Que restera-t-il de toi ? un titre très touchant de Komintern Sect
mercredi 8 décembre 2021
Clip - Panic Monster
lundi 6 décembre 2021
NIGHTWATCHERS – Common Crusades
NIGHTWATCHERS
– Common Crusades
Season Of
Mist
Je me
rappelle il y a quelques années un concert à Angers où The Nightwatchers
était accompagné de The Attendants, Intenable et Nine
Eleven,
j’avais été impressionné par le groupe toulousain, sa présence sur scène mais aussi
son discours entre chaque morceau.
D’ailleurs si
l’on doit définir rapidement The Nightwatchers je dirais que c’est un groupe
de punkrock engagé, très engagé même, que ce soit sur le fond social ou
politique. Ici dans Common Crusades le thème
est la colonisation et notamment les exactions de l’Etat Français en Indochine,
Algérie et au Cameroun.
Musicalement
je trouve que le groupe a bien évolué depuis ses débuts en 2016 posant parfois
son punkrock effréné pour des saveurs plus post-punk /new-wave façon Not Scientists,
ce qui marche d’ailleurs à merveille comme sur 1905
& the muslim exception et son refrain incendiaire ou Dismissed, davantage mid-tempo. J’adore
aussi les mélodies sur The
White Fathers
et notamment le chant qui, en montant, montre des fragilités intéressantes.
Développer des mélodies le groupe sait parfaitement le faire et A Not-so-secular state culturalism en est
un parfait exemple. Pour rassurer la frange punkrock, les morceaux envoient
quand même de l’énergie avec une rythmique ultra dynamique façon garage sur bon
nombre de morceaux que ce soit G.Kepel
President Whisperer ou No matter who
Osei Kofi Tutu is.
Belle
pochette qui mêle une photo de la statue de l’archevêque Lavigerie et son
discours à Alger en 1875.
Vraiment
je trouve Common Crusades bien plus abouti que la paix ou le sable, le premier
album, il est globalement plus varié avec un son meilleur et de beaux efforts
dans la composition avec des mélodies vraiment belles et accrocheuses. J’ai
vraiment hâte de les retrouver sur scène.
J. NeWSovski
https://nightwatcherspunk.bandcamp.com/album/common-crusades
https://nightwatcherspunk.tumblr.com/
https://fr-fr.facebook.com/nghtwtchrs/
dimanche 5 décembre 2021
Clip - Gregor Barnett
vendredi 3 décembre 2021
mercredi 1 décembre 2021
TSUNAMI FROM HEAVEN – S/T
TSUNAMI
FROM HEAVEN – S/T
Opposite
Prod
Il sort
actuellement un nombre important d’albums, tous styles confondus, comme si la
machine se remettait en route après un arrêt imposé. Dans cette vague continue
de sorties, des nouveaux groupes émergent et j’ai aujourd’hui envie de vous
parler de l’un d’entre eux.
Ce groupe c’est
Tsunami
From Heaven, un groupe d’Orléans, une ville qui a toujours su
conjuguer le punkrock à tous les temps. Leur premier album sort sur un label orléanais
que l’on connait plutôt bien : Opposite Prod, le label des Burning
Heads.
Aussi, en me lançant dans l’écoute de Tsunami From Heaven,
je m’attendais à punkrock façon Ravi, Gravity slaves
pourquoi pas même à la Burning Heads et j’ai bien aimé
me faire totalement surprendre. Point de distorsion et de batterie à fond la
caisse, ici, le duo (deux Sébastien d’ailleurs) propose un postrock
atmosphérique ultra immersif dans la veine Godspeed You Black
Emperor ! Sur 8 titres et 45 minutes Tsunami From
Heaven
nous emmène dans un doux voyage, une rêverie finalement très poétique si l’on omet
la grosse colère de Retour. J’aime d’ailleurs
les titres des morceaux qui, une fois additionnés, donnent ceci : Le monde
/ semble / si
calme / ici.
/ Itinéraire / le
retour, / les ciels
/ se remplacent
/
L’expérience
de l’album est inévitablement parfaitement réussie mais il sera encore plus intéressant
de les découvrir en live pour le défendre. Se laisser porter et bercer, se
laisser envouter et captiver par le duo Orléanais doit être une bien belle
expérience.
Ce
premier album est donc une bien belle réussite, amateurs de découvertes et de
posttoutcequevousvoulez ce groupe devrait venir titiller vos enceintes un petit
bout de temps.
J. NeWSovski
https://tsunamifromheaven.bandcamp.com/album/tsunami-from-heaven
https://www.facebook.com/tsunamifromheaven
https://www.instagram.com/tsunami_from_heaven/
lundi 29 novembre 2021
samedi 27 novembre 2021
Clip - Bloodsport
jeudi 25 novembre 2021
NEUF VOLTS – démo
NEUF
VOLTS – démo
Can I Say
Records
Neuf Volts est un jeune groupe
récemment formé, dont les membres viennent de Tours et d’Angers et jouent aussi
dans Sueurs
Froides,
Catisfaction
et Better
Off
Dead.
Cette première production est une démo qui est sortie en format numérique et en
format K7 sur le label nantais Can I Say Records.
Pour une
démo, Neuf
Volts a fait les choses bien avec pas moins de 8 titres enregistrés
et mixés par United Color Of Black Metal et le tout avec une pochette faîte
par Duch.
Musicalement
ça part vite avec They don’t know, morceau
oldschool qui met en avant le chant original de Béatrice. C’est
d’ailleurs le moment propice pour notifier que le quatuor est composé au ¾ de
filles ce qui est assez rare pour être souligné. J’aime bien nightmare, un morceau lent et assez
redondant mais son atmosphère est vraiment prenante. Light
se rapproche de ce que peut faire Circles, les deux groupes peuvent se
targuer d’avoir certainement les mêmes références parce que l’on ressent du Dead
Kennedys
ou du Cro
Mags
dans leurs morceaux. Je parlais de chant original parce que la voix de Béatrice
est très haute, sur ce style c’est surprenant, pas forcément déplaisant juste
surprenant.
Et cette
démo se termine par une reprise de Super
Skate de…. Rika Zaraï.
Les plus vieux d’entre nous seront, bien entendu, très surpris de découvrir
qu’elle a pu sortir un morceau pareillement intitulé en 1978… toujours est-il
que la reprise est sympatoche (comme on disait à l’époque) et chantée en
français.
La
douceur de la Loire nous offre donc un nouveau groupe né à Tours, certainement
autour du Canadian Café, dont certains membres habitent en aval à Angers et
dont sa première démo sort sur un label Nantais encore plus proche de l’estuaire.
Au passage Neuf Volts, qui ne manque pas d’intensité, nous aura aussi fait
voyager dans le temps avec un bon retour dans l’époque bénie du hardcore 80’s.
J. NeWSovski
https://neufvolts.bandcamp.com/album/demo-2021
mercredi 24 novembre 2021
Clip - Hot Water Music
lundi 22 novembre 2021
Clip - The Last Gang
samedi 20 novembre 2021
PORTRAYAL OF GUILT – Christfucker
PORTRAYAL
OF GUILT – Christfucker
Fun For
Rover Records
Auteur déjà
d'un passionnant album en janvier ("We Are Always Alone")
et d'un split avec CHAT PILE, le rouleau compresseur PORTRAYAL OF
GUILT effectue déjà son retour discographique en nous gratifiant
d'un second opus millésimé 2021, au titre provocateur ("Christfucker").
Depuis sa création en 2017, le jeune trio texan avance à vitesse grand V et
constitue déjà une référence en matière de musique extrême.
Toujours aussi brutal, POG continue de mélanger avec succès black métal, hardcore et noise-rock. Ce melting pot gagnant se voit enrichi sur "Christfucker" de sonorités plus indus. Et la courte introduction instrumentale en atteste : sons de machines infernales, drones et voix d'outre-tombe. Si "Sixth Circle" semble d'abord calmer le jeu avec sa guitare désaccordée et une section rythmique au diapason, les hurlements de Matt King et les nombreux breaks en font un titre finalement très noisy. On retrouve toute cette sauvagerie avec "Sadist" et "Fall From Grace", dominés notamment par une batterie martiale, des riffs aux petits oignons et les cris suraigus.
Toujours aussi oppressante, la musique de PORTRAYAL
OF
GUILT
s'aventure sur un terrain plus tribal avec "Dirge".
"Bed Of Ash" surprend
par son ambiance industrielle et son beat infernal. En faisant abstraction du
chant connoté black métal, "The
Crucifixion" est un titre plutôt
hardcore/noise rock. Les cris stridents laissent place aux grognements
gutturaux sur l'endiablé "Master/Slave",
titre jalonné de changements de rythme qui se termine dans le chaos. Après le
heavy et métallique "Where The
Suffering Never Ends", "Christfucker"
touche déjà à sa fin avec "Possession"
qui montre à quel point le groupe est inclassable : intro death métal, arpèges
de guitares, riff sludge, sons dissonants et spoken words au sein du même
morceau. PORTRAYAL OF GUILT, qui fait toujours dans la concision avec
une nouvelle fois un album qui ne dépasse pas la 1/2 heure, demeure un mystère.
Comment une musique si exigeante et usante peut s'avérer si addictive ? Car dès
la fin brutale de "Possession",
la seule envie qui nous anime est d'y retourner et d'écouter en boucle le 3ème
album des furieux Texans.
Mr Caribou
Titre préféré : Sadist
https://portrayalofguilt.bandcamp.com/album/christfucker
https://www.facebook.com/portrayalofguilt
vendredi 19 novembre 2021
jeudi 18 novembre 2021
mardi 16 novembre 2021
LOST LOVE – Empathy
LOST LOVE
– Empathy
Fantasio
club
Nos amis
Québécois sont de retour trois années après leur précédent et troisième album :
Good Luck Rassco. Ce dernier m’avait laissé un
très bon souvenir.
Dès les
premiers accords de Jenga Tower,
un titre diffusé d’ailleurs avant la sortie de l’album, on sent la touche
powerpop bien plus présente et qui les rapproche beaucoup de Weezer.
C’est encore davantage le cas sur Mercury
qui aurait pu apparaître sur l’album bleu, le chant et sa fragilité quand il
monte, rappelle celui de Rivers Cuomo.
Lost Love respire les mélodies sucrées sans tomber dans la mièvrerie. Le début de l’album est vraiment marqué sur ce style je trouve mais il faut avouer que le groupe a un don pour créer de belles mélodies accrocheuses bien amplifiées par les chœurs derrière (Hell ; Summum Bonum).
Le quatuor de Montréal commence à accélérer sur Portuguese Knives qui finit sur des sonorités électro puis sur Petty aux faux airs d’Intenable. Un morceau très sympa d'ailleurs.
Beaucoup d’énergie dépensée aussi sur Many Snakes Pt. 2, certainement le plus
rapide de l’album. Je suis moins fan de everything is
alright, peut-être en raison de sa rythmique et sa structure assez
basiques surtout que juste après Cut It Out
se révèle être un morceau fantastique dont l’intensité est croissante.
Le son de l’album,
produit par Marc André Beaudet, est propre et superbement bien arrangé et
je dois avouer aussi que je trouve la pochette sympa et surtout marquante.
Alternative
à Weezer, version underground… Ce nouvel album de Lost Love est une réussite
pour tous ceux qui aiment le mélange punkrock et de mélodies sucrées. Beaucoup
de singalong et de riffs entêtants. A découvrir.
J. NeWSovski
Titre préféré : Cut It Out
https://lostlove.bandcamp.com/album/empathy
https://m.facebook.com/lostlovemtl/posts/?ref=page_internal&locale=fr_FR
lundi 15 novembre 2021
dimanche 14 novembre 2021
vendredi 12 novembre 2021
UNLOGISTIC – Still (EP)
UNLOGISTIC
– Still (EP)
Rejuvenation
Records / emergence records / Chanmax Records / Metro Beach / KBV records /
Creepozoïde / Gestalt
Fleuron de
notre scène underground hexagonale à la fin des années 90 et dans les années
2000, Unlogistic
a sorti bon nombre d’EPs, de splits et d’albums sans jamais être exposé et
obtenir la notoriété que le groupe méritait. En 2011 le groupe stoppait l’aventure
avec une compilation sobrement intitulée Allez tous vous faire enculer et
contenant pas moins de 53 titres, soit quasiment la totalité de ceux enregistrés sur leur période où ils ont utilisé leur
boîte à rythme.
Grosse
surprise donc avec la sortie cet été de cet EP de 9 titres en collaboration avec pas
moins de 7 labels. Les morceaux du disque sont tous présents sur la face A
tandis que la face B se voit illustrer d’une gravure un peu psyché.
Côté musique le groupe envoie toujours dans le même style : mélange de punk ultra énergique et de hardcore complètement déjanté. Certains morceaux sont expéditifs (K-Vain ; SXE ; Right in your mouth ; dmt) alors que l’on retrouve les mélodies qui faisaient le charme du groupe (Cœur de cochon).
Poor Reality
et son intro dépressive à souhait part dans un hardcore oldschool superbement
exécuté. Autre moment sympa avec I don’t wanna
see who you are
même si le mixage est perturbant.
Unlogistic
avec Still fait son grand retour. Un groupe hors norme avec une sortie qui
l’est aussi puisque le vinyle est sorti 2 mois avant la version numérique.
J. NeWSovski
https://emergencerecords.bandcamp.com/album/still