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dimanche 5 juin 2022

NOBRO – Live your truth, shred some gnar (EP)

 


NOBRO – Live your truth, shred some gnar (EP)

Big Scary Monsters / Dine Alone Records

 

La courte intro à capella sur Better Each Day pourrait paraître trompeuse car Nobro ne s’est pas essayé à un EP gospel, bien au contraire car le morceau part très vite en un punkrock mélodique et débridé. Les paroles sont bien écrites (I spend my whole life running away. You know I think I kind of like it, like it better that way)

Jolie basse sur Julia, un morceau qu’il serait difficile à classer sur échelle temporelle car entre les influences Ramones on pourrait rajouter celles du Velvet Underground et cette guitare psyché qui s’envole et puis difficile aussi de passer à côté des Donnas. Eat Slay Chardonnay c’est du Ramones pur Jus, grosse rythmique effrénée, chant saccadé, du copier/coller plutôt bien fait.

Les quatre filles s’attaquent à des riffs plus lourds avec Not Myself, un morceau assez sombre.

Petit moment intéressant quand les canadiennes (de Montréal) poussent la chansonnette en français (Bye Bye Baby), l’accent est charmant et ce défouloir est génial. Petit coup de cœur pour le dernier morceau en semi-acoustique : Life is a voyage. Très mélodique et entraînant il clôture à merveille ce trop court EP.

 

Un EP plein d’énergie qui rappelle de nombreux groupes et qui donne surtout envie de voir ce que les Canadiennes peuvent donner sur scène mais rien que la pochette nous donne déjà une petite idée.

J. NeWSovski

 

 

https://nobro.bandcamp.com/music

https://nobroband.com/



mercredi 30 mars 2022

EVIL DROP – s/t [EP]

 


EVIL DROP – s/t [EP]

Autoproduction

 

Evil Drop a cette singularité d’être un duo Basse - Batterie ce qui est rare dans la scène actuelle, j’ai en mémoire les Bordelais de Belly Button qui jouaient dans la même configuration dans un registre noise très groove et ça fonctionnait du feu de Dieu, ici les Niortais jouent un rock stoner et j’ai hâte de découvrir ce que ça peut donner.

 

La question évidente est de savoir si, sur une configuration duo, ça peut marcher et je dois avouer que le premier morceau Beautiful Day passe plutôt bien, le chant se rapproche un peu de Lou Koller de Sick of it all, gras à souhait et il y a une belle énergie.  Il y a aussi du groove sur What If et même se je trouve qu’il manque des riffs de guitare c’est plutôt intéressant. Par contre sur la longueur une certaine linéarité ou redondance se ressent car même si certains morceaux essaient une autre approche il y a un manque difficile à combler (weekend  warrior). Par ailleurs l’énergie et les mélodies sur un morceau comme Toxic se marient très bien et dans le style j’aime beaucoup When I Fall qui est mon morceau préféré, je trouve ça aussi intéressant de faire intervenir des samples.

Evil Drop joue la carte du minimalisme sur le côté graphique de la pochette. Par ailleurs j’ai quelques réserves sur le son que je ne trouve pas bien équilibré, je trouve que la basse prend trop le dessus sur la batterie.

 

Evil Drop est donc un groupe original à souhait, avec une grosse basse qui joue un stoner inspiré par d’autres mouvances rock voire punk. A découvrir !

 

J. NeWSovski

 

 

https://evildrop.bandcamp.com/album/ep

https://www.facebook.com/evildrop



lundi 21 février 2022

BURNING HEADS – Fear Is A Liar (EP)

 


BURNING HEADS – Fear Is A Liar (EP)

Opposite Prod / Kicking Records

La sortie de ce nouvel EP attise beaucoup d’interrogations et d’attentes. Le départ de Pierre et l’arrivée de Fra au chant n’ont pu laisser indifférents les fans du groupe. Un tel changement ne se fait sans bouleverser son identité, mais Fra a toujours été un proche des Burning et son passé dans RAVI ou The Eternal Youth sert à nous rassurer. On sait que la mission sera autant périlleuse que difficile pour lui et j'imagine qu'il doit avoir une certaine pression latente. J'oublierais presque le retour de Phil à la guitare. 

Il était difficile de se faire un avis sur l’album des reprises (Under Their Influence) durant lequel 19 chanteurs s’étaient relayés, cet EP et surtout l’album à venir nous permettront d’y voir plus clair.

 

Fear, qui débute, est un morceau reggae comme les Burning savent les faire, et curieusement, le chant de Fra est très proche de celui de Pierre. En toute honnêteté je ne pensais pas que le premier morceau de la version 2.0 des Burning allait être un reggae, j’étais même resté que sur l’idée, certainement fausse d’ailleurs, que le départ de Phil était lié au fait que le groupe jouait de plus en plus de reggae. Toujours est-il que le morceau est plutôt pas mal avec une belle atmosphère qui inspire l’inquiétude.

On branche ensuite la disto pour Escape and Run en mid-tempo, la spécialité des Orléannais. Je ne suis pas très fan du son, un peu étouffé. Les chœurs de Thomas et JB sont trop en retrait et c’est un peu dommage car le morceau est très intéressant. I want Out est de loin le plus nerveux, le chant paraît un peu forcé mais j’aime bien l’énergie dépensée.

 

Très jolie pochette au passage signée par Elvis Dutram, l’album, qui arrive à grands pas, sera d’ailleurs dans le même style et c’est très réussi.

 

Première étape pour les Burning Heads version 2.0 avec ce court EP, efficace sans être exceptionnel, il fait le boulot et permet de faire monter la pression avant l’album.

 

 

J. NeWSovski

 

https://burningheads.bandcamp.com/album/fear-is-a-liar

https://www.facebook.com/burningheads/

mardi 18 janvier 2022

KILL HER FIRST – Empty hands (EP)

 


KILL HER FIRST – Empty hands (EP)

Krod Records

 

En écoutant ce nouvel EP je me suis fait la réflexion que Kill Her First avait des accointances avec ses compatriotes de Waterdown, groupe de hardcore punk qui a eu son moment de gloire au début des années 2000 avec notamment trois bons albums sur Victory Records, qui était alors LE label majeur de la scène hardcore. En me penchant un peu plus sur l’histoire de Kill Her first je ne suis finalement pas surpris de découvrir que cet EP, comme le premier album, ont été enregistrés dans le studio du batteur de Waterdown.

Toujours est-il que Kill Her First se veut être davantage punkrock mais la façon de composer et l’alternance des chants me font vraiment penser à Waterdown. Et je dois avouer que j’ai été très agréablement surpris par ce court EP de 4 titres. Allons-y morceau par morceau :

This ain’t a Cherry Picking Party commence avec un super riff de guitare qui me rappelle Raised Fist, le chant de Gero est hargneux et la suite mêle chant clair mélodique et passage screamo, c’est notamment ce qui me fait penser à Waterdown. Ce premier morceau se révèle varié.

All Wealth is fiction débute aussi par une rythmique saccadée bien accompagnée par le chant féminin, il faut rappeler qu’à ses débuts le groupe n’était composé que de filles avant plusieurs changements de line up, à l’heure actuelle David (batterie) est le seul membre masculin. Ce morceau est dans la même configuration que le titre précédent avec l’arrivée du deuxième chant (clair et screamo).

J’aime beaucoup Borders, d’où sa présence sur la playlist, il est efficace car très nerveux et hargneux. Le riff de guitare me rappelle Death By Stereo.

Le dernier morceau (Dead Between The Lines) est tout aussi intéressant avec aussi cette alternance entre chant mélodique et screamo. J’aime bien la lourdeur qu’il dégage qui vient se poser comme un interlude en plein milieu et finir aussi de façon très douce.

Un très bon EP à découvrir !


                                                                             J. NeWSovski


https://killherfirst.bandcamp.com/

https://www.facebook.com/KILLHERFIRST

 

jeudi 13 janvier 2022

LE TUNNEL DE L’ENFER – A tribute to daylight

 


LE TUNNEL DE L’ENFER – A tribute to daylight

Minga Records

 

Stupid Karate n’est plus, vive Le Tunnel de l’enfer ! Après une pause de deux années le groupe se reforme (3 membres sur 4), repart sous un autre nom pour des aventures très proches. Les gars sont toujours fans de films de série B et ça c’est cool car on retrouve le même esprit avec toujours des samples sympas de films qui le sont tout autant ! Ici ce premier EP rend hommage à un film de avec Sylvester Stallone, SLY pour les intimes, le non moins réputé DAYLIGHT.

Ce premier EP comporte 7 titres pour un peu moins de 7 minutes, on parle alors de punk/hardcore expéditif. Le rapide et nerveux Sly Is A Doer, déjà monté en clip, débute les hostilités de belle manière, enchaîné avec Lieutenant Stan, bien plus puissant.

C’est peut-être la différence majeure avec Stupid Karate, ici le hardcore dégage encore davantage de force et de brutalité, le son est violent, direct et la batterie tabasse à fond. C’est clair que Le Tunnel de L’Enfer ne s’épargne pas, aussi il sera intéressant de le voir sur scène. Les sets seront courts comme un bon combat de JCVD.

Le groupe cite Tromatized Youth, Limp Wrist ou Suicidal comme références et c’est clair qu’on est dans la même veine. Rapide et efficace. A découvrir !

 

 

 

 

J. NeWSovski

 

https://www.facebook.com/letunneldelenfer/

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samedi 25 décembre 2021

COVEN – Le blizzard Persiste (EP)

 


COVEN – Le blizzard Persiste (EP)

No Way Asso / Out Of Thunes Records / Voice of the unheard / Itawak Records

En ma rs dernier je regrettais que le premier EP de Coven, la chaleur nous accable, soit aussi court, seulement 5 titres me laissant sur ma faim (https://lesreveriespunkrock.blogspot.com/2021/03/coven-la-chaleur-nous-accable-ep.html). Mais neuf mois plus tard, une nouvelle naissance a lieu avec Le blizzard persiste, second EP de 4 titres.

 

La recette reste la même pour le groupe de Montceau les Mines, un screamo que je place proche de celui de Poison The Well. Le premier morceau, Les restes, monte rapidement en intensité après une intro avec des extraits sonores tandis que le rythme se veut plutôt posé au début ce qui ajoute de la gravité à la musique. Remplis les pages commence de façon plus classique avant de prendre un chemin assez subtil encore fois très intense et emprunt de poésie. Car malgré le déluge sonore Coven est un groupe qui applique beaucoup de finesse, je trouve, à ses morceaux, un peu à la manière de Birds In Row d’ailleurs. Et puis Alep et là pour nous ramener à la réalité avec un joli texte (en français) ce qui est aussi le cas sur Brimades et ce discours d’une femme que je trouve touchant, Coven est impliqué, investi et sa musique se prête parfaitement pour faire circuler le message.

Deuxième EP réussi pour Coven qui nous remet une petite claque au passage. Super groupe que j’attends de voir en live avec impatience.

 

J. NeWSovski

 

 

https://covenscreamo.bandcamp.com/album/le-blizzard-persiste

 



jeudi 16 décembre 2021

LARS FREDERIKSEN – To victory (EP)

 


LARS FREDERIKSEN – To victory (EP)

Pirates Press

Co-Leader de Rancid, Lars Frederiksen est un incontournable dans la scène punk depuis plus de 30 ans. On le connait aussi dans son autre projet avec The Bastards, dans Oxley’s Midnight et dans Old Firm Casuals aussi. Différents groupes pour différents styles, on le sait investi dans la scène Oï et aussi Le personnage est charismatique et sa voix si singulière reste une madeleine de Proust pour nombre d’entre nous.

 

En cette année 2021, il a décidé de franchir le pas et sortir un EP en solo où il se retrouve à chanter, jouer de la guitare et faire quelques arrangements annexes. Plutôt que de proposer de nouvelles compos il a préféré réinterpréter différents morceaux de son répertoire : deux de The Old Firm Casuals, deux de Lars Frederiksen and the bastards auxquelles il ajoute un titre de UK SUBS, dans lequel il a joué et un de KISS.

Sur les six morceaux il y en a deux que j’adore, tout d’abord Skunx repris juste à la guitare électrique, le clip qu’il a tourné le mettant seul au centre d’un stade vide rajoute à la gravité de son regard, ce morceau a plus de 20 ans mais il est toujours aussi redoutable. Lars s’éraille la voix comme jamais.

L’autre morceau qui est vraiment très bon est Army of Zombies il provient aussi de l’album avec les Bastards, cette version est différente, davantage rock steady que punk, plus smooth et plus groove. Le reste est de bonne facture aussi notamment le Coming Home de Kiss ou Motherland de The Old Firm Casuals dans une version épurée et touchante.

 

A écouter impérativement pour les fans du personnage.

 

J. NeWSovski

 



https://www.facebook.com/larsfrederiksenofficial

vendredi 12 novembre 2021

UNLOGISTIC – Still (EP)

 




UNLOGISTIC – Still (EP)

Rejuvenation Records / emergence records / Chanmax Records / Metro Beach / KBV records / Creepozoïde / Gestalt

 

Fleuron de notre scène underground hexagonale à la fin des années 90 et dans les années 2000, Unlogistic a sorti bon nombre d’EPs, de splits et d’albums sans jamais être exposé et obtenir la notoriété que le groupe méritait. En 2011 le groupe stoppait l’aventure avec une compilation sobrement intitulée Allez tous vous faire enculer et contenant pas moins de 53 titres, soit quasiment la totalité de ceux enregistrés sur leur période où ils ont utilisé leur boîte à rythme.

 

Grosse surprise donc avec la sortie cet été de cet EP de 9 titres en collaboration avec pas moins de 7 labels. Les morceaux du disque sont tous présents sur la face A tandis que la face B se voit illustrer d’une gravure un peu psyché.

Côté musique le groupe envoie toujours dans le même style : mélange de punk ultra énergique et de hardcore complètement déjanté. Certains morceaux sont expéditifs (K-Vain ; SXE ; Right in your mouth ; dmt) alors que l’on retrouve les mélodies qui faisaient le charme du groupe (Cœur de cochon). 

Poor Reality et son intro dépressive à souhait part dans un hardcore oldschool superbement exécuté. Autre moment sympa avec I don’t wanna see who you are même si le mixage est perturbant.

 

Unlogistic avec Still fait son grand retour. Un groupe hors norme avec une sortie qui l’est aussi puisque le vinyle est sorti 2 mois avant la version numérique.

 

J. NeWSovski

https://emergencerecords.bandcamp.com/album/still

 



vendredi 29 octobre 2021

HOMEGROUND – Believe in forgets (EP)

 


HOMEGROUND – Believe in forgets (EP)

Krod Records / K-Nardage Asso / No Way Asso / Histrion Records / Bad Moon Asso

 

Il y a des albums qui peuvent passer inaperçus sur les premières écoutes, peut-être est-ce dû à de l’inattention ou un mauvais timing ? Toujours est-il que j’avais un peu mis le deuxième EP de Homeground un peu de côté avant de m’y replonger récemment et j’ai bien fait car j’ai été très agréablement surpris par ce jeune groupe de Nevers.

Sur six titres Homeground arrive à poser une ambiance et un style qui me rappellent quelques références. J’aime cette capacité à chercher les mélodies derrière un mur de guitares comme sur Dear Precious Time. Le petit ton éraillé dans la voix me rappelle Elm Tree Circle et se révèle être un atout majeur. Sans être ultra original le punkrock joué par le groupe se révèle efficace et accrocheur comme sur Conforming Dreams.

Je retiendrai aussi le très joli dernier morceau, Believe in forgets, qui alterne avec talent les phases énergiques et posées.

 

Clairement ce court EP m’a permis de découvrir un groupe très prometteur que j’aurais à cœur de suivre ces prochaines années.

 

 

J. NeWSovski

 

https://homegroundpunkrock.bandcamp.com/ https://www.instagram.com/homeground_rock/



samedi 9 octobre 2021

MEAT WAVE - Volcano Park (EP)



MEAT WAVE - Volcano Park (EP)

Big Scary Monsters

 

Après LUGGAGE, MEAT WAVE, autre combo de Chicago, refait parler de lui avec la sortie d’un tout nouvel EP. Dans l’impossibilité de prendre la route des tournées, le trio de punk-rock mélodique s’est attelé à enregistrer quelques titres pour tromper l’ennui et donner une suite au remarquable « The Incessant » datant déjà de 2017. 


Force est de constater à l’écoute de "Volcano Park" que MEAT WAVE n'a pas perdu la main et maitrise de plus en plus son sujet. Sa musique balance toujours entre fougue, tension et mélodie. Le titre inaugural "Tugboat" avec ses nombreux changements de rythme illustre à merveille ce savoir-faire. Sur "For Sale", plus classiquement punk, les Américains accélèrent clairement la cadence. Mais la richesse de MEAT WAVE est de ne jamais adopter de structures complètement linéaires. Ce deuxième titre est notamment jalonné d'un pont marqué par un tempo plus lent et des guitares harmonieuses. Bien que scandé, le chant de Chris Sutter n'est jamais agressif sauf sur le volcanique "Yell A the Moon". MEAT WAVE flirte ensuite avec la balade sur le mid-tempo "Truth Died". Les Chicagoans retrouvent une veine plus noisy et expérimentale sur "Nursing" porté par une basse bodybuildée et un mur de guitares. La mélodique boucle de guitare lance parfaitement l'émouvant "Fire Dreams" qui vient déjà conclure cet excellent EP.

 

S'appuyant sur une production soignée, MEAT WAVE montre tout son talent pour composer des perles punk-rock et post-hardcore. La bonne nouvelle est que le prochain album semble déjà dans les tuyaux.

 

Mr Caribou

 

  Titre préféré : Fire Dreams

 

https://meatwavechicago.bandcamp.com/album/volcano-park

vendredi 17 septembre 2021

FRIDAY’S SPIRIT – Skin and bones (EP)

 


FRIDAY’S SPIRIT – Skin and bones (EP)

C’est dans les alpes autrichiennes, à Salzbourg que se terre Friday’s Spirit. Le groupe s’est formé en 2014 et en est à son troisième EP. Le quatuor a profité du confinement pour se questionner et a su trouver le temps et l’inspiration pour écrire ce 5 titres.

 

Tout commence par Wreckage un morceau dynamique et très mélodique. Le chant est intéressant et me rappelle celui de Baxter de Bressuire, avec cette puissance tout en contrôle. Friday’s spirit aime travailler les mélodies, les morceaux sont très accrocheurs (Skin and bones) et l’ensemble est vraiment très propre (trop ?), on ressent l’influence de groupes américains (Blink 182, New Found Glory ou Fall Out Boys) notamment sur Feeling Of Control. Des influences métal ressortent aussi sur For All That’s Left, avec des riffs de guitare intéressants et un chant qui n’est pas sans rappeler Memories Of A Dead Man, il s’agit d’un remake de leur morceau sorti il y a déjà deux ans et il se révèle terriblement efficace.


La musique des autrichiens est très solaire et sent bon l’été comme si Salzbourg s’était déplacée en Californie, ceux qui apprécient le punkrock mélodique aux senteurs pop avec un son très clean apprécieront pleinement ce court EP.

 

J. NeWSovski

 

 

 http://fridaysspirit.com/

lundi 6 septembre 2021

FAKE NAMES – S/t (EP)




FAKE NAMES – S/t (EP)

Epitaph

Moins d’un an après sa création et son premier album, le super groupe est déjà de retour pour un court EP de trois titres. J’avais essayé de décrire l’origine de la formation du groupe dans la précédente chronique (https://lesreveriespunkrock.blogspot.com/2020/06/fake-names-st.html) mais pour résumer il est composé de Dennis Lyxzen au chant épaulé par Brian Baker, Johnny Temple et Michael Hampton, soit une belle brochette de gars qui ont marqué l’histoire du punkrock.

 

Dans la continuité de l’album, It will take a lifetime, démarre tout en douceur sur une rythmique posée, le son Lo-Fi des guitares est toujours aussi singulier et plaisant. La recette est la même sur Cuts You Down au refrain accrocheur. Deux titres qui auraient pu allègrement figurer sur l’album.

Running est le morceau le plus rapide, très punkrock 80 avec un son de batterie percutant, vraiment très intéressant.

 

Ce trop court EP amène avec lui une bonne nouvelle : c’est que Fake Names n’est pas juste un projet One Shot comme on a pu en rencontrer par le passé. Vivement la suite.

 

J. NeWSovski

https://www.facebook.com/fakenamesofficial/

https://fakenamesofficial.com/




mardi 24 août 2021

DOWN MEMORY LANE – Breathing

 


DOWN MEMORY LANE – Breathing

Un nouvel EP de 8 titres pour le groupe canadien (de Montréal) Down Memory Lane, il fait suite à Catch sorti en 2019 et je trouve sympa d’avoir gardé le même code visuel sur les monstres marins instauré depuis 2018 sur l’EP Release.

 

Breathing commence avec The grand geniuses of the modern days, un morceau mélodique et énergique qui n’est pas sans un rappeler un mélange entre Blink 182 et No Use For A Name. On sent les influences américaines (maisons Epitaph et Fat Wreck) sur le mélodique Picture Perfect dont l’addition des chants est intéressante. Petite chanson sur notre chère COVID avec Pandemic Rockabye et des paroles intéressantes sur Global Warning.

Le dernier morceau, I’v just seen a face, est une reprise des Beatles dont la structure et le chant me font penser aux cultissimes (à mon cœur) Diesel Boy.

 

Down Memory Lane continue donc son petit bout de chemin en produisant un punkrock efficace à défaut d’être original. En espérant que ce nouvel EP saura trouver l’écho qu’il mérite.

 

J. NeWSovski

 

 

https://downmemorylane.bandcamp.com/album/breathing

https://www.facebook.com/dmlband




dimanche 8 août 2021

FALL FOR RISING – Test A Lion (EP)

 


FALL FOR RISING – Test A Lion (EP)

Minimal Chords

La douceur du lac d’Annecy, l’une des eaux de lac les plus pures d’Europe, a des vertus apaisantes, peut-être pas sur les cinq membres de Fall For Rising tant le groupe Haut-Savoyard se déchaîne sur les 6 titres de ce mini album (23 minutes).

 

On a donc le droit à un déluge sonore mode hardcore façon Hatebreed / Madball / Terror. C’est puissant et rapide (We are) et même si j’ai quelque peu ralenti ma consommation de hardcore depuis quelques années, force est de constater que Fall For Rising possède quelques sérieux atouts.

Je pense aux toulousains d’Alea Jacta Est, référence nationale absolue du style, sur Test a Lion. Il s’agit du morceau phare et au-delà de donner son nom à l’EP il étale une rythmique soutenue et un chant hargneux. La voix de Benjamin est bien éraillée et bien mise en avant, elle me rappelle celle du chanteur de Stubborn. On retrouve encore l’esprit Alea Jacta Est sur Focus on the rage, un super morceau varié dont j’adore la deuxième partie. Les chœurs sont puissants et fédérateurs et la musique sait se faire lourde (Go Ahead), et puis le groupe, même s’il ne pourra réinventer le style, fait preuve de créativité et de dynamisme (Hypocrisy), et c’est fort appréciable.

 

Belle pochette façon Hatebreed qui donne un bel écrin à une première production de belle facture. Le son aussi est super et félicitations à David le batteur qui s’est chargé des deux.

 

Fall For Rising est donc un groupe prometteur qu’il faudra suivre avec attention.

 

J. NeWSovski

 

 

https://fallforrising.bandcamp.com/album/test-a-lion

https://www.facebook.com/fallforrising




mercredi 4 août 2021

PERMANENT RUST – Maximum Downhill (EP)

 


PERMANENT RUST – Maximum Downhill (EP)

Green And Grey records

 

Projet de Nasty Samy (second Rate, Hellbats, Black Zombie Procession…) qui remonte à… 2010 ! Alors que l’enregistrement prenait la poussière, il a profité du confinement pour mixer tout ça et voici Permanent Rust. Pour ce projet il est accompagné de Jérôme (Poison State, Black City Babies…) qui a enregistré la batterie et le chant, Nasty se chargeant de la basse et la guitare. Et la pochette est l’œuvre de Franck Frejnik, que les gens de ma génération amateurs de fanzines et revues doivent bien connaître. Le groupe se veut un hommage au skate punk des années 90. Ça tombe bien c’est mon style préféré !

 

Cinq titres pour une petite quinzaine de minutes, et je suis traversé par un sentiment ambivalent tant j’aime bien le style et je trouve que musicalement le groupe tient bien la route avec des titres super intéressants comme call of the wild ou On My Own qui sonne comme les (très vieux) No Use For A Name, tant je reste sur ma faim avec le chant trop linéaire et qui manque totalement d’énergie, la voix est intéressante avec ce petit grain, ce voile intéressant mais à aucun moment elle n’arrive à m’emporter sur les morceaux. Rapide et mélodique, le groupe a tous les atouts en main et un morceau comme Back To The Old Ways est vraiment intéressant me rappelant même mon groupe culte de chez culte : TOMY. Je pense aussi à Good Riddance sur Killing Time, pour ce mélange de vitesse, puissance et mélodie. Tout se termine avec le très mélodique Romance with the devil, totalement dans l’univers Nasty Samy.

 

A découvrir, surtout pour les vieux qui portent les années 90 haut dans leur cœur !

 

J. NeWSovski

https://permanentrust.bandcamp.com/releases

  

vendredi 23 juillet 2021

HATEFUL MONDAY – The freak parade (EP)

 


HATEFUL MONDAY – The freak parade (EP)

 

Ce petit EP digital est le moyen pour nos amis suisses de présenter son nouveau line up avec deux nouveaux membres. Toujours articulé autour de Reverend Seb et sa voix de velours le groupe envoie The Freak Parade, un morceau dans la tradition du groupe rapide, mélodique et efficace.

 

Triste concours de circonstance, le deuxième morceau (Dark Sunday) est une reprise d’Uncommonmenfrommars. Il y a quelques jours disparaissait Daff, batteur du groupe, jetant un sacré froid dans notre été. Cette reprise apparaît sur le premier volume du tribute au groupe français, évidemment elle est bien reprise mais, encore sous le choc, on ne peut rester indifférent.

 

On attend donc rapidement la suite avec, j’espère, un album. Mais force est de constater que ce nouveau Line-up a vite pris ses marques.

 

J. NeWSovski

 

https://hatefulmonday.bandcamp.com/album/the-freak-parade

https://www.facebook.com/hatefulmonday