jeudi 5 décembre 2019

LYSISTRATA – Breathe in/Out




LYSISTRATA – Breathe in/Out
Vicious Circle
9.5/10

Il faut bien un moment donné s’attaquer à la chronique de cet album, il tourne depuis des semaines sur ma platine révélant à chaque écoute ses subtilités et je repousse à chaque fois l’idée d’écrire dessus par peur d’être loin d’approcher par les mots ce que le groupe transmet par les notes.


Il faut dire que sur son premier effort, il y a deux ans, le trio saintais avait eu à cœur de faire les choses proprement avec un album plus qu’impeccable. Aussi Lysistrata m’inspire énormément de respect pour plusieurs raisons, la première étant, bien entendu, la qualité de sa musique, puis l’âge de ses membres qui détonne avec la maturité dont il fait preuve et enfin l’engagement du groupe dans sa musique avec des tournées incessantes et, sans doute, harassantes. Le groupe a croisé le fer avec de nombreuses formations et il partage son envie et son amour de la musique en nous faisant découvrir de jeunes talents à travers son label Grabbuge Records. Juste donc énormément de respect pour ce groupe qui ne pourra au final rendre cette chronique légitime.

La mission était donc ardue, faire suite à un album aussi éclatant que le précédent (The Thread) et, avec le recul, je me demande vraiment comment et surtout quand le groupe a pu composer ces morceaux. Toujours est-il que le second album est toujours le plus dur à faire surtout lorsque le précédent a été, à juste titre, encensé par la scène mais aussi et surtout par la presse musicale traditionnelle et généraliste, mais Lysistrata s’en sort haut la main en mélangeant des sons bruts, une grosse décharge d’énergie et leur sens inné de la mélodie ainsi Different Creatures sur ses 5 minutes arrive à résumer le profil du groupe. Le groupe dégage une force et une cohésion toujours aussi intéressantes, les morceaux se suivent avec la même intensité rappelant un subtil mélange entre At The Drive In et Fugazi. Il se veut à mon goût le plus intéressant lors des morceaux mélodiques qui lâchent totalement prise tels Scissors ou Mourn que le groupe nous avait présenté dès la fin de l’été.

Taillé pour le live, j’imagine aussi la débauche d’énergie pour des morceaux comme Boot on a thistle et je ne peux qu’être admiratif d’entendre un batteur envoyer autant tout en chantant. Très belle ambiance post-hardcore sur Against The Rain, un des nombreux moments forts de l’album qui lance parfaitement Middle of march, qui clôture l’album, totalement habité et immersif qui, lui aussi, prendra une autre dimension sur scène.


Lysistrata mérite la lumière qui faîte sur lui, Breathe In / out est juste un excellent album dans la parfaite continuité de The Thread qui ne fait que confirmer les grandes qualités de ce jeune groupe surdoué.


J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Against The Rain







mercredi 4 décembre 2019

Morceau - LIVINGSTON

Voici le nouveau morceau des anglais de The Livingston, l'album est prévu pour bientôt chez les amis de Krod Records


mardi 3 décembre 2019

Clip - Ultra Vomit

Parce qu'on aime bien Ultra Vomit ici, voici le train fantôme sorti le jour d'Halloween.

dimanche 1 décembre 2019

Interview - BIRDS IN ROW


C’est au Chabada d’Angers que nous avons pu rencontrer Birds In Row alors que l’on imaginait davantage les voir tourner à quelques dizaines de mettre de là, à l’Etincelle, un lieu associatif et engagé. Le trio Lavallois a su nous offrir une magnifique prestation, bien mise en avant par l'excellent son de la salle ainsi que par leurs envoûtants visuels. 

Le temps est passé vite mais, avec l’ami Denis, nous avons pu poser quelques questions à ce groupe intègre qui véhicule des messages forts.



Pouvez-vous nous parler des origines de Birds In Row ?
C’est un groupe qui est né, comme beaucoup d’autres de la fin de précédents projets et qui avait pour but, quand on l’a créé en 2009, de beaucoup partir en tournée et faire de la route. C’est ce qu’on a fait. On a créé le groupe et un mois après on enregistrait notre premier morceau et deux mois après on faisait notre premier concert. C’est allé très vite. Et notre première tournée européenne c’était moins d’un an après. On a commencé avec des gens avec qui on était tout le temps ensemble, ça faisait complètement du sens.

vendredi 29 novembre 2019

Clip - MEMORIES OF A DEAD MAN

Après 5 années d'absence les parisiens de Memories Of A dead Man sont de retour. Il s'accompagne de l'arrivée au chant de Maya.

La suite en janvier.


mercredi 27 novembre 2019

lundi 25 novembre 2019

THE MENZINGERS – Hello Exile




THE MENZINGERS – Hello Exile
Epitaph
7.5/10

Encore sous le charme de leur précédent album After The Party qui m’avait permis de découvrir le groupe, je m’étais plongé avec beaucoup de curiosité et d’appétence dans les précédents albums dont les très bons On the Impossible Past et Rented World, ainsi j’attendais ce nouvel opus avec l’impatience d’un enfant avant Noël.


Et je dois avouer qu’après la toute première écoute j’ai senti comme une arrière-goût amer liée à une certaine déception. Peut-être attendais-je trop de The Menzingers ? Mais dans ce Hello Exile à aucun moment je n’ai été charmé comme j’ai pu l’être dans le passé.  Pourtant il y a des morceaux qui fonctionnent bien, dès le début avec America (you’re freaking me out), qui sert d’ouverture, et Anna, qui enchaîne, ils font bien le boulot et on attend dès lors la montée en puissance dans l’album qui, hélas, ne vient pas. Les autres titres se révélant plus classiques qu’autre chose.


Sur les nombreuses écoutes en boucle qui ont suivi je pourrai comparer cet album au dernier Flatliners (que j’avais placé dans les meilleurs albums de l’année en 2017) dans le sens où il place son énergie de façon différente, sans montées en puissance mais plutôt en cherchant des mélodies intéressantes. Pour les Flatliners j’avais trouvé l’exercice fichtrement bien réussi, par contre ici je trouve que Hello Exile devient alors assez classique un peu indie-rock, un peu collège-rock et très légèrement punkrock perdant au passage cette touche pertinente qui caractérisait le groupe. Pour illustrer ça il suffit de tendre l’oreille sur London Drugs, Hello exile, I can’t stop drinking, Last to know, strawberry Mansion


Et puis le vibrato de Greg Barnett est moins présent, apporte moins de sensibilité. On perçoit moins de contraste entre la douceur et la rage contenue et même si High School Friend tend à laisser un espoir, cet album, sans être mauvais, déçoit par les attentes que JE lui avais fixées.


J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    High School Friend