Epitaph
Alors pour casser tout
suspens, Expendables est pour
moi leur meilleure production à ce jour. Je pense que sur les précédentes la
difficulté devait résider à composer ensemble et créer une cohésion de groupe
alors que ses membres sont géographiquement éloignés, ajouter du chant composé
à distance… Mais cela semble chose résolue désormais compte tenu de la qualité
de ce deuxième opus.
Tout commence avec Targets, un morceau frais et ultra
dynamique qui n’est pas sans rappeler la période The
(International) Noise Conspiracy, bien évidemment le chant de Lyxzen y est pour beaucoup mais musicalement
on s’en rapproche aussi avec notamment un son de guitares assez proche. Fake Names
arrive à conjuguer énergie rock 60’s et riffs pop notamment sur la sirupeuse Go.
Le chant et la voix de Lyxzen font vraiment des merveilles sur l’ensemble
des morceaux et ses variations ajoutent du rythme (Damage
done). Comme à son habitude ses textes
sont très politisés et anticapitalistes (Targets).
Madtown est un morceau intéressant, un peu bluesy mais
surtout très pop sur la forme tout comme Don’t blame
yourslef qui se révèle très smooth. Mais Fake Names
varie les styles car d’autres titres se trouvent plus orientés garage punk
comme delete myself,
Expendables ou encore damage
done.
Ce deuxième album de
Fake Names est donc plus cohérent et homogène en termes de qualité. Les
morceaux restent plus cools dans le sens pas effrénés, accrocheurs avec des
riffs sympas. Et si on aurait pu s’attendre à un ou deux tubes en puissance il
n’en demeure pas moins une très bonne surprise.
J. NeWSovski
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