mercredi 16 juillet 2014

Rise Against - the black market

Rise Against  - the black market
Geffen
6.5/10
A partir de quel moment a t'on commencé à être déçu et désagréable avec Rise Against ? Au moment où ils ont sombré aux sirènes d'une major, au moment où ils ont commencé à remplir des stades ou au moment où ils ont fait plus de soupe que de bons morceaux ?

Toujours est il que les américains commencent à avoir une longue discographie (c'est le 7ème album) et c'est vrai que c'est un peu mon activité préféré que de cracher sur les groupes qui passent d'un label à une major pour se pourvoir après. Mais il faut avouer qu'à leurs débuts, Revolutions Per Minute fut l'une des meilleures sorties de Fat Wreck et Siren Songs... qui avait suivi sur Geffen était certes moins bon mais tenait quand même la barre. Par contre la suite s'est révélée vite formatée avec l'accent mis sur la (superbe) voix de Tim Mcllrath et le coté mélodique associé à la rage qui peut en découler.

Certes la voix de Tim emmène tout sur son passage car elle capable de nous emmener sur plusieurs styles mais ça tombe désormais trop souvent dans des clichés. Le coté mélancolique fonctionne toujours tout de même comme sur People Live here, belle ballade acoustique aidée par des violons. Le groupe conserve aussi son énergie et sa capacité a emballer ses morceaux comme autrefois (I don't want to be here anymore ou the great die off).

Rise Against fait donc du Rise Against et cet album ressemble à s'y méprendre aux trois précédents. On ne change pas une formule qui gagne et vu la dimension qu'a pris le groupe on aurait du mal à imaginer un retour en arrière.


Mon titre préféré:           The Great Die Off

vendredi 11 juillet 2014

7ème compile des Rêveries

Et voici en ce mois de Juillet 2014 le 7ème volet de la compile des Rêveries.
Elle se nomme GO AHEAD MAKE MY DAY, PUNK en référence à une réplique de l'inspecteur Harry.
On retrouve pas moins de 23 groupes allant du punkrock au hardcore et avec pour certains des inédits.

voici la liste des groupes :
Flying Donuts, The Decline !, Justin(e), Madjive, One burning match, Sna-fu, Castles, Alea Jacta Est, Guerilla Poubelle, No Guts No Glory, Interior Queer, Benghazi Truckers, Burning Lady, Not Scientists, The Traders, Napoléon Solo, MSL JAX, Dirty Fonzy, The Early Grave, Burning Heads, The Black Zombie Procession, Dissidence Radio et Jack & The Bearded Fishermen.




Pour l'écouter et la télécharger ça se passe ici, vous aurez aussi le droit au petit livret avec les infos sur les groupes...
http://0f1mylw4ab.1fichier.com/


Et puis il y a aussi la page Bandcamp :

mardi 8 juillet 2014

Pennywise - yesterdays


Pennywise - yesterdays
Epitaph Records
8.5/10
Aaaah Pennywise... On se souvient des embrouilles de 2011. Jim, le chanteur, après un clash avec Fletcher était parti pousser la chansonnette dans un nouveau projet : The Black Pacific avec lequel il a sorti un LP. Pennywise avait poursuivi l'aventure en s'octroyant les services de Zoli d'Ignite. Et comme un vieux couple qui se rabiboche Jim est rentré à la maison et aujourd'hui un 11ème bébé voit le jour.
C'est vrai que 11 ça commence à chiffrer et on se rapproche petit à petit de Bad Religion, leur maître absolu. Et dès le premier morceau un changement important est à noter, Pennywise sonne oldschool. Oldschool Pennywise faut-il comprendre, époque du premier album éponyme et aussi Unknown Road. Une rythmique dynamique mais pas très élevée accompagne What you deserve et Noise Pollution avec un son qui rappelle celui des débuts et notamment une guitare incisive. Restless Time et Violence never Ending accélèrent le rythme et se trouvent être efficaces. La suite de l'album est du même acabit avec des titres efficaces sans être ultra accrocheurs, on retiendra quand même Slow Down qui, avec un peu plus de folie aurait pu nous immerger totalement dans les 90's et rappeler au bon souvenirs des excellents titres d'About Time.
Yesterdays porte donc bien son nom et, au delà de sa pochette nostalgique, rappelle les grandes heures du groupes et notamment les 4 excellents premiers albums. Tous les fans de la première heure prendront donc du plaisir à l'écouter et se raviront du retour de Jim. L'aventure continue.

Mon titre préféré:           Slow Down


Je remercie Olivier de m'avoir éclairé sur cet album qui est en fait très spécial puisqu'il s'agit de morceaux composés il y a des années justement à l'époque des Unknown Road et compagnie, d'où le titre et ce style que j'ai pu, dans la chronique, caractériser d'old school. Les morceaux ont donc été composés il y a longtemps mais enregistrés cette année. Il s'agit donc bien d'un nouvel album avec de "nouveaux anciens titres". Si cette tirade peut s'écrire...

Au passage j'en profite pour faire un petit top 5 de mes albums préférés du groupe d'Hermosa Beach.

1. Full Circle (1997)

2. About Time (1995)

3. Pennywise (1992)

4. Yesterdays (2014)


5. Land Of The Free (2001)

mercredi 2 juillet 2014

Six Months Of Sun - and water flows



Six Months Of Sun - and water flows
8.5/10
Décidemment les groupes stoner sont inspirés ces temps-ci et diantre celui-ci est, une nouvelle fois Suisse. Encore un peu newbie dans le style je dois reconnaître que j'apprécie avant tous les grands classiques et qu'avoir vu Red Fang, Karma To Burn ou Monster Magnet m'a permis d'apprécier encore plus ce mouvement.
Six Months Of Sun a la particularité d'être un trio uniquement instrumental et par là même je suis directement influencé pour lui trouver une ressemblance toute frappante avec Karma To Burn. Le son est puissant, ça groove et c'est subtilement entraînant. Il y a certes peu de titres mais suffisamment pour se donner une idée claire du groupe. J'apprécie particulièrement Coyote Paranoïa au rythme lent mais envoûtant et Lightning Bird avec une basse joueuse et envoûtante.
Certes un peu de chant pas ci par là aurait apporté un petit plus, un peu moins de redondance mais l'ensemble reste parfaitement cohérent. Le format choisi est finalement idéal pas trop long pour éviter ce phénomène de redondance et pas trop court pour quand même en profiter agréablement.

C'est donc un excellent petit album de 8 titres, téléchargeable à prix libre ce qui devrait inciter les curieux à se jeter dessus. On appréciera aussi leur nouvel artwork sur leurs t-shirts signé Jim Bob Isaac (red fang Kverlertak, Orange Goblin...).


samedi 28 juin 2014

The Early Grave - be here before you disappear


The Early Grave - be here before you disappear
Delete your favorite records / José records / Blackout Prod /AMT
8/10
Jeune groupe d'Epinal The Early Grave joue un subtil mélange entre punkrock, rock  à grosses guitares et powerpop, il rappelle aussi bien les voisins de Flying Donuts que RAVI ou encore Second Rate. En fait le groupe fait preuve de beaucoup de talent lorsqu'il s'agit de composer de belles mélodies au point que les 9 titres de ce court album passent très rapidement. Jamais le groupe ne part dans les extrêmes : jamais trop punk ou trop rapide et de l'autre coté c'est certes mélodique et parfois pop mais sans jamais devenir trop mièvre ou trop facile. The Early Grave navigue au milieu. Et il navigue bien.
Le duo 8 hours a day et good as you débute ce mix entre album et EP avec un punkrock mélodique plutôt frais. La batterie est joueuse et on sent que le groupe maîtrise bien les ficelles du style. les deux morceaux se complètent et s'enchaînent si bien que lors des premières écoutes je n'avais pas remarqué que j'étais passé au second morceau. Just get used to it se révèle plus nerveux avec des chœurs plus agressifs et j'aime aussi le titre  Running out of time le plus mélodique peut être aux accents de Samiam si l'on excepte les chœurs un peu trop rugueux. Boxes est le morceau qui me plait le plus. J'aime les mélodies dessus, le refrain pop / college rock et le jeu de batterie bien senti

La pochette est belle et semble, si je l'observe bien, représenter un vieil appareil polaroïd, le digipack est joli aussi. Voici donc 9 titres pour un bon album qui révèle ici un groupe prometteur sur lequel il faudra compter à l'avenir.

Mon titre préféré:           Boxes



mercredi 25 juin 2014

compile toulousaine

Jolie compile réunissant plus de 30 groupes toulousains (Alea Jacta Est, Sidilarsen, Brassens Not Dead, Scarecrow...) est disponible gratuitement ici


mercredi 18 juin 2014

Lindbergh - s/t


Lindbergh - s/t
Not A Pub Records
8/10
des cendres de Subcity Stories, Lindbergh a, dans un premier temps, sorti un EP sous le nom de Gordini avant de prendre le nom de l'aviateur qui fut le premier à rejoindre New York et Paris. Un patronyme idéal pour un groupe qui explore un indie rock tendance émo  un peu à la manière de certaines formations de Jade Tree ou Dischord.

9 titres composent l'album pour un total de  38 minutes. Et très rapidement Lindbergh nous emmène dans son univers mélodique riche qui permet de voir que ses membres sont aguerris, en effet le trio Toulousain est pour le moins technique avec notamment une batterie très rigoureuse. La voix est très typée, assez claire (rappelant Sensefield) et elle devient très intéressante lorsqu'elle s'énerve. Sur la durée je trouve cependant que le chant manque de diversité et le phrasé devient répétitif (the atom boy's diary), heureusement la structure de certains morceaux fait que cette redondance ne devient pas trop pénalisante (5 12 32). C'est intéressant aussi de voir le groupe partir dans des explorations sonores comme sur la fin de Comorian sky, qui laisse entrevoir le même genre de performance en plus grande durée sur leurs concerts. J'adore la "complexité" de certains morceaux comme winters of gold qui démontrent pleinement l'envie de se faire plaisir, de trouver la bonne mélodie, la bonne montée. Le passage d'un sentiment à un autre.


La pochette est épurée, simple mais efficace laissant plusieurs interprétations à l'iconographie. Le son est vraiment très bon d'autant plus qu'il est enregistré par Steve, le chanteur et guitariste qui a vraiment fait un bon boulot.

Lindebergh sort donc un très bon premier album plein de promesses dans un registre pas facile d'accès qui mérite d'être écouté un bon nombre de fois pour être apprécié et maîtrisé, si toutefois on le peut, pleinement. Je pense que l'expérience live et son déluge sonore doit vraiment valoir le déplacement.

Mon titre préféré: Comorian Sky