Pour les nostalgiques des années 90 et de la scène de Seattle, les Suisses d'Hathors vont vous faire plaisir !
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jeudi 11 mai 2017
lundi 17 avril 2017
SAFE STATE – S/t (EP)
SAFE STATE – S/t
(EP)
Straight and Alert Records
3.5/5
Safe State
est un jeune groupe helvète formé en 2015 et qui balance un hardcore old school
qui me rappelle un peu Gorilla Biscuits
tout en étant plus contemporain et moins rapide. Les gars viennent de groupes
plus ou moins renommés tels Coldburn,
Cataract ou Keep Talking. En tout cas la mayonnaise prend rapidement avec des
titres puissants, rapides et énergiques, j’apprécie particulièrement Truth Hurts d’une efficacité redoutable.
Seulement 11 minutes mais un vrai défouloir. Le genre
de groupe qu’il est super intéressant de voir en live.
J. NeWSovski
jeudi 16 février 2017
Clip - CAPITAL YOUTH
Capital Youth, mon coup de cœur Suisse de ce début d'année vient de sortir un clip de Where You Are issu de leur premier EP Lemonade.
dimanche 12 février 2017
CAPITAL YOUTH – lemonade (EP)
CAPITAL YOUTH – lemonade (EP)
Roosevelt Records
4.5/5
Je suis tombé par le plus grand des hasards sur cet EP par le
biais de liens que relaient des groupes que d’autres groupes relaient… Bref
sans rien connaître de Capital Youth
j’ai été charmé par l’écoute Lemonade.
En farfouillant plus sérieusement j’ai découvert que le
groupe est Suisse, de Genève et est
formé de 4 membres, il s’agit ici de leur première production. Je dois avouer
que ça m’a surpris, j’aurais bien plus vu un groupe de Philadelphie avec un bon
background derrière.
Chinatown, qui a la
lourde tâche de commencer l’EP, est un morceau explosif avec une rythmique
hyper tonique. Le chant est assez singulier dans ses intonations et sa façon de
se placer. Where you are sonne très The Hives de par sa rythmique et son son de guitare, aussi forcement
à Randy peut être pour le côté
mélodique du titre. In a Maze est aussi un très bon morceau, très
rapide, un peu fou qui peut aussi faire par moments penser à The Strokes. Moving On est moins énergique et moins
percutante mais met en avant des mélodies bien écrites, quant à Without you, le morceau
qui conclut, il se révèle aussi très rythmé, simple mais efficace.
Jolie découverte que ce
groupe Suisse. Un punkrock garage mélodique du plus effet dans son rythme et sa
simplicité. Vivement la suite.
J. NeWSovski
samedi 21 janvier 2017
Clip - HELLO MY NAME IS
Hello My Name Is est un groupe de Lausanne en Suisse qui balance du bon punkrock façon Charly Fiasco et Guerilla Poubelle. J'ai encore perdu raison vient juste de sortir en clip.
mercredi 17 février 2016
Interview Meltdown
Jeune groupe suisse qui a sorti l'an passé un premier album remarqué aux références multiples Meltdown risque fort de faire beaucoup parler de lui à l'avenir. Petite interview, histoire d'en savoir plus.
· Pouvez
vous me dire d'où vient votre nom de groupe ?
mercredi 23 décembre 2015
Kabak - Avu
Kabak - Avu
whoreshipping dead cows
5/10
Kabak, joli palindrome pour
désigner ce groupe Suisse de Fribourg à ne pas confondre avec la merveilleuse
Freiburg en Allemagne. Les quatre membre de Kabak viennent de Nihil, Lysergic
Sunshine et Favez, c'est d'ailleurs ce dernier groupe qui m'a donné envie
d'écouter ce nouveau groupe helvète. Favez est un énorme groupe méconnu qui a
sorti des albums extraordinaires ( Old and strong in the modern times ou bien
From Lausanne, Switzerland). On retrouve donc Frédéric à la batterie qui
officiait au même poste et qui envoyait sévère pour peser mes mots.
Première chose, j'aime beaucoup
l'artwork d'une sobriété exemplaire ainsi que ce joli logo simple, donc parfait
!
Musicalement quand ça démarre c'est
plutôt bien fait avec une belle ambiance et un petit synthé qui trouve sa
place. J'aime aussi la guitare un peu aérienne. Par contre quand le chant
arrive c'est la douche froide... Je dois avouer, hélas, que je n'adhère pas du
tout à la façon de chanter de Gilles.
Le chant en français est, je pense,
important pour les suisses qui souhaitent mettre ne avant leur spécificité
linguistique, c'est le cas aussi pour les québécois, mais les sonorités ne
rendent parfois pas hommage aux textes et c'est le cas ici. Un chant en anglais
aurait certainement mieux rendu mais la façon dont le chant est posé me dérange
aussi fortement et ne s'accorde pas, à mon goût, à la musique. Car les morceaux,
si l'on fait abstraction du chant, sont plutôt frais et plaisants rappelant quelques
groupes de rock indé et des sonorités américaines faisant voyager et créant une
belle atmosphère (pantois).
Morceau préféré : Marais
mercredi 11 novembre 2015
Meltdown - Boobs are for heroes
Meltdown - Boobs are for heroes
Kreativ Klam / Suisa
9/10
J'ai posté il y a quelques semaines
un clip de Meltdown qui servait de
préambule à cet album, un très bon morceau bien mis en image.
L'album vient quant à lui tout
juste d'arriver et je dois dire que pour un premier il est vraiment bien
soigné. L'artwork est superbe et signé Mat
St-Amour qui a fait un travail terrible, j'adore les comics et là,
évidemment, j'accroche direct. Le livret est dans le même esprit avec la typo qui
va avec. Un très bon point pour commencer. Par contre il y a un truc qui me
pique les yeux de façon très très violente c'est la collection de sponsors qui
s'accumulent à l'intérieur. Que ce soit Peavey,
Sabian pour n'en citer que deux
parmi les 12, ça me fait mal de voir des marques dans un album de musique qui
plus est de rock au sens large, aussi sympas soient-elles. Je pense qu'en 2015
on peut sortir un album sans avoir 12 sponsors à l'intérieur pour faire leur
promo...
Partons sur la musique et les 11
titres qui composent ce premier opus. Première chose, Meltdown est un groupe bien couillu parce que pour placer un titre
qui approche les 8 minutes en ouverture (Tales of the
intergalactic sandwiches) il faut être sûr d'accrocher le
chaland. Mais ce morceau est bon et place une atmosphère plaisante avec des
paroles rigolotes et surtout une rythmique entraînante. Le chant est poussé et
rappelle quelques formations hardcore.
Il va être d'ailleurs peu évident
de classer Meltdown car les Suisses mélangent beaucoup de choses,
on pourrait donc parler de fusion entre du punk, un peu de hardcore, du groove
et des éléments de métal. Un gros fouillis peut-être mais qui tient bien la
route car les titres qui se succèdent évoluent déjà dans des durées plus raisonnables
(3-4minutes) et balancent énormément de groove notamment grâce à des lignes de
basse très sympas et un chant super varié. Il suffit d'écouter Foolish Soul
pour se rendre compte du groove et de la fusion des influences du groupe ainsi
que la variété dans son panel. J'ai d'ailleurs parfois l'impression d'entendre
du Downset du Shootyz Groove voir même
du Suicidal Tendencies.
Au fur et à mesure de l'avancée des
titres je me rends compte qu'il n'existe pas, ou plutôt, plus, de groupes comme
celui-ci qui mélangent beaucoup de choses mais en le faisant bien... Et cette
écoute est vraiment agréable et touchera je pense un spectre très large de
personnes.
Boobs are for heroes est un album très original, parfait mélange
entre punk, hardcore, métal et groove. Avec l'énergie qu'il dégage sur disque Meltdown
promet de belles choses en concert.
Morceau préféré : Foolish Soul
samedi 19 septembre 2015
Clip - Meltdown
J'ai reçu ça cette semaine, un énième groupe de Lausanne, un clip un peu long mais qui s'écoute bien. Il s'agit du morceau Gangbang Cartoon box issu de l'album Boobs are for heroes qui vient de sortir.
lundi 17 août 2015
Hathors - brainwash
Hathors - brainwash
Noisolution
8.5/10
Et voici, enfin, le deuxième album
des Lausannois qui fait suite à un
premier sorti en 2011. C'était une belle découverte à l'époque avec un son
nerveux, mélangeant de nombreuses influences des 90's, du gros rock à la Motörhead et du stoner façon QOTSA, manquant parfois de personnalité
cependant.
Brainwash se présente avec une pochette qui rappelle directement
la scène de Seattle, le Bleach
de Nirvana et Louder Than Love de Soundgarden en particulier. Le trio l'a enregistré tout seul avec l'aide
de JC Pache puis l'a fait mixer par John
Agnello (Sonic Youth, Dinosaur Jr) et c'est vrai que le son est parfait.
L'entrée en matière se fait avec Angry Vampire
qui rappelle la fureur de Bleach, c'est
un bon morceau mais la crainte de trouver un album trop influencé par le groupe
de Seattle commence à se faire sentir. Cependant Hathors a l'intelligence et désormais la maturité de s'écarter
quelque peu de ses influences en proposant des morceaux plus personnels et plus
mélodiques (Everynight, Holding Hands
ou Hit Me).
La voix de Marc est toujours aussi singulière et possède un grain éraillé
proche de Cobain lorsqu'il la pousse
et je l'aime aussi beaucoup en chant "classique" ce qui ne sera pas le
cas de tout le monde je pense.
Cet album se veut plus poussé que
le précédent alternant brûlots rock grunge à la limite du punk parfois (Brainwash) avec des titres calmes,
mélodiques voire parfois aériens, comme New
York et ses 7 minutes ou Deep Blue Ocean très poétique. Par là Hathors se démarque et crée sa propre
identité, mélange de rage et de douceur.
Brainwash se veut donc un album complet, long et varié qui conforte et
impose encore un peu plus un groupe encore trop méconnu.
Morceau préféré : Deep Blue Ocean
mardi 6 mai 2014
The Brats – scaring the girls
The Brats – scaring the girls
Sous
un nom assez répandu (il y a un groupe New Yorkais et un vieux groupe danois
qui s’appellent aussi comme ça) se cache un groupe composée de 4 jeunes filles.
The Brats sort son premier album 9
titres qui se présente dans un très bel artwork sérigraphié.
Sur
le premier morceau (calamity) on retrouve la formule
qu’ont empruntée les Donnas la décennie
précédente à savoir un punkrock simple et efficace aux inspirations ramonesques
avec plusieurs voix en même temps et une rythmique pas très rapide. Les
morceaux suivants diffèrent et se posent davantage sur la longueur et dans le
traitement des mélodies, me faisant vraiment penser aux groupes des années 90
qui mélangeaient rock, noise et punk. Et si je dois prendre des références
féminines je parlerais de Babes In
Toyland et des premiers L7.
Touchant vraiment à tout les Brats embrassent
l’indé mélodique de bonne facture avec notamment Fire
Fire Come ou le bruitiste avec Cerbère.
Difficile
donc de cerner la personnalité du quatuor helvète qui ne livre pas un album
homogène mais 9 titres où l’on ressent des influences multiples qui me rappellent
les bonnes choses des années 90.
Mon titre préféré: calamity
Merci au passage à Seb de Nova express pour la découverte
samedi 30 novembre 2013
Disagony – venom dish
Disagony – venom dish
Snowhite
8/10
Disagony nous embarque dans la Delorean de Marty Mc Fly, programmée
sur un retour direct dans les 90’s en pleine vague noise/punk couramment nommée
aussi grunge. Disagony c’est pour
moi un mélange de L7 et de Hole. La comparaison est facile car
d’une part c’est une chanteuse et de l’autre sa voix se rapproche de Courtney Love et de Donita Sparks. Au niveau du son on
reste dans le même registre avec un beau mur de guitares. « Unburied
from sand » « tender revolver »
ou « cut » pourraient
sortir de Hungry For Stink de
l’album des californiennes, avec une touche de modernité stoner en plus. « Spirit
mechanism » rappelle aux heures les plus calmes de la fin
de Hole et aux débuts de la carrière
solo de Courtney Love. Une belle ballade, mélodique où le timbre de voix fait
des merveilles. « Forever Fool » est
du même acabit, une superbe ballade qui termine l’album de belle manière et qui
montre à quel point le groupe maîtrise la mélodie. « Stop
rewind » démarre sur une intro dans la plus pure tradition
de Hole, le reste du morceau est un peu plus complexe dans un
style plus indé avec un son de gratte un peu plus crade mais force est de
constater que pour l’instant ça marche et pour quelqu’un qui n’aurait pas connu
les 90’s je pense qu’il y a moyen de prendre une petite claque.
Après il y a des choses qui, pour
moi, marchent moins bien, des morceaux qui sonnent trop pop « wild generation y » ou « insobriety » sur lesquels on
regrette que le mur de guitares se soit fissuré.
Et dans tout ça, après avoir bien
re-brassé deux des groupes grunge féminins américains les plus influents (pas
de référence aux Babes In Toyland même si on pourrait…), on découvre que Disagony est un groupe suisse. Putain
ces Suisses sont vraiment retors en musique ces dernières années ! Je
passe sur les Nostromo, Favez et compagnie mais je pense à Archers and Arrows,
Hathors et j’en oublie certainement un bon nombre. L’air helvétique semble être bien chargé en ce moment ce qui nous
permet d’avoir des voisins qui s’éclatent pas mal.
Et dans tout ça Venom
Dish, le premier album de Disagony,
qui s’est réfugié dans une jolie pochette avec une femme nue (est-ce la
chanteuse ?) est un bel album que je prends plaisir à écouter et que je
réécouterai encore dans plusieurs mois avec autant de plaisir je pense. Amenant
son lot de nostalgie et de mélancolie tout en permettant un bon lâchage de
chiens.
Mon titre préféré: forever fool
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