Très productifs en vidéos ces derniers temps les Steve'n' Seagulls sont de retour avec Ghost Town, une compo perso issu du dernier album.
mardi 4 décembre 2018
lundi 3 décembre 2018
samedi 1 décembre 2018
Brice de Nothing More A-t'il bon goût ?
NOTHING MORE que je classe dans les dinosaures français du punkrock vient de sortir un nouvel album encore bien bétonné il y a quelques mois. L'occasion de reprendre la série des A T'Il Bon Goût avec Brice, batteur du groupe.
jeudi 29 novembre 2018
LAURA JANE GRACE & THE DEVOURING MOTHERS – Bought to rot
LAURA JANE GRACE & THE DEVOURING MOTHERS – Bought to rot
Bloodshot Records
8.5/10
Voici le
premier album de Laura Jane Grace,
chanteuse d’Against Me ! Je
m’attendais à retrouver un album folk voire acoustique, posé et calme mais la
dame sait surprendre et propose une musique proche de son groupe originel tout
en élargissant son panel vers la seconde partie de l’opus.
Ainsi China Beach,
qui débute l’album, rappelle au bon souvenir de The Clash, avec ce riff de guitare auquel on aurait rajouté un
chant bien déjanté plus proche du hardcore. J’aime beaucoup Born In
Black qui, sous des airs de As
The Eternal Cowboy avec son tempo lent et ses envolées lyriques, parvient
à frapper juste. Dans un registre proche de ce qu’on lui connaît j’accroche
beaucoup aussi à The Airplane
song la rythmique est bonne, le morceau
est entraînant, dansant même, le refrain est super. Dans le style il y a aussi I Hate Chicago, dont les textes vindicatifs
resteront en mémoire, ce serait d’ailleurs amusant d’entendre le morceau chanté
là-bas. Cette chanson, comme l’a expliqué
LJG en interview est une chanson sur le divorce et le fait qu’elle ait dû
s’installer là-bas pour être proche de son ex-femme et de sa fille, pas
vraiment un choix en sorte, elle s’est sentie piégée dans une ville qui ne l’a
jamais acceptée. Le titre aurait pu s’insérer parfaitement sur un album comme Searching
For a former Clarity. On met du temps à rentrer dans Reality Bites mais il y a une bonne
énergie dans ce morceau.
Puis Laura Jane s’éloigne quelque peu de son
univers pour en explorer d’autres et, sans être un spécialiste de Dylan (#lecartographe),
je trouve The Acid Test Song proche de
ce dernier, avec un mélange de folk et de blues. C’est aussi le cas sur The Hotel Song et quelque part Apocalypse Now (& later). Dans ce
registre elle se débrouille plutôt bien et sa voix marche à merveille.
Puis le
titre Screamy Dreamy s’apparente à
un voyage vers l’inconnu, un morceau très aérien, émo et poétique. Très réussi.
Ce premier album de Laura Jane Grace
alterne donc des morceaux punks comme Against Me ! sait les faire mais s’aventure
aussi sur des contrées blues, folk et même aussi plus originalesn l’ensemble
est fait avec beaucoup de savoir-faire, d’expérience et de talent.
J. NeWSovski
Morceau préféré : The
Airplane Song
mardi 27 novembre 2018
dimanche 25 novembre 2018
vendredi 23 novembre 2018
THE SOBERS – IV
THE SOBERS – IV
Bad Mood
Asso / Crapoulet records / we are shark records / Tim Tam Records / Bartolini
Records / ‘59SRS / French Noise / Panda Records / Culture Famine
8.5/10
Ça fait
désormais quelques années que The Sobers
écume les concerts et sort des albums et autres EPs. Petit à petit le trio
marseillais grandit et la qualité de ses productions est croissante. Malgré un line-up
modifié en 2015 avec un changement de guitariste le groupe n’a jamais perdu la
flamme, bien au contraire. L’apport du deuxième chant est d’ailleurs plutôt une
bonne chose.
Cet album
sobrement intitulé IV fait suite au
non moins bien nommé III, une
dénomination à la Led Zeppelin qui a
le mérite d’être à l’image du groupe : efficace. En fait je me trompe un
peu car en début d’année on a eu le droit à un split acoustique entre le groupe
et 21 Again.
Mais cet
album est d’une toute autre facture car derrière la jolie pochette s’alignent
de très bons morceaux, Battle for
nothing, par exemple, qui est terrible d’efficacité, il envoie à
fond comme du Burning Heads avec un
superbe bien refrain bien aidé par les chœurs, la basse est vraiment sympa
dessus. Mais il y a aussi Dead
End, No
Revelation ou bien Figure
it out qui sont tout aussi pertinents. Au passage on retrouvait ce même No Revelation
sur le split avec 21 Again tout
comme le superbe Light the
Match.
Et puis l’interlude Absolute Zero
fait du bien et laisse entrevoir une possible évolution vers des morceaux plus
aériens. La transition avec blood
feud est d’autant plus brutale mais on n’en
attendais pas moins des Marseillais.
Quand je
parlais de croissance dans la qualité des morceaux un titre comme Final Goodbye
représente à merveille le talent du groupe qui d’un punkrock direct sait
évoluer vers quelque chose de plus technique et complexe.
Terriblement efficace ce 4ème
album de The Sobers va faire parler de lui, ceux qui seraient passés à coté du
groupe sont priés de se jeter dessus.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Final
Goodbye
Inscription à :
Articles (Atom)