Affichage des articles dont le libellé est Justin(e). Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Justin(e). Afficher tous les articles

mercredi 2 avril 2014

François-Xavier Josset a t'il bon goût ?

François-Xavier Josset, ce nom doit vous rappeler l'auteur d'un Hiver à Paris, agréable roman chroniqué il y a quelques semaines sur le blog mais c'est aussi et surtout un sacré musicien que l'on retrouve derrière les fûts de Justin(e), au micro de Poésie Zéro, ou dans Mon Autre Groupe. , on l'a aussi vu quelques temps dans Maladroit et dans d'autres formations. Autant dire que lui aussi fait partie de ces personnages incontournables de notre bonne vieille scène punkrock nationale. 




Ton groupe culte ?

mardi 4 mars 2014

Un hiver à Paris – François Xavier Josset


Un hiver à Paris – François Xavier Josset
Can I Say Records / I read books.

François Xavier Josset est un personnage qu’en tant que lecteur des Rêveries vous devez connaître. Batteur des Justin(e), chanteur et parolier de Poésie Zéro, parolier aussi du titre Prévert Kosma Paris des Guerilla Poubelle et (accessoirement) graphiste et modèle sur accident n°7 des Justin(e).
Le jeune homme de 29 ans est un acteur incontournable de notre bonne vieille scène punkrock nationale.
Un Hiver A Paris est son premier roman, il fait deux cent pages et est édité par Can I Say Records qui inaugure en même temps sa branche littérature avec I Read Books (qui risque très rapidement de s'enrichir du livre d'Alexandre, le chanteur de Justin(e)).

C’est donc l’histoire d’un jeune nantais qui quitte son cocon pour partir travailler à la capitale, il en profite pour rompre avec sa copine et s’éloigner involontairement de ses potes. Plein d’idéaux, plein de rêves, le personnage va se prendre un retour de bâton.

C’est un roman basé sur l’isolement, la relation aux autres, à soit même, la solitude… On s’y retrouve peut être tous à un moment ou à un autre.

Le style est intéressant, parfois très appliqué avec beaucoup de comparaisons et de métaphores filées qui rend le début assez scolaire. L’arrivée à Paris est par exemple est un peu lourde je trouve. Par la suite l’effet s’estompe et on se laisse vraiment prendre dans l’histoire jusqu’à en perdre cette sensation, signe que ça marche. François Xavier pose même de très jolies phrases et même si c’est très facile de citer celle qui est au dos du livre  mais c’est vrai qu’elle est belle… :  « …sous un ciel noir, j’apprécie presque ces promenades aux cotés des arbres perforant le béton des trottoirs. Loin de l’alcool des autres, je comprends parfaitement mon anonymat ici… »
Et puis autre chose qui ne se révèle pas aisée, il ne cite à aucun moment le nom d’un personnage.
On se dit aussi qu’il y a un fond de vérité et de parallélisme avec la vie de l’auteur mais que neni  la fin vient nous certifier le reste et puis ce nantais là ne semble avoir aucune passion.


C’est donc un premier roman intéressant, bien écrit et plaisant, loin de l’univers punkrock auquel on aurait pu s’attendre. Il se lit très vite et c’est un bon gage de qualité sachant qu’il m’arrive parfois de rester bloquer des semaines sur certains…

Dsipo sur Can I Say Records :

mardi 24 décembre 2013

Lunch – 19 heures au Québec



Lunch – 19 heures au Québec
Panda Records / Barbier Records

Je ne connaissais pas Lunch avant ce 45t et après m’être renseigné un peu sur le trio d’Aix en Provence j’ai découvert que le groupe mettait un point d’honneur à bien soigner ses pochettes que ce soit pour les deux précédents EP ou pour leur album De La Colère sorti l’an passé.
19 heures au Québec, d’un point de vue extérieur, est un titre qui peut faire peur, du style : merde ils vont raconter leur dernière tournée… Et puis non, il y a juste un titre dessus, sur leur galère et ça le fait bien en plus.
Lunch, nom anglais, chante en français. Peu de groupes ont cette particularité et l’inverse aussi d’ailleurs. Brouiller les pistes ou esprit de contradiction ? 

Appuie là où ça fait mal commence le 45t avec en prime le featuring d’Alex, le chanteur des Justin(e). Ça joue vite, très vite. Le chant passe bien, ce qui est relativement important et le refrain est vraiment plaisant et entêtant. Je suis un petit peu moins fan de Dominique même si le jeu de basse est bien senti. Le titre qui donne son nom au 45t est bien rythmé et me rappelle Charly Fiasco si ce n’est que je préfère tout de même ici le chant de Will. Tes Blessures Tes Cicatrices est aussi un bon titre, très efficace qui laisse entrevoir des influences américaines.

Et comme Lunch est sympa on peut chopper leurs précédentes productions à prix libre sur leur bandcamp.


mercredi 4 décembre 2013

Guerilla Poubelle – Amor Fati


Guerilla Poubelle – Amor Fati
Guerilla Asso
9.5/10
Je suis heureux de la sortie de ce nouvel album de Guerilla Poubelle, j’avais peur que Maladroit ne prenne trop  de temps et de place. Ce dernier doit être un bon défouloir dans un registre plus léger, très punk mélo et qui d’ailleurs, fait partie de ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle. Mais c’est justement parce que c’est un défouloir et que ces dernières années il a pris une autre dimension en multipliant les productions, parce qu’aussi on sent une grande complicité entre ses membres que ça m’emmenait à penser que Maladroit risquait fort de devenir plus qu’un side project au point de mettre un peu de coté Guerilla Poubelle.
Le retour de Guerilla, qui au passage fête ses dix ans, c’est un retour vers des textes bien foutus, engagés et un punkrock plus rude, plus brut et d’une efficacité incontestable.
Ce qu’il y a de bien c’est qu’on retrouve ses repères avec Guerilla : les ohohoh derrières, des morceaux un peu plus lents, un style d’écriture reconnaissable. On est en territoire connu (les rats quittent le navire ; martin luther (burger) king…).
Les très bons morceaux se succèdent et Amor Fati au fur et à mesure des écoutes se révèle être un excellent album. J’apprécie particulièrement Seuls au pluriel et sa phrase d’intro balancée avec véhémence « le disquaire de mon enfance est devenu un shop de hipster », la rythmique permet de mettre en avant le texte et le phrasé si caractéristique de Till, c’est d’ailleurs dans ce style de morceau mid tempo que le groupe excelle je trouve.
J’ai du m’y reprendre à plusieurs fois sur le retour à la terre, que j’avais pris pour un morceau de Justin(e), au niveau des textes c’est assez surprenant et musicalement aussi d’ailleurs, un très bon morceau. 
On retrouve deux titres présents sur le EP C’est pas comme si c’était la fin du monde, Karl Marx et l’histoire est toujours aussi efficace et je reste toujours sur ma faim avec Novembre mais bon ça on en avait déjà parlé.
Pire Père est morceau sur une base rythmique un peu spéciale qui me gonfle sur l’intro  mais que je trouve très plaisant sur son refrain avec cette guitare qui vient endurcir le tout et, après plusieurs écoutes, finalement je le trouve bien ce morceau… J’accroche bien moins sur Présent Composé, titre à base reggae, qui révèle un texte intéressant mais les riffs c’est pas mon truc…J’ai l’impression d’être revenu 15 ans en arrière à l’époque où tout le monde venait poser du reggae sur son album

Prévert, Kosma, Paris clôt l’album et là c’est bon on rhabille les marmots, on peut partir, la grosse claque est prise… Une chanson comme rarement on peut en entendre dans ce style, c’est fort, très fort, c’est beau très beau. Je me rappelle Till me citer Miossec comme featuring incongru dans A-t-il Bon Goût et honnêtement ce titre pourrait être de lui. J’adore. On prend vraiment la dimension de composition de Till et la progression du groupe depuis le premier album. Cette chanson est magnifique.

Un grand album de Guerilla Poubelle qu’il faudra certainement écouter maintes fois avant de l’apprécier justement. Mais définitivement le patron du punkrock français tient la forme et son évolution ne laisse envisager que du plaisir.

Mon titre préféré: Prévert, Kosma, Paris

samedi 15 décembre 2012

Qui Habet Aures Audiendi, Audiat

La 6ème compile du fanzine est disponible.



Elle  s'appelle Qui Habet Aures Audiendi, Audiat. Ce qui signifie : que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
Il y a donc 18 groupes mélangeant pas mal de styles du hardcore au punk en passant par la country folk ou le heavy rock.
Groupes présents :
Mobütu, Grand Central, Dead End, The Decline, Black Stout, Wake The Dead, The Rebel Assholes, Forest Pooky, Maladroit, Interior Queer, Slim Wild Boar, Archers And Arrows, Justin(e), Wank4Peace, The Prestige, Splint, Bigblast. 

ça se télécharge en cliquant sur la pochette ou en avec ce lien :

 




vendredi 20 juillet 2012

Poésie Zéro – L’album bleu



l'album bleu - 2012
bonne attitude - 2011

Poésie Zéro – L’album bleu
Poésie Zéro – Bonne attitude
7/10
J’ai découvert le nom de ce groupe il y a très peu de temps, c’était même lors du Super Tour lorsque son chanteur est venu pousser la chansonnette avec Santa Cruz sur scène. Il faut dire que Fikse, car il s’agit de lui, n’est pas non plus un inconnu. On le connait en tant que batteur de Maladroit mais aussi de Justin(e). Au-delà du nom plutôt bien choisi, ce qui caractérise le groupe c’est ce coté décalé avec des paroles dignes de Didier Super. Second degré à fond, Poésie Zéro ne peut laisser indifférent.
M’étant procuré deux albums en même temps je vais essayer de les chroniquer ensemble, sachant qu’ils se ressemblent beaucoup et qu’il n’y a pas d’évolution frappante entre les deux malgré leur année d’écart. Tout d’abord j’adore le nom du nouvel album : l’album bleu. La pochette est verte. Ce décalage annonce tout de suite la couleur !... « Constamment sous C » provocateur, à l’image du groupe, entame de façon énergique ce dernier opus, il me rappelle d’ailleurs le morceau de Justin(e) du split avec Santa Cruz : « gosses de riches sous coke ». Les ressemblances c’est aussi le credo des parisiens, certains vont hésiter entre clin d’œil et plagiat, avec le CV des membres du groupe je parlerai plutôt d’hommage notamment à NoFX ou Guerilla Poubelle (« barricade rebelle »). L’hommage est encore plus prononcé sur « dans le souterrain » sur l’album bonne attitude qui est une version francisée du titre de Sick Of It All. Idem sur l’album bleu, il y a une version punk d’une chanson de Tryo (« la oï de nos campagnes »). C’est amusant à écouter. Sur pas mal de titres on retrouve des riffs de NoFX, empruntés à Dinosaurs will die, Linoleum ou encore Eddie Bruce & Paul. Arrêtons-nous un peu sur les thèmes abordés, la presse spécialisée (« Rock One » et « My Rock ») en prend un peu dans la gueule et c’est ma foi mérité, la pub mal placée et difficile à interpréter (« coca cola »), les chansons courtes décalées (« hip hop » et « wow »), les chansons démagos faciles (« policier » et « boulot ») et la provoc directe (« va niquer ta mère », « non ce n’est pas le fait » chanson très proche d’ailleurs de Didier Super ). J’aime beaucoup aussi « américain », rythmé et énergique.
Ces deux albums sont dynamiques et surtout très funs par contre leur écoute mérite de maîtriser totalement le second degré, voire plus. Musicalement c’est vraiment très bon et très bien fait, façon école américaine. Ma préférence va cependant pour Bonne Attitude, plus homogène. L’Album Bleu, quant à lui, est à prix dérisoire sur bandcamp (2€).

 

mercredi 25 avril 2012

Fab de Justin(e) a t'il bon goût ?

Fab, Fabien Lefloch de son vrai nom, est le talentueux bassiste des Justin(e). Le Matt Freeman du punk français fait notamment preuve sa dextérité sur l'excellent dernier album du groupe nantais Treillières über alles. Il officie aussi en tant que guitariste des Ultra Vomit (il était aussi guitariste dans Justin(e) au début), groupe de métal grind bien déjanté amateur de parodies et reprises en tout genre. Fab fait aujourd'hui l'honneur de la rubrique A t'il bon goût ?




Ton album préféré ? 
Impossible de choisir entre Master Of Puppets et Pump Up The Vallum



vendredi 2 décembre 2011

Interview - Justin(e)




Interview avec les nantais de Justin(e) quelques semaines après la sortie de leur troisième et magnifique album : Treillières Uber Alles.



La pochette de Treillières über alles est un hommage aux albums paninis, au foot de campagne mais aussi à un titre des Dead Kennedys c'est bien ça ?
Fab : T'as tout compris ! Par album panini, on veut faire écho de cette époque, un peu de nostalgie et d'hommage à nos tendres grands frères.
Alex : c’était également l’occasion de pondre une pochette bien dégueulasse, comme on les aime !

Vous avez retrouvé tous vos anciens copains du foot pour qu'ils puissent apparaitre sur la pochette ?
Fab : C'est une photo d'époque (89!) On connaît la plupart des gosses, mais on s'est pas fait chier à demander une autorisation. L'album est même pas distribué, y' a que 1500 copies pour l'instant, on devrait pas avoir de problèmes.
Alex : C’est l’équipe de nos grands frères à Olivier et moi. Ils jouaient super bien, collectif et tout. Ils ont fait un très beau parcours en Gambardella une fois arrivé en moins de 17 ans. Ce sont ces mêmes joueurs qui, devenus de jeunes adultes, ont largement participé à faire monté l’équipe première de Treillières en promotion d’honneur sous la direction de Carlos Roig et gagné plusieurs fois le tournoi de foot en salle de Treillières. Ils étaient le « Club boy d’Augias ». Grande époque.
Fikce: j'ai jamais eu de copains de foot, je faisais du rink-hockey au NARH. J'ai arrête en Cadet 1, suite à des luxations d'épaules réalisées en skateboard.
 
Je vous ai vu sur la dernière date du Super Tour à Angers, ce fut un très bon concert où l'on a pu découvrir une grosse amitié et une super ambiance entre les 3 groupes. Comment s'est donc déroulée cette tournée ? Y a t'il d'autres projets communs de prévus ?
Fab:La tournée était très agréable, c'est à chaque fois différent (par rapport à diego pallavas, dolores riposte ou Black sheep avec qui on a déjà tourné). La y'avait différents types de punk rock, différentes générations niveau échange humain c'était super touchant, entre les kids de W4P et les gars un peu plus vieux de Santa. Je suis tombé amoureux de tous ces gars. On a un projet en cour avec Santa Cruz, ça va pas tarder à tomber.
Alex : j’ai une photo des Santa Cruz chez moi devant laquelle je me prosterne tous les soirs avant d’aller me coucher. Guillaume, Erwan et Etienne le père, le fils et le saint esprit. Ils ont compris beaucoup de choses.
Fikce: C'était vraiment agréable de tourner à trois groupes pendant 10 jours, ça permet d'apprendre à connaître tout ce petit monde mieux qu'on n'aurait jamais pu. Ça fait un peu colonie de vacances, avec des concerts tous les soirs. Et puis le fait que les membres des groupes viennent jouer pendant les concerts des autres était cool, chanter Steppin Stone et Heart Attack Man avec Santa Cruz, c'était fun.
Alex au chant

Cet album a été réalisé en autoprod et est distribué par Guerilla asso, Can I Say et des ciseaux et une Photocopieuse. Je ne suis pas trop au courant de ce qui est arrivé à Crash Disques, le label s'est arrêté ?
Fab : Crash Disques ne s'est pas arrêté, mais vu leur visibilité et leurs initiatives niveau promotion, au niveau des ventes, ça va pas changer grand chose pour nous. On vendait presque rien dans les bacs. Ce coup ci l'avantage, c'est qu'on récupère réellement tout ce qu'on a investi dans la production, c'est vraiment génial pour nous. Crash Disques nous a bien aidé, mais maintenant c'est mieux pour nous comme ça. On a tout produit nous même, le pressage et le studio, Till a juste acheté 400 copies (sur 1500) à prix coûtant, et a financé le pressage vinyle avec Guillaume de Can i Say ?. Les Wank on manufacturé le CD bonus.
Alex : J’ai une photo du Label Crash Disques chez moi devant laquelle je me prosterne tous les matins avant d’aller travailler. Marsu c’est un peu Boudha, Il est sage et possède un savoir immense en histoire-géographie.


Des ciseaux et une photocopieuse est un label monté par les Wank 4 Peace je crois, il rend aussi hommage à l'un de vos titres, c'est ça non ?
Fab :C'est bien ça, ça collait parfaitement à leur mode de fonctionnement, à savoir découpage de carton et imprimerie en sérigraphie.

Dans accident n°7, un des thèmes récurrent est le foot (JC Suaudeau, Waddle, Vairelles...) sur ce Treillières über Alles la pochette annonce la couleur, par contre pas vraiment d'allusion au ballon dans les chanson hormis Tosquelles (1912-1994), le mondial 2010 ne vous a pas inspiré ?
Fab : j'imagine qu'Alex ne veut pas faire 2 fois la même chose
Alex : Pendant le Mondial 2010, je suis tombé amoureux de Julie. On a regardé la finale ensemble, très intéressé par la stratégie de démolition Hollandaise. C’est précisément cette finale qui nous a donné envie de faire un enfant.

Les textes de ce nouvel album sont beaux, bien écrits mais parfois obscures. Alex ne déconne plus du tout !! L'inspiration lui vient de livres, de documentaires ?

Fab:C'est comme ça qu'Alex fonctionne, il lit des bouquins qui l'interpelle et en fait des textes. Ce coup ci il a tenté d'être plus direct, plus frontal, je trouve ça cool.
Olivier à la guitare
Alex : Et ta sœur, elle est obscure ta sœur ?Depuis notre interview suite à Accident n°7, vous avez changé de batteur, pour quelles raisons au départ et quel est l'apport de Fikce ?
Fab : Djé a eu son compte, mais il reste très proche de nous. Je crois qu'il ne comprenait pas trop cette approche anti-succès, ou du moins ce manque d'initiative pour se mettre en avant, et aussi, comme tout le monde, il s'est demandé quoi faire de sa vie, il est parti 1 an en Angleterre, et avait eu sa dose d'alcool et de déconne. Djé reste un de de mes meilleurs potes. Fx apporte sont regard non biaisé par la musique punkrock puisqu'il n'en écoutait pas, il apporte aussi en tournée un peu de sagesse puisqu’il ne boit pas. Sa mémoire et son implication dans la composition sont aussi nickel.
Fikce en intervention au chant avec Santa Cruz
 Alex : ouéVous avez désormais une section rythmique détonante, des morceaux, comme "Porcelaine" par exemple, sont très forts techniquement. Je trouve que le groupe a énormément progressé depuis ses débuts dans tous les domaines d'ailleurs (musique et texte). Votre avis ?
Fab : Ça fait plaisir. On a commencé y'a 10 ans, et j'imagine que notre bagage technique grossi avec le temps. J’espère que ce n'est pas au détriment de l’efficacité et de la musicalité. Avec un morceau comme Tosquelles, j'ai enfin le bonheur d'avoir ma vrai copie de NOFX dans Justin(e).
Fikce: pour avoir intégré Justin(e) en cours de route, je suis assez d'accord avec toi sur la progression technique, mais je suis très content aussi que ça ne soit jamais devenu une fin en soi ni une démonstration, j'ai toujours aimé l’efficacité mélodique du groupe et sa simplicité apparente. Concernant les textes, je trouve qu'Alex teste des choses et ne se contente pas d'utiliser les mêmes recettes, c'est parfois étonnant, mais souvent très percutant.
Alex : oué

Dans le premier titre Treillières über alles, vous dîtes que vous êtes 2 sur 4 à vivre à coté de Nantes, j'ai cru comprendre que les deux autres étaient sur Paris. Cela doit être compliqué pour les répètes...

Fab : C'est très difficile à vivre pour moi, mais je crois qu'on s'en est bien tiré. Mais on a du s’arrêter de jouer 1 an pour pouvoir faire les répète nécessaires, chez moi, 3 rue de Dons. Je me dis qu'on pourrait être mille fois meilleurs si on répétait toutes les semaines, que les concerts seraient mille fois plus impressionnants. Mais peut être que ça dénaturerait Justin(e), la grande branleuse.
Fikce: ça me chagrine un peu aussi, surtout que je jouais beaucoup de batterie avant de partir à Paris et que désormais je suis presque contraint à ne pouvoir en jouer qu'en concert avec Justin(e). C'est très frustrant effectivement de ne pas pouvoir répéter quand on veut, de devoir s'organiser en planifiant les répètes presque un an à l'avance comme ce que l'on a du faire pour la composition de TÜA, mais bon...

Alex : oué

Franciser les titres de Santa Cruz sur vos vinyles est original, est-ce une chose qui va perdurer ou allez vous attaquer un autre groupe de potes ?
Fab:On l'a aussi fait pour Myciaa. Mais oui ça va perdurer. C'est notre plaisir, à faire ou en concert, c'est vraiment génial.

Alex : oué

Vous êtes liés avec les Guerilla Poubelle (labels, styles...) cependant je suis surpris que vous n'ayez jamais fait de featurings ensemble ou de splits. Il y a une raison ?
Fab:Alex à écrit pour Till et chanté avec lui le morceaux « Dans la Diagonale » sur leur 2éme album et on a fait le split avec Guerilla/Dolores hommage aux Zabriskie Point. Tu n'as pas bien fait tes devoirs ;)

Alex : oué

Il y a cette histoire de chansons croisées "l'équipe C" et "l'équipe Z", un battle musical punkrock sur le foot c'est envisageable ?
Fab : Mr Pierre, notre booker belge me l'a proposé, on va voir si on a le temps !

Alex : oué

fin de concert, fin de tournée...


plus d'infos sur :