Ok le clip n'est pas récent mais c'était aussi le moyen de parler des Toulousains et de leur tournée au Japon et au passage de mettre leur superbe affiche...
dimanche 5 février 2017
vendredi 3 février 2017
NINE ELEVEN – Sentinels
NINE ELEVEN –
Sentinels
Bad Mood rcds, Désordre Ordonné, Dingleberry rcds, Don't Trust The
Hype, Emergence rcds, Epidemic rcds, Grain of Sand rcds, Guerilla Asso,
Hardcore 4 Losers, I Corrupt, I For Us, Sieve & Sand rcds, Trivel rcds,
Ugly & Proud rcds, Unlock Yourself rcds, World Appreciated Kitsch rcds
& Nine Eleven Conspiracy
9 /10
Nine Eleven est juste un groupe hors norme, un
groupe énorme par sa générosité et son ouverture qui en 10 ans a exploré et
innové. Durant tout ce temps il a su conserver une ligne de conduite des plus
remarquables et ce malgré de nombreux changements de line up.
Et voilà la
bête de retour fin 2016 avec un album concept d’un seul morceau de plus de 33
minutes. Principe original (on se souvient aussi de The Decline de NoFX) mais aussi casse-gueule, le groupe n’en est pas à son coup
d’essai car 24 years le
précédent album, qui remonte à plus de 3 ans et qui portait déjà aussi la
signature originale du duo Nine Eleven /
Amaury Sauvé, était inspiré de la pièce de théâtre Faust de Goethe.
Sentinels se révèle en très peu de temps d’une
richesse impressionnante, l’apport de violons par exemple qui subliment
certains passages de cet album ; il sent aussi fortement la patte d’une
très grande pointure : Amaury Sauvé
et son Apiary Studio.
Clairement
la scène française, dans ce registre, est créative et talentueuse, ainsi on
rapprochera les manceaux de Birds In Row
mais aussi Past pour cette
expression d’une musique lourde, puissante et pénétrante.
Il n’y a pas
grand-chose à reprocher à Sentinels,
peut-être quelques passages difficiles d’accès et les contraintes du concept
qui fait qu’il n’y a qu’un seul titre ce qui fait qu’on le commence toujours au
début et qu’on part pour une expérience d’une demi-heure. Mais quelle claque !
Au-delà de
tout ça, le groupe s’implique aussi politiquement puisque les bénéfices vont
vers un groupe autonome français d’aide pour ceux qui s’engagent dans des
luttes. La grande classe quoi !
J. NeWSovski
A classer entre Birds In Row et Aussitôt
Mort
mercredi 1 février 2017
Jordan de KROD records A T'Il Bon Goût ?
Jordan, Big Boss du label toulousain KROD Records (Keine Rose ohne Dornen), déniche depuis plus de deux ans de super talents et possède déjà en très peu de temps un catalogue aussi varié que riche de talents (Fire AT Will, Colour Me Wednesday, Quitters, Earl Grey...)
Il a bon goût ça se sent déjà mais apprenons-en tout de même plus sur lui !
Ton groupe culte ?
mardi 31 janvier 2017
dimanche 29 janvier 2017
GRAND TERMINAL – Trompe l’œil
GRAND TERMINAL – Trompe
l’œil
Dingleberry Records, Upwind Production, Suck&Cut, Ours, L'artiisant, Voyou Records et Imago7/10
Je ne peux
qu’être admiratif du superbe artwork de cet album avec sa magnifique
illustration en noir et blanc. Le groupe de Bourg en Bresse sort ici son
premier album après une démo sortie en 2012. Le quatuor est formé d’anciens
membres de Tobaïas et d’ISP. J’ai toujours beaucoup aimé ce
dernier surtout sur scène où le groupe a toujours fait preuve d’une grande
intensité.
Grand Terminal évolue dans un autre registre, un
mélange de rock indie et d’émo le tout chanté en français. Il y a 9 titres qui
composent Trompe l’œil, ils mettent en avant des textes bien
écrits portés par des mélodies prenantes. Le rythme n’est pas très rapide mais
il permet d’imprégner une ambiance quelque peu mélancolique qui est commune à
quasiment tous les titres dont l’homogénéité est flagrante. Certes le débit du
chant est assez répétitif mais il permet de mettre en avant une plume plutôt
habile, notamment sur Frustration.
On est d’ailleurs tout de suite attentif à l’écoute des textes de chaque
morceau se laissant prendre dans l’atmosphère musicale derrière.
Malgré ce plaisir
je trouve pourtant que Trompe l’œil manque de
variations que ce soit dans la rythmique et dans le chant, cela permet certes
de faire un album compact qui s’écoute comme une entité mais quelques titres
différents, plus rapides ou au chant plus varié auraient permis de rendre cet
album meilleur (même si c’est un peu le cas tout de même sur Faire son temps). Ce n’est que mon humble
avis, il ne sera peut-être pas partagé. A suivre en tout cas sur la prochaine
production.
A noter le
joli travail du Warmaudio où a été
enregistré l’album, le studio signe encore une production impeccable.
Titre préféré : L’immédiat, l’éphémère
J. NeWSovski
A classer entre Central Express et
Vulgaires Machins
samedi 28 janvier 2017
jeudi 26 janvier 2017
CID – action (ep)
Voici le
premier album de CID que l’on va
peut-être considérer comme un long EP de 8 titres pour 18 petites minutes, ce
qui fait tout de même un ratio sympathique pour chaque chanson.
On perçoit
tout de suite à travers la pochette l’esprit dans lequel va se diriger cet EP
et par là même l’état d’esprit du groupe. Ça me plait bien et me fait tout de
suite penser aux Lillois de Stupid
Karate pour ce côté décalé, fans des séries B.
ACTION c’est une belle pochette, du clip
avec Jean Claude Van Damme et une intro de Gasoline
avec le discours de ce dernier dans Street Fighter. Respect les gars, il faut
avoir les couilles de poser un extrait de ce film sur son premier opus, autant
dire qu’on est loin du chef d’œuvre, même dans sa catégorie. CID envoie du gros
musicalement avec un hardcore punk qui déménage que ce soit Regeneration ou Break
The Rules, ça joue vite, c’est gueulé et même si la voix n’est
pas extraordinaire l’ensemble est super efficace. Je pense même que sur scène
ça doit être énorme.
Le seul
reproche que je pourrais faire c’est qu’avec leur thème les gars n’aient pas
plus poussé le concept plus loin et mettre davantage de samples sur les
morceaux. Les citations de JCVD c’est quand même la grande classe et ponctuer
ces morceaux avec le serait encore plus ! Ce sera pour le prochain opus
certainement !
J. NeWSovski
A classer entre Stupid Karate et
Crossing The Rubicon
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