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dimanche 1 octobre 2023

THE HIVES – The death of Randy Fitzsimmons

 


THE HIVES – The death of Randy Fitzsimmons

Disques Hives / Fuga

 

 

C’est tout de même une surprise de retrouver The Hives après une si longue pause (11 ans). J’avoue avoir bien aimé le teasing pour la reformation et l’annonce de ce nouvel album avec ces vidéos de l’annonce du décès de ce mystérieux membre (fictif) du groupe. Mais je dois avouer aussi que The Hives est loin de m’emballer comme à l’époque Burning Heart et notamment le mythique album Veni Vidi Vicious, le groupe suédois fait plus figure désormais, pour moi, d’un groupe de stade à la Green Day qui aura du mal à retrouver son mojo et qui devra vivre éternellement sur ses tubes passés.

Aussi je me suis aventuré dans cet album avec beaucoup d’appréhension, peut-être trop car ma première écoute ne m’a pas laissé un souvenir impérissable. Mais en y revenant de façon régulière je dois avouer que j’ai, d’une part été étonné, puis plutôt emballé par cet album. Et le morceau d’ouverture et premier à être mis en avant, Bogus Operandi, est très énergique et remuant, j’aime beaucoup ce groove que diffuse les suédois. Ensuite Trapdoor Solution nous rappelle la belle époque où le groupe envoyait un punkrock / garage déchaîné et sans aucune retenue. Il semble, dès le début ce nouvel opus, que le groupe ait retrouvé de sa superbe et se soit replongé dans ses fondamentaux sans rechercher forcément à accrocher un maximum de gens. Le tempo ralentit un peu sur Countdown to shutdown bien emmené par une grosse basse hypnotique, le refrain réveille les esprits. Un très bon morceau à nouveau.

La voix de Howlin’ Pelle Almqvist est toujours aussi singulière et fait vraiment partie de l’identité de The Hives. Le groupe explore le rock teinté de swing des années 50 à travers Stick Up un morceau original mais qui se révèle finalement très rock’n’roll. Les suédois semblent avoir eu envie de se faire plaisir et varient les styles, c’était déjà le cas par le passé mais ici c’est encore plus flagrant, et d’ailleurs smoke and mirrors sonne plus pop tout comme Crash into The Weekend et sa rythmique clappée.

 

L’ensemble est plutôt bon et je garde en tête les morceaux précédemment cités comme moteurs de ce sixième album après quelques sont soit plus mous ou soit moins percutants c’est le cas de The way the story goes ou what did I ever do to you ? malgré ses cuivres.

 

C’est une bonne surprise que ce retour de The HIves sur lequel je n’aurais pas misé grand-chose, mais le groupe a su puiser dans ses racines pour sortir un son très garage punk comme il le maîtrisait tellement à ses débuts. The death of Randy Fitzsimmons groove à fond et c’est agréable de voir The Hives de retour et en forme !

 

J. NeWSovski

 

https://www.thehives.com/

https://www.facebook.com/hives

 

mercredi 26 février 2014

Sukoï Fever – Amen



Sukoï Fever – Amen
Opposite Prod
6.5/10
Sukoï, ce nom étrange signifie avion rapide en russe, c’est en tout cas un bon choix car il se retient facilement. En fait j’ai découvert Sukoï Fever il y a quelques années avec l’album Are You Subversive,  qui était très intéressant mais j’avais par la suite perdu totalement le groupe de vue.

Après une grosse semaine d’écoutes, Amen se révèle être un bon album rock’n’roll à la cool qui renvoie autant vers des vieux classiques (beatles) que des groupes plus contemporains tels Elektrocution.
12 morceaux composent Amen et je dois avouer que les compos sont super plaisantes. I Hate You  ou I can’t sleep Tonight par exemple, qui représentent bien l’album, associent le groove du rock’n’roll et l’énergie de The Hives. Le son de guitare est léger et frais et l’on se plonge totalement dans l’univers du quatuor Orléanais. La voix, étrangement, par moments (sur Amen notamment) me rappelle Billie Joe Armstrong de Green Day à l’époque de Kerplunk.

Cependant cet album a un très gros défaut et je me demande même comment il peut être distribué ainsi. Le son sur l’album est extrêmement bas, je ne sais si c’est volontaire mais il faut vraiment pousser son ampli pour entendre l’album. En version numérique c’est la même chose, et ça devient même très pénible s’il vous vient l’idée de vous faire une playlist des morceaux avec des albums d’autres groupes. N’importe quel groupe actuel a une production au son bien plus important qu’ Amen et honnêtement c’est pénalisant car les compos sont super. Si on devait faire une comparaison sportive ce serait comme si on avait une équipe de foot qui pratique un beau jeu, de belles passes, de beaux mouvements mais qui joue sans gardien et qui se fait laminer juste à cause de ça. Et force est de constater en réécoutant Are You Subversive que ce n’était pas le cas avant.

Donc pour ceux qui prêtent attention à cette note somme toute relative que je donne à chaque album elle juste due à ce son pénible et j’aurais bien rajouté une unité de plus si ce n’avait pas été le cas.


Mon titre préféré: I won’t change the world today





mercredi 22 janvier 2014

Sna-Fu – knives & bells



Sna-Fu – knives & bells
Klonosphère ; mighty Productions ; season of mist
8.5/10
Il s’agit déjà du 3ème album des Parisiens, pourtant, en Province, force est de constater que leur réputation reste encore discrète. Il faut dire que le groupe ne participe qu’à très peu de compilations et ne multiplie pas non plus les splits et autres EPs. Pourtant Sna-Fu, grand désordre orchestre, est une valeur sûre de notre scène hardcore punk nationale en partie grâce à des prestations scéniques toujours remarquées mais aussi un premier album (tonerre binaire) tout simplement excellent. Leur second effort s’est révélé plus difficile d’accès, et a, après réflexion, certainement ralenti la propagation de la renommée du groupe.
Knives & Bells arrive donc avec le bon goût de la surprise pour moi et je dois avouer qu’il m’a un peu dérouté sur les premiers jours d’écoute. Je trouve qu’il fait une véritable pirouette  par rapport au précédent et se retrouve d’une facilité d’accès évidente.
Dans un premier temps le son est tout simplement énorme, digne des grosses prods américaines et ça ne s’entend pas souvent chez des groupes de cette trempe par chez nous, pourtant quand on voit le nombre de groupes qui se font enregistrer ou mixer au Blasting room… Le son est donc énorme mais je le trouve parfois un peu trop propre pour ce genre de musique.
Dans un second temps certains titres font mouche dès la première écoute, c’est bête mais en sortant  de mighty galvanizer je m’attendais à un truc un peu plus verrouillé, plus difficile.

Sna-Fu a donc évolué et s’écarte de plus en plus du fantôme Refused qui planait au dessus de son nom. L’album commence de façon très efficace avec le titre Furious and fast, d’une grosse puissance sonore dont certains passages me rappellent the Hives de façon assez évidente, notamment sur les breaks et le chant qui pousse. L’impression se poursuit sur You don’t like this song qui au passage me fait penser un peu à Raised Fist, idem sur certains riffs sur Gangs qui évoquent immédiatement les RATM. L’efficacité est parfois déconcertante, nombre de morceaux passent pour des classiques : All In, au phrasé et aux rythmiques encore une fois très Raised Fistiennes.
On ne peut que se rendre compte de la puissance mais aussi du coté accrocheur des morceaux. Cet album est fait pour marcher et tout exploser. Mais sur certains titres le groupe retrouve son coté Mighty Galvanizer plus difficile d’accès (deadosaurs).

Un nouvel album pour Sna-Fu qui saura séduire de nouveaux auditeurs et reconquérir le cœur de ceux qui avaient été séduits par Tonnerre Binaire mais déçus par le suivant. Le son est juste énorme, ce qui est peut être trop pour ce style mais les compos montrent tout le talent de composition du groupe. Le sourire perce à l’idée qu’une tournée se prépare.

Mon titre préféré: furious and fast


jeudi 14 mars 2013

Madjive – à la royale




Madjive – à la royale
Maximise records
9/10
Je me souviens de leur précédent LP ready made rock , il était prometteur, dans la lignée des cousins de The Elektrocution et j’avais du écrire que j’attendais le prochain avec impatience c’est donc chose faîte avec ce à la royale.
Ce deuxième album se livre dans un digipack avec un artwork décalé en lien avec son titre. Perso je n’en suis pas très fan j’aurais vu un truc plus sobre mais bon…
Tout commence après une intro qui rappelle que le groupe a de l’humour (on l’avait compris avec la pochette) puis « Sloth » déboule comme une vraie bombe dans un registre très très proche de The Hives de la grande période Veni Viddi Vicious, ça envoie grave avec un son de gratte acéré comme une lame de rasoir, le chant à lui énormément progressé depuis le premier LP. Sur e premier titre, le groupe se permet même un petit ralentissement à la (international) Noise Conspiracy en plein milieu avant de reprendre à fond les ballons. « Youth Express » apporte une touche plus calme avec un refrain mélodique, je suis moins fan du petit passage à la fin avec les nappes de clavier en fond mais c’est tout de même un titre qui marche parfaitement. « Strike Again » et « Rock’n’roll diva » sont là pour confirmer le bon début de ce second album avec des rythmiques enlevées et une énergie communicative. On est clairement dans un registre garage punk très inspiré par The Hives. Honnêtement c’est super bien fait, il y a cette énergie incroyable qui donne la pêche à fond. Toute l’essence du garage rock’n’roll est là !
 Après un petit interlude « You say » reprend avec un rythme plus lent et plus posé. C’est un beau titre avec de belles mélodies où le clavier se fait aussi plaisir. « sweep it » apporte sa touche mélodique sur un refrain surprenant mais que je trouve très plaisant. Madjive sait aller vite  quand il le faut mais aussi poser son jeu et créer de belles mélodies. « jimmy » un  titre un peu country rock’n’roll donne aussi envie de danser et se chauffer dans le pogo. L’album se conclut par « Venus », une reprise Shocking Blue que tout le monde a plus ou moins déjà entendue mais avec ici une interprétation intéressante et « don’t be so shy » le tout dernier morceau qui approche un registre assez proche des Clash, est, une fois encore, réussi.

En fait cet album est en deux parties : une très rock’n’roll garage à 100 à l’heure et l’autre plus mid tempo, plus lente avec de belles mélodies. Les deux parties sont très bien maitrisées et font de cet opus une véritable réussite, hormis la pochette que je trouve très moyenne il place vraiment le groupe de Besançon sur la liste des groupes qui désormais comptent. On misait beaucoup sur le groupe après le premier LP d’il y a deux ans et force est de constater que le groupe a su répondre présent. Je pense qu’il va vite faire partie de ces disques qui squattent ma platine semaine après semaine…

3 titres à retenir : Sloth ; You say ; Strike Again

 http://madjive.fr/

mardi 5 février 2013

The Bronx - (IV)








The Bronx - (IV)
White Drugs/ATO
9/10
Grosse sensation que ce nouvel album des californiens de The Bronx. Très bon sur tous les points et une propension exceptionnelle à faire des débuts de morceaux percutants. En seulement 2-3 écoutes certains morceaux restent déjà en tête et tout cela sans céder à une quelconque « popisation » de leur musique, c’est le cas d’ « along for the ride » ou « pilot light ». Croisement entre The Hives de la grande époque et Rocket From The Crypt le tout avec une superbe voix et un gros son plus punk hardcore que les deux groupes sus cités. The Bronx est certainement l’un des groupes rock’n’roll les plus intéressants de cette dernière décennie. Sa capacité à se renouveler est aussi impressionnante, je pense notamment à Mariachi El Bronx, leur projet de musique mariachi tout simplement excellent, d’ailleurs « torches » m’y fait penser directement. L’introduction de la l’album se fait avec un morceau très classique et représentatif du style du groupe : « the unholy hand ». Un morceau bien rock emmené par ce chant caractéristique qui est l’une des marques de fabrique du groupe. Belle capacité aussi à produire de bons refrains (« style over everything » ou too many devils »). J’aime aussi ce coté rebelle qu’a le groupe à ne pas nommer ses albums en laissant le soin à ses fans de les nommer soit par leur date, soit par leur numéro de sortie.
11 ans après leurs débuts le groupe californien reste fidèle à sa carrière en produisant un 6ème album (Mariachi El Bronx compris) toujours aussi percutant et impose encore un peu plus son nom parmi les groupes qui comptent.

3 titres à retenir : Ribcage ; style over everything ; Torches

lundi 11 juin 2012

The Hives – lex hives



The Hives – lex hives
Columbia
4/10
Les Hives est tout simplement l’un des groupes phares de la fin des années 90 avec des albums  comme Barely Legal ou l’excellent Veni Vidi Vicious. La grande époque Burning Heart qui voyait cohabiter la crème suédoise tous styles confondus de Millencolin à Raised Fist en passant par les Satanic Surfers et autres Refused. The Hives était donc l’un des groupes majeurs du label, avec un garage punk insouciant totalement addictif. Sur scène comme sur album le groupe a produit de la prestation de haut niveau. Puis, la signature sur une major, le tournant et la chute. J’ai l’impression d’en avoir parlé pour un tas de groupes (antiflag, against me, offspring…) mais peu de groupes peuvent passer de l’underground sur label indépendant à une major aux dents longues sans y laisser des plumes. Tyranosaurus Hives (sorti en 2004) n’est pas si mauvais mais sa diffusion nettement moins bonne, après tout ceci s’est fait avec la volonté du groupe d’être médiatisé. Passons The Black and White Album (2007) emmené avec un seul titre « Tik Tik Boom » diffusé à outrance.
Que reste t-il du groupe suédois en 2012 ? Pas grand-chose et peu d’espoir de mon coté. Celui qui s’attend au pire n’est jamais déçu, disait-on. Là je dois dire qu’hormis une intro intéressante (« come on ») on frôle l’ennui pendant 30 minutes. Peu de morceaux à sauver, peut être « my time is coming » ou « 1000 answers », ce dernier rappelant un peu les moins bons titres des meilleurs albums mais surtout pas le single « go right ahead » sans saveur. Même sur scène où le groupe est excellent je vois mal comment il vont défendre cet album…
The Hives est mort en 2004 en signant sur une major et son fantôme tente depuis de retrouver sa fraîcheur et son inspiration. Chose ardue.