samedi 11 juin 2016

THE DENYALS – Däs Dos



THE DENYALS – Däs Dos
Air Ape Inc Record
7/10

The Denyals est un jeune groupe Lillois qui vient de sortir son deuxième LP après un premier album éponyme de 10 titres sorti il y a 3 ans.
The Denyals sonne comme un groupe anglais avec le son de guitare qui va avec et l’irrévérence dans le chant rappelant la scène de 77 mais aussi la vague punk garage qui a suivi (what could stereo do ?). Sur des rythmiques énergiques sans être trop rapides le trio envoie dix titres plaisants au son un peu crade tout en sachant aussi produire des chansons plus mélodiques comme Fancy Town ou The ballad of Liliane and Nuno.

The Denyals est un très bon groupe de rock’n’roll, bien possédé par sa musique aux influences certainement multiples qui rappelle un grand nombre de groupes qui ont bercé mes années lycée (New Christs…). J’aime bien leur son très garage et leur folie.

Morceau préféré : What Could stereo do ?





vendredi 10 juin 2016

MADJIVE - We're clear

Nouveau morceau des copains de Madjive, ce n'est pas un clip mais ça s'écoute tout seul quand même !



jeudi 9 juin 2016

Compilation - ça tire !

Le label Québecois Thousand Islands Records (j'adore leur logo) vient de sortir une compile avec l'émission de radio punkrock ça tire!

19 groupes canadiens et 3 groupes français pour un ensemble bien sympa. C'est à prix libre sur bandcamp...





lundi 6 juin 2016

Quentin de Fire At Will A-T'Il Bon Goût ?

Quentin est le chanteur de Fire At Will, l'un des groupes de hardcore punk les plus excitant de la scène française, il a aussi monté il y a quelques années Eternalis Records label hardcore au sens large. Il y a quelques semaines Life Goes On, le deuxième album du groupe est sorti. L'occasion de se pencher sur ses goûts 

Ton album culte ?

dimanche 5 juin 2016

RECIDIVE / CLOACA – split ep



RECIDIVE / CLOACA – split ep

J’ai reçu ce split des copains Messins de Recidive et leurs cousins canadiens de Cloaca il y a de nombreuses semaines, mais son écoute à volume élevé aurait pu me valoir un arrêt de travail pour une perforation des tympans. Il s’agit ici de la rencontre entre deux groupes qui débordent d’énergie ça se sent sur ce split et ça doit éclater aussi sur scène.

Je n’ai pas tout le bagage et la culture du crust et du hardcore rapide mais il n’est pas dur de constater que Recidive ne fait toujours pas dans la dentelle ni la finesse. Ça joue donc très très vite avec un son de garage et un chant bien gueulé (Graouly) mais de façon assez surprenante le groupe sait aussi poser le rythme (Grolet on Fire) et surprendre avec Migraine un titre qui doit mettre le batteur sur les rotules. Et même si l’écoute est intense ces 4 titres sont une bonne surprise.
Cloaca quant à lui est un groupe canadien de Montréal qui envoie du gros et du très lourd à grands coups de murs de guitares. Le chant et puissant et fait mal. Le déluge sonore doit vraiment être intense sur scène. Je suis un peu moins fan mais le groupe fait quand même bien le boulot.

Un split court (12 minutes pour 7 titres) mais qui est une vraie barre d’énergie et un défouloir sonore. On peut dire sobrement que ça envoie du gros. Amateur de hardcore, trash et crust ce split sera parfait pour vous.



vendredi 3 juin 2016

NOTHING - Tired of tomorrow



NOTHING - Tired of tomorrow
7 / 10 

A l'occasion d'un deuxième album au nom énigmatique mais non dénué d'humour "Tired of tomorrow", les Américains de NOTHING font bonne impression. Si le groupe originaire de Philadelphie avait sorti en 2014 un album relativement quelconque, il passe la vitesse supérieure sur ce second essai. La force du groupe de Dominic Palermo, ce sont avant tout des mélodies solides, accrocheuses, immédiates, entre mélancolie et plénitude. Les arrangements sont soignés, les harmonies vocales mises en avant, sur une musique lente qui repose sur un mur de guitares très shoegaze.
La power pop de NOTHING fait notamment mouche sur l'excellent single "Vertigo flowers" qui rappelle le meilleur de FOO FIGHTERS ou de the POSIES. Les Américains alternent avec brio les morceaux très noisy et d'autres plus délicats portés par la douce voix tout en réverb' de Palermo. Le groupe se laisse parfois aller à quelques facilités, comme ce solo dispensable sur un titre pourtant marquant et tout en finesse "The dead are dumb".

Attachante de bout en bout, cette deuxième production de the NOTHING oscille entre sourire et mélancolie, un groupe à suivre de près...

Une chronique de Mr Caribou

Meilleur titre : Vertigo flowers



mercredi 1 juin 2016

WAKE THE DEAD – Under the mask



WAKE THE DEAD – Under the mask
Demon Run Amok
9.5/10
Je me souviens des toutes premières productions du groupe marseillais. Cet aspect prometteur dans un secteur pas mal emprunté. Avec un nom issu du deuxième et merveilleux album de Comeback Kid, les références étaient annoncées de façon directe, sans virage avec risques et périls.
En 6 ans le groupe n’a pas chômé avec plus de 260 concerts dans 30 pays différents, on peut même dire qu’il s’est vraiment rôdé sur scène.

Avec ce Under The Mask, Wake The Dead a clairement franchi une étape en devenant bien plus intense et immersif (cold thing) prenant l’auditeur dans ses filets et malgré des compos parfois longues on ne peut s’en échapper. Les marseillais imposent aussi une richesse assez rare en intronisant notamment du piano en clôture de morceaux comme sur Black Cat ou en maîtrisant la bête qui sommeille en eux comme sur Loyal Angels avec un parfait contrôle d’une puissance qui transpire.
Avec son joli sens de la composition, Wake The Dead est définitivement un groupe possédé par sa musique qui lui sert de délivrance et quand on se prend dedans c’est joli et fort (Forget The Heroes). Le tout est porté par un son impeccable et puissant ainsi qu’une belle maîtrise technique. Un sans-faute !

Wake The Dead fait partie de ce cercle de groupes comme The Prestige ou Birds In Row évoluant dans un hardcore moderne, la France possède un joli vivier de groupes talentueux jouant un style intense et possédé qui n’hésitent pas à s’exporter.

Pas toujours facile d’accès pour un non initié, Under The Mask n’en demeure pas moins une sacré belle surprise et un grand album qui s’avère indispensable à tout fan du style.