Hathors - brainwash
Noisolution
8.5/10
Et voici, enfin, le deuxième album
des Lausannois qui fait suite à un
premier sorti en 2011. C'était une belle découverte à l'époque avec un son
nerveux, mélangeant de nombreuses influences des 90's, du gros rock à la Motörhead et du stoner façon QOTSA, manquant parfois de personnalité
cependant.
Brainwash se présente avec une pochette qui rappelle directement
la scène de Seattle, le Bleach
de Nirvana et Louder Than Love de Soundgarden en particulier. Le trio l'a enregistré tout seul avec l'aide
de JC Pache puis l'a fait mixer par John
Agnello (Sonic Youth, Dinosaur Jr) et c'est vrai que le son est parfait.
L'entrée en matière se fait avec Angry Vampire
qui rappelle la fureur de Bleach, c'est
un bon morceau mais la crainte de trouver un album trop influencé par le groupe
de Seattle commence à se faire sentir. Cependant Hathors a l'intelligence et désormais la maturité de s'écarter
quelque peu de ses influences en proposant des morceaux plus personnels et plus
mélodiques (Everynight, Holding Hands
ou Hit Me).
La voix de Marc est toujours aussi singulière et possède un grain éraillé
proche de Cobain lorsqu'il la pousse
et je l'aime aussi beaucoup en chant "classique" ce qui ne sera pas le
cas de tout le monde je pense.
Cet album se veut plus poussé que
le précédent alternant brûlots rock grunge à la limite du punk parfois (Brainwash) avec des titres calmes,
mélodiques voire parfois aériens, comme New
York et ses 7 minutes ou Deep Blue Ocean très poétique. Par là Hathors se démarque et crée sa propre
identité, mélange de rage et de douceur.
Brainwash se veut donc un album complet, long et varié qui conforte et
impose encore un peu plus un groupe encore trop méconnu.
Morceau préféré : Deep Blue Ocean
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