, peu de temps après ils sont décédés, et depuis leur pote retourne chaque année voir le groupe pour garder la connexion avec eux. Kevin Second apparaît sur le morceau en featuring, cela faisait d’ailleurs longtemps qu’on n’avait pas entendu parler de lui.

 

 

Ten stories high qui ouvre l’album et lui offre son nom, illustre parfaitement le style Bouncing Souls avec beaucoup de mélodies, un rythme rapide et le chant vraiment singulier de Greg Attonito qui monte haut. Même si le groupe a ralenti le rythme depuis quelques années il est toujours capable d’envoyer des morceaux rythmés comme Back to better au refrain diaboliquement accrocheur. La nostalgie touche Attonito sur True Believers Radio où il revient sur ses jeunes années et son envie d’appartenir à un groupe.

To Be Human pourrait être le titre fort de l’album avec des faux airs des Ramones, le morceau pose de superbes mélodies, qui sont le point fort du groupe. La démonstration se poursuit sur Andy and Jackie un morceau très pop.

 

 

Ce nouvel album de Bouncing Souls n’est pas leur meilleur, il n’approche pas ce que le groupe a pu jouer à la fin des années 90 mais il possède son charme tout de même avec des morceaux souvent très mélodiques faits directement pour les fans. Je lui reproche juste l’absence d’un pou deux titres forts et de davantage d’énergie, mais bon…

 

J. NeWSovski

 

 

 

https://www.bouncingsouls.com/

https://www.facebook.com/bouncingsouls/

 https://thebouncingsouls.bandcamp.com/album/ten-stories-high



lundi 4 janvier 2021

THE BOUNCING SOULS – Volume 2

 


THE BOUNCING SOULS – Volume 2

Pure Noise Records

 

Plus de trente années de carrière pour le groupe du New Jersey que j’associe à cette belle époque Epitaph et, pour eux, non pas au skate mais au BMX. J’ai toujours beaucoup apprécié ce groupe pour la qualité de ses mélodies et sa capacité à créer des tubes punks.

On remarquera rapidement que le groupe est joueur car j’ai eu beau farfouiller tous les méandres d’Internet et du DarkWeb impossible de trouver ce maudit Volume 1. En fait il n’existe pas tout simplement.

Mais c’est une excellente idée de reprendre les morceaux en versions acoustiques, enfin presque acoustiques, en tout cas bien plus posées. Le confinement a apporté cette idée et j’adore les superbes reprises de Favorite Everything et Gone, qui se révèlent plus lentes et d’une douceur agréable.

Hopeless Romantic, un des morceaux phare du groupe se voit attribué un traitement qui m’a laissé perplexe sur la première écoute, cette espèce de boîte à rythme m’a légèrement gâché le plaisir, il faudra le réécouter de nombreuses fois pour vraiment l’apprécier, toujours est-il qu’il amène un peu de variété au milieu de l’album.

J’ai bien aimé Highway Kings, avec une guitare très blues, le morceau sonne très Americana dans son style. Il faut aussi reparler de la voix de Greg Attonito, très singulière, qui monte haut, très haut même et, sur ce type d’interprétation, ça passe très bien. Tout se termine avec l’excellent Ghosts On The Boardwalk, telle une caresse qui vient lisser cette fin d’année si rugueuse.

 

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    Ghosts on the boardwalk



samedi 28 novembre 2020

SPANISH LOVE SONGS – Brave Faces Everyone

 


SPANISH LOVE SONGS – Brave Faces Everyone

Pure Noise Records

 

Il y a des albums qui arrivent comme ça à vos oreilles, sans raison particulière et qui s’imposent comme des évidences dès les premières écoutes. Brave Faces Everyone de Spanish Love Songs fait partie de ceux-là.

Après être passé à côté de leur précédent album Schmaltz en 2018 je me suis lancé à l’écoute de BFE par simple curiosité et je me suis fait totalement prendre dans les filets de ce groupe américain.

Il y a plusieurs choses que j’apprécie chez Spanish Love Songs : ce goût des mélodies qui me rappelle beaucoup Daria par moments, Routine Plan par exemple et notamment sa deuxième partie qui serait digne du répertoire des angevins. Il y a aussi la voix de Dylan Slocum avec toute sa fragilité qui me rappelle Greg Barnett de The Menzingers, ici c’est encore davantage prononcé, elle se révèle tremblante et, diable que c’est plaisant à entendre. Ce cocktail de mélodies et de riffs accrocheurs associés à une voix sensationnelle fait de Spanish Love Songs un groupe vraiment particulier à mon sens.

Pour revenir sur Routine Plan, le morceau qui ouvre l’album, il est juste super impressionnant par son accroche et permet de rentrer parfaitement dans l’album avec quelques phrases chocs : « so let me ruin my guts tonight » ou « Have you ever felt lower than everyone else?, I’m feeling lower than anyone else. If everything’s lower than everything else, I want to see how much lower we can go ». Chaque chanson possède ainsi quelques mots ou phrases forts qui restent ancrés, et ça c’est une force extrêmement rare chez un groupe.

La rythmique de Self-destruction (as a sensible career choice) est entraînante, associée aux guitares, ce morceau fait mouche, tout comme Beachfront Property, une chanson qui allie parfaitement des mélodies percutantes et des passages d’une mélancolie troublante.

Je disais que Spanish Love Songs me faisait penser à Daria sur Routine Plan je le ressens aussi sur Losers puis quelques minutes plus tard sur Losers 2, avec ce travail sur les mélodies et cette jolie basse en avant.

Les textes mettent en avant cette période si spéciale que nous vivons actuellement, pas vraiment de façon optimiste, attendant de toucher le fond avant de pouvoir refaire surface c’est l’idée que j’en ressort. Et on ressent de la douleur dans le groupe cela se transcrit sur Dolores, une chanson assez singulière pleine de tristesse et la voix tremblante de Slocum amplifie ces émotions.

 

Totalement conquis par ce groupe angelin, Brave Faces Everyone est un album qui tourne en boucle depuis que je l’ai découvert, l’un des meilleurs de l’année de toute évidence. A classer entre Jimmy Eat World et The Menzingers

 

 

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    Self Destruction

 

 

https://www.facebook.com/SpanishLoveSongs/

https://spanishlovesongs.bandcamp.com/album/brave-faces-everyone

 


vendredi 19 avril 2019

MASKED INTRUDER – III




MASKED INTRUDER – III
Pure Noise Records
4/5


« Quadricolor parce qu'il y a 4 couleurs primaires. » C’est en ces termes que Bruno VANDELLI avait voulu lancer la carrière du boysband de la saison 2 de Popstar en 2002. Au final, le groupe ne s'appellera pas "Quadricolor" mais "Whatfor » et finira dans le tout venant de la déchetterie de la culture musicale… tout comme ce pauvre Bruno qui n’était pas visionnaire pour un sou….
Mais voilà, 17 ans plus tard il faudrait le rappeler mon gars Bruno pour lui dire que c’était un génie et que les Quadricolor existent bien mais sous le patronyme de MASKED INTRUDER. Et oui, les Power Rangers du punk sortent leur 3ème album, sobrement intitulé « III ».

Blue, Green, Yellow et Red remettent donc le couvert avec cet LP de 12 titres. D’une bonne tenue avec peut-être une pointe de pop en plus, MASKED INTRUDER nous invite à partager leur univers avec toujours autant d’efficacité. Le tout marqué par la voix de Green qui n’est pas sans nous rappeler un Matthew CAWS de NADA SURF.

L’album s’ouvre avec « No Case » qui donnera le ton de cet opus. Les compositions même si elles semblent faciles sont d’une efficacité redoutable. Cet album s’écoute d’une traite et les morceaux s’enchainent bien. « All Of My Love » avec son riff d’intro en est le parfait exemple.

« Mine All Mine », « Just so you know » ou bien encore « Please Come Back to me » pourraient même nous faire rappeler un WEEZER de la grande époque.

Petit coup de cœur pour « Stay with me Tonight » qui représente bien ce qu’est MASKED INTRUDER : un crossover entre Punk et Pop.

MASKED INTRUDED a une nouvelle fois réussi à nous convaincre à travers un album très agréable à l’écoute même s’il faut rester vigilant car dans le temps cette recette peut un peu s’essoufler.


Herr KROMBACHER



MASKED INTRUDER EN 5 CLICS….

MASKED INTRUDER – No Case 
MASKED INTRUDER – Crime Spree
MASKED INTRUDER – First Star Tonight
MASKED INTRUDER – Beyond a Shadow of a Doubt
MASKED INTRUDER – I Don’t Wanna Be Alone tonight



samedi 23 novembre 2013

Reggie and The Full Effect – no country for old musicians





Reggie and The Full Effect – no country for old musicians
Pure Noise Records
5/10
Cela fait très longtemps que je n’avais pas écouté Reggie and the Full effect et je dois avouer que sans une pochette aussi drôle et un titre du même acabit je n’y serais jamais retourné. Dommage d’ailleurs que les deux n’aillent pas trop ensemble ça aurait pu être encore plus sympa mais comme quoi, comme disait Patròn de Loading Data, une pochette donne parfois envie d’écouter un album.
 Ce Mr T junior est tout simplement génial et rend hommage à cet immense acteur qui, mort trop tôt, n’a pas eu la carrière qu’il aurait mérité avoir… Non je rigole. Mr T est toujours en vie et quant à sa carrière, il restera à tout jamais Clubber Lang, l’homme à l’œil du tigre, son moment de gloire et référence pour tout sportif en soif de motivation et de victoires.
Pour rappel il y avait dans R&TFE Matt Pryor, ancien membre et leader des Get Up Kids, et surtout James Dewees, le clavier qui chantait aussi. Ce dernier est désormais tout seul aux commandes du projet et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il ne manque ni de fun ni d’humour.
Entre une intro amusante et des morceaux qui changent régulièrement de style, R&TFE arrive à accrocher l’oreille, notamment en début d’album, par sa grande variété passant de choses rock émo façon Alkaline Trio « super croc vs mega doosh »à des choses plus fusion « guerrera ». Cette diversité a aussi un revers de la médaille : il a tendance à nous perdre. Autre chose… il faut aimer le clavier, ce qui n’est pas trop mon cas mais force est de constater qu’il est assez bien utilisé même si parfois il y en a trop comme sur « gimme back my leg » qui annonce une série de morceaux finalement assez chiants comme « sundae booty sundae » même s’ils sont amusants dans les textes.

Il faut donc faire le tri dans cet album mais il y a tout de même quelques bons plans à commencer par le fun de la pochette et de certains morceaux… Il s’adressera  aux amateurs du groupe.

Mon titre préféré: super croc vs mega doosh