Jeff du label Pencil Records est aujourd'hui l'invité de notre rubrique. Il y a quelques années il officiait dans le groupe de hardcore Wake The Dead puis dans Water Mane avant de développer son label Pencil Records auquel on doit de superbes productions (Heavy Heart, Off Models, Quitters, Young Harts, Stupid Karate...).
vendredi 1 mars 2019
mercredi 27 février 2019
QUITTERS – Singing Like Nobody’s Listening (EP)
QUITTERS – Singing Like Nobody’s Listening (EP)
Red Toad Music
4.5/5
Cet EP est
marqué par un changement majeur, c’est l’arrivée de Romain à la batterie.
Celui-ci habitant à plus de 300km du reste du groupe il a fallu faire des
échanges à distance pour composer les morceaux, cette pratique peut paraître
périlleuse, mais elle pratiquée par de nombreux groupes et, force est de constater,
que l’on ne ressent pas l’objet construit de façon bancale. Bien au contraire.
Cet Ep sort
sur Red Toad Music, succursale de Krod records, un label que j’aime
beaucoup et qui a déjà sorti le premier EP et le premier album. D’ailleurs ce
premier album était vraiment très bon et avait placé haut la barre.
Singing Like Nobody’s
Listening,
composé de 5 titres, se veut dans la parfaite continuité de Good
Night Memories et pour ceux qui ne connaissent pas encore le groupe
de Montpellier il s’agit d’un punkrock mélodique à la Heavy Heart et Traverse.
Tout
commence avec My Worst
Enemy un titre pop-punk séduisant avec de
belles mélodies, les chœurs sont pertinents parce qu’ils contrastent avec le
chant principal. J’aime beaucoup aussi Burn
Your House
Down qui me fait un peu penser à Hot Water Music. De bons riffs sur Better Off
Dead qui pour moi est le meilleur titre de
l’EP et je m’avancerai peut-être mais je pense que c’est aussi mon morceau
préféré dans la discographie du groupe, il a un coté fédérateur, un coté musique
de pub où tout le monde bras dessus-dessous chante les chœurs dans une
atmosphère houblonnée. Super titre aussi pour finir avec Biting
The Dust,
mélodique et entraînant qui aurait mérité de traîner encore davantage en
longueur.
Quitters mérite tout le bien qu’on
pense d’eux ici et je suis heureux d’avoir senti le potentiel du groupe il y a
quelques années. Vivement les concerts à venir !
J. NeWSovski
lundi 25 février 2019
Clip - South Berkeley
Voici Glass N Sparks le nouveau clip de South Berkeley issu de l'album Too Slow sorti sur Krod Records
Clip - Landfill Crew
Tim Armstrong est de retour avec un nouveau projet : Landfill Crew. Voici Poets in the night.
samedi 23 février 2019
NORD – And Now There’s Only A River Left Behind
NORD – And Now
There’s Only A River Left Behind
Autoproduction
8.5/10
Derrière ce
très sobre et joli artwork se cache And now there’s only a river left behind
le premier album de Nord, un groupe
parisien que j’ai bien du mal à classer.
Le trio évolue
sur plusieurs registres que ce soit du rock indie armé de grosses guitares
notamment sur le très beau The
Only Light
ou le post rock avec le morceau d’ouverture The
Quiet Walker
qui commence de façon très langoureuse avant de prendre en intensité de belle
manière. Les Parisiens explorent aussi des territoires plus lourds et sombres
façon Deftones sur Near Death
Experience ou Holy
Mountain aux sonorités métal.
Nord aime alterner, alternance de tempos
dans les morceaux mais aussi de styles tout au long de l’album. L’ambiance se
fait parfois lourde et enivrante lorsque le groupe se lâche (la fin de The Quiet
Walker est géniale) et que dire de Ghost est ses petits riffs. Puis la tempête
laisse aussi place au calme comme sur l’interlude instrumentale Silent Shapes.
Le chant de Florent inspire de la mélancolie, de la
nonchalance et son grain de voix me plait beaucoup notamment son petit voile.
Par contre je suis moins fan de ses montées dans les aigus, je ne suis pas adepte
de ce genre de techniques vocales qui apportent peu à mon goût.
And now there’s only
a river left behind finit donc avec 11 titres et 50 minutes d’écoute qui passent avec une
vitesse déconcertante.
C’est donc un bien bel album pour
Nord, surtout lorsque l’on découvre qu’il s’agit de leur premier, il met en
valeur un groupe technique et inspiré.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Watch
This Burn
jeudi 21 février 2019
mardi 19 février 2019
Interview - Bruno de Moving The Mess
Sans vouloir être trop indiscret mais qu’est-ce qui
t’a amené sur Berlin ?
Je ne vais pas
tout expliquer parce que ça pourrait prendre des pages mais en gros l’amour.
Ca a été un choix
difficile à faire et qui m’a mis du temps à réaliser parce que je ne voulais
pas quitter RAVI. Je savais que si
je partais ça serai la fin. Perdre un taf ou des potes ça c’est pas grave, des
potes ça reste toujours des potes et un taf on en trouve toujours un plus ou
moins cool. Mais un groupe sur lequel t’es depuis 10 ans c’est chaud. Et puis
il y avait aussi Death Mercedes et Interior Queer et Serendhi Pity…
J’ai finalement
pris la décision et me suis cassé après la tournée en Russie avec Death Mercedes où on avait décidé d’en finir aussi.
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