Burning Heads "spread the fire"
Opposite prod
9.5/10
Un album des Burning est toujours un évènement, parce que le groupe a plus de 22 ans de carrière et qu'il a et a eu une influence énorme sur toute la scène punkrock française. Leur parcours est aussi atypique car ils sont passés par tous les types de structures : du petit label (Fnac Records), à la bonne structure française (PIAS) au gros indé du moment (Epitaph et Victory) en passant par la major (Yelen/sony) et depuis quelques temps l'autoproduction (Opposite Prod). Spread The fire, pour les adeptes du format dématérialisé était téléchargeable à 1€ le jour de sa sortie, puis 50cts de plus chaque jour suivant pour arriver au final à 4.50€. Démarche sympa et originale. En ce moment tout le monde y va de sa petite astuce sur le net et c'est plutôt bien. ....
Ce dernier opus fait suite à "Opposite 2", le second album reggae du groupe, mais surtout "bad time for human kind", dernier album énervé en date, celui-ci était d'ailleurs assez bon mais n'aura pas laissé énormément de traces dans ma mémoire comme avait pu le faire "Supermodernworld", "escape" ou "taranto".
Qu'en est il du petit dernier ? Dans un premier temps l'objet paraît proche du précédent : digipack, 2 volets, paroles à l'intérieur, artwork moyen. Coté musique par contre ça démarre fort avec "the invisible disease" qui fait une bonne entrée en matière avant l’excellent « Hurray », à mon goût le meilleur titre de l’album. « competition » arrive en suite, c’est un très très bon morceau, une nouvelle fois, mais les chœurs ‘sportifs’ me dérangent un peu . D’ailleurs je note sur cet album que les chœurs et double voix ont changé par rapport aux précédents albums, plus présents, plus cherchés parfois mal sentis aussi hélas. Les titres s’enchaînent et ne faiblissent pas, « just a song » très bon, tout comme « bomb the world » long à se mettre en place mais exceptionnel sur le refrain avec la voix fragile de Thomas (je crois) qui s’intercale à la perfection, un titre que l’on aurait pu voir sur Taranto. Quelques titres passent cependant un peu à coté « sell out » par exemple ou « forget ». « endless nights »apporte de la nouveauté notamment dans l’exécution du refrain, petite fin sympathique avec « Friday on my mind » long aussi à se mettre en place mais fort sympathique au final.
Cet album est un excellent Burning sorte de mélange entre Escape, sorti au début du siècle, et Taranto. Il prouve que les Orléanais n’ont rien perdu de leur talent, bien au contraire !
Ce dernier opus fait suite à "Opposite 2", le second album reggae du groupe, mais surtout "bad time for human kind", dernier album énervé en date, celui-ci était d'ailleurs assez bon mais n'aura pas laissé énormément de traces dans ma mémoire comme avait pu le faire "Supermodernworld", "escape" ou "taranto".
Qu'en est il du petit dernier ? Dans un premier temps l'objet paraît proche du précédent : digipack, 2 volets, paroles à l'intérieur, artwork moyen. Coté musique par contre ça démarre fort avec "the invisible disease" qui fait une bonne entrée en matière avant l’excellent « Hurray », à mon goût le meilleur titre de l’album. « competition » arrive en suite, c’est un très très bon morceau, une nouvelle fois, mais les chœurs ‘sportifs’ me dérangent un peu . D’ailleurs je note sur cet album que les chœurs et double voix ont changé par rapport aux précédents albums, plus présents, plus cherchés parfois mal sentis aussi hélas. Les titres s’enchaînent et ne faiblissent pas, « just a song » très bon, tout comme « bomb the world » long à se mettre en place mais exceptionnel sur le refrain avec la voix fragile de Thomas (je crois) qui s’intercale à la perfection, un titre que l’on aurait pu voir sur Taranto. Quelques titres passent cependant un peu à coté « sell out » par exemple ou « forget ». « endless nights »apporte de la nouveauté notamment dans l’exécution du refrain, petite fin sympathique avec « Friday on my mind » long aussi à se mettre en place mais fort sympathique au final.
Cet album est un excellent Burning sorte de mélange entre Escape, sorti au début du siècle, et Taranto. Il prouve que les Orléanais n’ont rien perdu de leur talent, bien au contraire !
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