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vendredi 21 avril 2017

WELCOME NOISE – Marathon



WELCOME NOISE – Marathon
Opposite prod / Traquenard Prod / Est ce que le public est content ?
7.5/10

Welcome Noise est un groupe d’Orléans monté il y a 6 ans en parallèle de Béèleska, groupe de skapunk, comme son nom l’indique.

Je dirais que Welcome Noise joue du punkrock influencé par les groupes des années 90-2000 dont pas mal viennent aussi d’Orléans à savoir les Gravity Slaves, Keneda, Fake Hippy, Shaggy Hound… Soit du noisy punk aux mélodies fines et subtiles.
De jolis morceaux parmi lesquels je note contrarié ou The Laying elderly et le reflet de travailler des mélodies (Red Night) tout en bousculant aussi un peu le public avec des titres plus incisifs et rentre-dedans comme Cold Alcohol Silence.

La jolie pochette et le titre Marathon cachent aussi un parcours qui fut visiblement compliqué pour sortir cet album. Les enregistrements datent d’octobre 2014 et mai 2015 pour une sortie de toute évidence récente, ce qui laisse peut-être entrevoir de nouveaux titres. Je reviendrai juste pour féliciter le superbe artwork de Jean Michel Ouvry qui a réalisé un digipack sublime.


J. NeWSovski

Titre préféré :                     Contrarié

https://www.facebook.com/welcomenoise/



vendredi 7 avril 2017

POLAIR – Injustice / disasters



POLAIR – Injustice / disasters
Opposite Prod
8/10

L’album est sorti il y a quelques mois mais il est toujours intéressant d’en parler tant il est riche musicalement. Difficile déjà dans un premier temps de classer le groupe Orléanais. Plutôt hardcore comme sur les premiers morceaux, plus punk comme sur la seconde partie de l’album ? Bref complexe.

En effet entre Sara Jihad Paul hargneux et habité ou White song percutant au chant rugueux qui rappelle jusqu’à Alea Jacta Est de par sa rythmique mais aussi le chant au phrasé très rythmé. Born Dead navigue dans les mêmes eaux tout en explorant des sonorités inédites.
With Perseverance et The Assessment rappellent quelque part Nine Eleven pour l’alliage de la puissance et des mélodies.

Mais Polair n’est pas un groupe qui se cherche, plutôt un groupe tiraillé qui sait fusionner ses influences. Et à l’écoute des 8 titres on voit qu’il n’est pas juste là pour la figuration.

Au passage je trouve que la pochette est superbe, peut-être je pourrai lui reprocher seulement le manque de lisibilité du nom du groupe.

J. NeWSovski
Titre préféré :                     White song




mercredi 22 mars 2017

BURIED OPTION - Share Once More (EP)



BURIED OPTION  - Share Once More (EP)
Opposite Prod / Chanmax records / Urgence Disk Records / Blackout Prod / Frisbee Records / Temple Garden Records
3.5/5

Cela fait désormais plus de 4 ans que Buried Option s’est formé et, petit à petit, pas après pas, le groupe grandit et propose un punkrock indie de plus en plus inspiré et personnel.

Ce nouvel EP, leur 3ème, vient confirmer cette tendance avec trois titres qui rappellent des pointures telles que Sexypop, Shaggy Hound, ou plus directement les grands frères de Gravity Slaves et Baxters d’Orléans aussi, je pense notamment à l’excellent morceau Snack Toys dont on avait pu découvrir le clip il y a quelques semaines. Les mélodies y sont poussées, on prend le temps de les développer, le chant se pose dessus subtilement, c’est le cas aussi sur la superbe Don’t mess with Michigan.

Les Orléanais s’attaquent aussi au monument Fugazi en reprenant I’m so tired issu de Instrument. Même si le son manque de pêche et paraît parfois étouffé il n’en demeure pas moins que les morceaux sont bons et accrocheurs, en tant que fan de ce courant depuis les illustres Keneda et autres Shaggy Hound je ne peux qu’apprécier la progression de Buried Option.

Vivement la suite.

J. NeWSovski





dimanche 1 février 2015

Thomas des Burning Heads A T'il Bon Goût ?


Thomas est le batteur des légendaires Burning Heads qui fêtaient l'an passé leurs 25 ans de carrière. A l'occasion le groupe a sorti un superbe album mi-punk mi-reggae qui rappelle que non seulement le groupe n'a rien perdu de sa superbe mais qu'en plus il fait toujours partie de ce qui se fait de mieux à l'heure actuelle au monde. L'heure était venue pour  l'un des membres fondateurs du groupe de participer au A T'il Bon Goût ?





dimanche 7 décembre 2014

mercredi 3 décembre 2014

Burning Heads - choose your trap


Burning Heads  - choose your trap
Opposite prod
9/10
Je crois que je pourrai commencer toutes mes chroniques des nouveaux albums des Burning Heads en annonçant qu'il s'agit d'un évènement. Oui les Burning Heads est mon groupe préféré, celui qui m'a fait aimer le punkrock, celui qui m'a montré qu'il n'y avait pas qu'en Californie qu'on pouvait envoyer ce style avec talent et, à chaque nouvel album, je suis toujours autant emballé à l'idée de le découvrir.

Cela fait désormais 25 ans que les Orléanais sont dans la place et pour cette occasion le groupe s'offre un album de 25 titres coupé en deux parties : une punkrock et une reggae. La pochette est super belle ce qui change de certains de leurs albums (Bad Kind... notamment ou dans une moindre mesure Spread the fire) et le vinyle est juste trop classe.

J'ai déjà chroniqué le petit EP précurseur de Choose your trap on y retrouvait déjà Keep On Dancing, et plus le temps passe plus j'adore ce morceau. Le chant de Pierre y est plus rugueux et ça rend vraiment bien. Too Many Kisses et Pop A Pill sont aussi d'excellents morceaux plus légers en mid-tempo. Je me répète mais les Burning Heads est certainement le meilleur groupe pour jouer des chansons punkrock en mid tempo, plus le temps passe et plus j'en suis certain. Plus le temps passe et plus ils font de morceaux comme ça aussi me direz-vous.

Dans le registre j'aime beaucoup aussi Voice of the voiceless et Choose my trap.
Brakeless, un peu moins bon malgré le fait que ce soit Thomas au chant, sa voix n'est pas trop mise en avant, ça n'aide pas. Pourtant alterner les chants c'est plutôt intéressant. Tears and Blood ne m'emballe pas non plus que ça heureusement que Lie To Me et What did you expect viennent ajouter une grosse dose de testostérone dans l'opus. Ce dernier morceau me rappelle d'ailleurs au bon souvenir de Fuck LP.
Pour cet anniversaire Tony de The Adolescents vient prêter sa voix sur le titre stick our heads up high !  On sait que les deux groupes sont très proches et on connaît l'estime que Pierre et ses acolytes portent au groupe californien. D'ailleurs leur collaboration sur un split commun en 2009 est un excellent moment de musique.

Les derniers 10 morceaux sont dans la lignée opposite, avec un fin mélange de dub et de reggae. Je suis certes moins fan mais ça passe tout de même tout seul notamment Party et slow Down les plus sympas à mon goût.


C'est donc un très bon album des Burning Heads, et n'oublions pas ces 25 années de carrière, c'est juste énorme. Enorme de voir qu'ils sont toujours au top sur album comme sur scène. Nous devons juste être fiers et heureux d'avoir un groupe de ce calibre par chez nous.


Seul bémol:  son prix avec frais de port qui s'élève à 27.5€. J'avais pourtant en tête le fait que le groupe faisait l'effort de vendre ses albums à prix abordable surtout depuis leur passage en autoprod grâce à leur structure Opposite Prod. Même pour un double vinyle ça me fait un peu mal au fondement, ok il reste la possibilité de le prendre en concert mais il faut aimer attendre...

Mon titre préféré:           Pop A Pill









Au passage, dans la suite,  je propose mon top 5 des albums des Burning Heads.

samedi 1 novembre 2014

Burning Heads - Choose your trap (ep)


Burning Heads - Choose your trap (ep)
Opposite Prod

Quatre petits titres en préambule au futur album à venir. Le colossal album à venir.  Je me garderai donc le temps de faire une vraie introduction digne de ce nom pour cette future sortie. Et rentrons directement dans le sujet.

Keep On dancing se révèle être le morceau le plus rapide et le plus énervé, c'est d'ailleurs une bonne chose pour commencer une nouvelle production. Le chant y est un peu en retrait mais ce titre envoie bien le pâté comme il faut. On connait déjà Too Many Kisses par le biais de son petit clip filmé sur le Hellfest, un bon titre, le plus accessible des quatre à mon goût en mid-tempo tranquilou. Pop A Pill est aussi un morceau mid-tempo, un excellent morceau, tout le long il fait monter la pression avec ses sonorités riches. Party est le "traditionnel" reggae/dub, les Burning ont eu le talent de pouvoir, à l'instar des Clash, nous faire écouter les deux styles sans broncher et pourtant sans être fan du style je dois avouer que j'aime bien ces morceaux.


Un court Ep qui remet les Burning Heads sur la carte et qui prouve que le groupe n'a vraiment rien perdu de sa superbe. On salive dans l'attente du LP.



mercredi 26 février 2014

Sukoï Fever – Amen



Sukoï Fever – Amen
Opposite Prod
6.5/10
Sukoï, ce nom étrange signifie avion rapide en russe, c’est en tout cas un bon choix car il se retient facilement. En fait j’ai découvert Sukoï Fever il y a quelques années avec l’album Are You Subversive,  qui était très intéressant mais j’avais par la suite perdu totalement le groupe de vue.

Après une grosse semaine d’écoutes, Amen se révèle être un bon album rock’n’roll à la cool qui renvoie autant vers des vieux classiques (beatles) que des groupes plus contemporains tels Elektrocution.
12 morceaux composent Amen et je dois avouer que les compos sont super plaisantes. I Hate You  ou I can’t sleep Tonight par exemple, qui représentent bien l’album, associent le groove du rock’n’roll et l’énergie de The Hives. Le son de guitare est léger et frais et l’on se plonge totalement dans l’univers du quatuor Orléanais. La voix, étrangement, par moments (sur Amen notamment) me rappelle Billie Joe Armstrong de Green Day à l’époque de Kerplunk.

Cependant cet album a un très gros défaut et je me demande même comment il peut être distribué ainsi. Le son sur l’album est extrêmement bas, je ne sais si c’est volontaire mais il faut vraiment pousser son ampli pour entendre l’album. En version numérique c’est la même chose, et ça devient même très pénible s’il vous vient l’idée de vous faire une playlist des morceaux avec des albums d’autres groupes. N’importe quel groupe actuel a une production au son bien plus important qu’ Amen et honnêtement c’est pénalisant car les compos sont super. Si on devait faire une comparaison sportive ce serait comme si on avait une équipe de foot qui pratique un beau jeu, de belles passes, de beaux mouvements mais qui joue sans gardien et qui se fait laminer juste à cause de ça. Et force est de constater en réécoutant Are You Subversive que ce n’était pas le cas avant.

Donc pour ceux qui prêtent attention à cette note somme toute relative que je donne à chaque album elle juste due à ce son pénible et j’aurais bien rajouté une unité de plus si ce n’avait pas été le cas.


Mon titre préféré: I won’t change the world today





jeudi 8 novembre 2012

Clip - Devon Miles

Voici le clip GOLDEN CAGE de Devon Miles tiré de We May Lack Time, But We Don't Waste It sorti en septembre sur Opposite Prod. C'est Mathieu de Martouf Production qui s'y est collé.


mardi 9 octobre 2012

Devon Miles – we may lack time, but we don’t waste it




Devon Miles – we may lack time, but we don’t waste it.
Opposite Prod – PP&M
7/10
Je me souviens très bien d’un des précédents opus des Orléanais, un EP nommé Nine Hundred, plutôt prometteur. Il faut dire que la scène Orléanaise est plutôt bien lotie en groupes et je placerais Devon Miles dans un trio composé de Gravity Slaves et Baxters qui évoluent tous les trois dans un registre assez proche : à savoir un mélange de punk et de noise. En écoutant we may lack time, but we don’t waste it je ressens toujours ce style et me reviennent des noms de groupes tels que Portobello Bones, Sleepers voire même Drive Blind.
 
C’est dans un bel emballage Digipack que se présente cette nouvelle production du groupe qui porte le nom du boss de Michael Knight dans K2000. Le son est propre et je dois féliciter le travail de Pit Samprass qui, production après production, offre des enregistrements de qualité aux groupes qui lui passent entre les mains. Futur Fred Norguet ou Bill Stevenson ? La question est posée !
9 titres, sur le papier ça parait court mais les morceaux sont pour certains assez longs. J’apprécie particulièrement Golden Cage ou Gimme More Sound qui proposent quelques petits passages plutôt bien sentis. Le chant de Boris est aussi plus plaisant, plus varié et s’accorde parfaitement aux titres. Je faisais référence aux Portobello Bones et, écoute après écoute, je leur trouve de plus en plus un lien de filiation, de par le style mais aussi la façon dont ils construisent leurs morceaux, je ne peux que leur souhaiter le même parcours que les Tourangeaux.
On sent vraiment dans cet album l’envie de bien faire, la sincérité et l’influence de toute une génération de groupes qui ont marqué la scène underground. Devon Miles petit à petit s’installe dans le paysage punk/noise français et cet album va l’y aider grandement et il augure de belles choses pour l’avenir.

A noter que cet album est sorti en licence Creative Commons, ce qui signifie que leur musique peut être partagée et diffusée librement. Je trouve que c’est une belle initiative sachant que, sur un groupe de cet envergure, la vente des disques ne doit pas rapporter des masses cependant une diffusion plus grande de leurs morceaux peut ramener plus de personnes en concert ; après libre choix aux gens d’acheter la musique. Une initiative à souligner car très rare, c’est d’ailleurs le premier album de ce style que je connaisse.


2 titres à retenir : golden cage ; Gimme more sound; Tommy Gavin


 

mardi 12 juillet 2011

Burning Heads – Hear This



Burning Heads – Hear This
Opposite Prod
8.5/10
Je trouve que cet album arrive vite suite au très bon Spread the Fire et je pensais que celui-ci, et à la vue de sa pochette, allait être un reggae, bonne surprise donc ! Non pas que je n'aime pas les Opposite mais c'est sur le registre de prédilection que je les apprécie le plus. Hear This avec son artwork plutôt réussi est le premier album totalement numérique que j'achète, il faut dire que les Burning savent y faire : le premier week-end l'album était à 1euro. Seul soucis de taille pour moi l'absence des paroles.
L'album commence par un « Destroy Capitalism Anarchy » qui je le pense fait référence à un mec qui a diffusé sur leur net leurs albums, s'en est suivi un échange de messages un peu houleux. Le morceau est bon et lance bien l'album, je trouve que le rythme est un peu ralenti par rapport aux anciens et une flopée de titres sont tout simplement irrésistibles : cheat and lie et Who's got the herb, qui est pour moi le meilleur titre de ce 11ème opus. Pour résumer c'est un bon Burning très plaisant, avec des bons morceaux et des riffs toujours aussi bien sentis, peut être pas le meilleur certes mais de très bonne facture tout de même. Il faut signaler tout de même qu'en 19 ans de carrière le groupe fait toujours partie du gratin mondial dans son style et n'a jamais baissé le pied ni fait de faux pas.

lundi 8 novembre 2010

Burning Heads - Spread The Fire


Burning Heads "spread the fire"
Opposite prod
9.5/10

Un album des Burning est toujours un évènement, parce que le groupe a plus de 22 ans de carrière et qu'il a et a eu une influence énorme sur toute la scène punkrock française. Leur parcours est aussi atypique car ils sont passés par tous les types de structures : du petit label (Fnac Records), à la bonne structure française (PIAS) au gros indé du moment (Epitaph et Victory) en passant par la major (Yelen/sony) et depuis quelques temps l'autoproduction (Opposite Prod). Spread The fire, pour les adeptes du format dématérialisé était téléchargeable à 1€ le jour de sa sortie, puis 50cts de plus chaque jour suivant pour arriver au final à 4.50€. Démarche sympa et originale. En ce moment tout le monde y va de sa petite astuce sur le net et c'est plutôt bien. ....
Ce dernier opus fait suite à "Opposite 2", le second album reggae du groupe, mais surtout "bad time for human kind", dernier album énervé en date, celui-ci était d'ailleurs assez bon mais n'aura pas laissé énormément de traces dans ma mémoire comme avait pu le faire "Supermodernworld", "escape" ou "taranto".
Qu'en est il du petit dernier ? Dans un premier temps l'objet paraît proche du précédent : digipack, 2 volets, paroles à l'intérieur, artwork moyen. Coté musique par contre ça démarre fort avec "the invisible disease" qui fait une bonne entrée en matière avant l’excellent « Hurray », à mon goût le meilleur titre de l’album. « competition » arrive en suite, c’est un très très bon morceau, une nouvelle fois, mais les chœurs ‘sportifs’ me dérangent un peu . D’ailleurs je note sur cet album que les chœurs et double voix ont changé par rapport aux précédents albums, plus présents, plus cherchés parfois mal sentis aussi hélas. Les titres s’enchaînent et ne faiblissent pas, « just a song » très bon, tout comme « bomb the world » long à se mettre en place mais exceptionnel sur le refrain avec la voix fragile de Thomas (je crois) qui s’intercale à la perfection, un titre que l’on aurait pu voir sur Taranto. Quelques titres passent cependant un peu à coté « sell out » par exemple ou « forget ». « endless nights »apporte de la nouveauté notamment dans l’exécution du refrain, petite fin sympathique avec « Friday on my mind » long aussi à se mettre en place mais fort sympathique au final.
Cet album est un excellent Burning sorte de mélange entre Escape, sorti au début du siècle, et Taranto. Il prouve que les Orléanais n’ont rien perdu de leur talent, bien au contraire !