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mercredi 11 janvier 2023

BIG BATCH – The last to fall

 


BIG BATCH – The last to fall

Minimal Chords

Le trio Lyonnais est de retour après un premier album très prometteur sorti en 2021 chez Minimal Chords (we’re back) dont la chronique est toujours présente ici.

On reprend la même configuration avec Kevin à la batterie et toujours au chant, ce qui continue de m’impressionner. Le groupe s’est bien amusé et cela se ressent à travers leur pochette : Clem, leur ingé son, devant les collines du Beaujolais assis sur un canapé, torse nu, avec une bouteille de whisky qui lui explose au-dessus-de la tête…

Et autant le dire tout de suite ce court album de 8 titres est un petit concentré de punkrock mélodique bien succulent avec des morceaux bien ficelés. Le premier qui me vient en tête est Punkrocker qui possède un refrain des plus accrocheurs, je pense aussi à Super Hero avec son rythme plutôt posé mais tellement addictif et groovy, ce morceau va faire des merveilles sur scène. Le chant est davantage mis en avant par rapport au premier opus, il est aussi très bien épaulé par les chœurs, il faut d’ailleurs féliciter le travail du studio NSR dans la Drôme.  Big Batch groove vraiment davantage que l’an passé, cela se ressent sur Dance With Me et son jeu de guitare très 70’s puis un peu plus loin sur Kick Me et sa basse omniprésente et joueuse. L’album se conclut sur The Last To Fall aux faux accents Dropkick Murphys, un morceau de bar irlandais tout en douceur que n’aurait pas renié aussi The Sons of O’Flaherty.

 

Big Batch confirme le bien qu’on pensait de lui avec ce nouvel album très solaire et remuant. Là où de trop nombreux groupes disparaissent après un premier opus prometteur, le son du groupe groove comme jamais et c’est un vrai plaisir à écouter.

 

J. NeWSovski

 

https://www.facebook.com/people/Big-Batch-Rock-Band/100063351363663/

http://bigbatch.fr/

 

 

samedi 31 juillet 2021

BIG BATCH – We’re back

 


BIG BATCH – We’re back

Minimal Chords

 

Big Batch est un trio Lyonnais formé des cendres d’Almond’s Drive. La petite particularité, qui se fait d’ailleurs de plus en plus rare, c’est que le batteur est aussi le chanteur, il y avait quelques groupes dans les années 90 avec ce type de formation (Satanic Surfers, Seven Hate, Snuff, et encore avant les Hard Ons…) mais la mission est assez ardue et que ce soit Rodrigo ou Seb les deux ont délaissé la batterie pour se concentrer uniquement sur le chant.


Big Batch joue donc du punkrock teinté de powerpop, le groupe ne joue pas trop vite (contrairement aux groupes cités juste au-dessus) mais cherche à placer des mélodies comme sur Ego’s Falling dont les chœurs sont bien posés, la guitare est joueuse. La recette est à peu près la même sur Blowing Up et je trouve que les Lyonnais ont pas mal d’inspiration pour composer des titres accrocheurs (Such a good day).


J’aime bien As long as we are here dont le refrain, quelque part à la manière de Dropkick Murphys, se veut fédérateur. On retrouve aussi des morceaux plus bruts et plus rock comme My Legacy ou davantage pop comme accross the roof.



We’re Back est donc un bon album, assez varié explorant plusieurs versants de la montagne punkrock, l’ensemble est intéressant. Le son aurait peut-être mérité d’être meilleur (notamment la mise en avant de la voix, mais Big Batch est un groupe à découvrir et à suivre.

 

J. NeWSovski

 

 

http://www.bigbatch.fr/

https://m.facebook.com/Big-Batch-Rock-Band-103633581627781/

 

samedi 25 juillet 2020

NOISS – Defeaning (EP)



NOISS – Defeaning (EP)
Minimal Chords

Il y a deux ans j’avais chroniqué le premier EP de Noiss, depuis le groupe n’a cessé de jouer ouvrant souvent pour les angevins de LANE, autre groupe marqué par les 90’s. Et c’est durant la difficile période du confinement que le trio Chambérien a sorti son deuxième EP au doux nom de Deafening (Assourdissant en français) avec la signification de son nom (Noiss = bruit) le ton est vite donné.

Et effectivement Punch in my face, le premier morceau se révèle rythmé avec un chant hargneux. Influence ou pas, je trouve qu’il me fait pas mal penser à l’esprit que dégageait Bleach de Nirvana, sorte de rock un peu crade dans son traitement et sauvage sur sa forme. Le résultat est en tout cas convaincant. Peut-on parler de punkrock, de grunge ou de rock lourd ? Le débat reste ouvert et finalement peu importe le tiroir dans lequel on le range. L’enchaînement se fait avec Iteration 7 et son petit riff de guitare bien agressif qui sonne très noise pour le coup.
Stacy Lose My Eye me fait encore pas mal penser à Nirvana, un mix de la période Bleach et In Utero pour le côté noise, le morceau est plutôt bien réussi et efficace mais il est difficile de se décoller de l’image du groupe de Kurt Cobain surtout quand viennent les montées du chant. La voix de Thomas se veut assez aussi éraillée d’où le rapprochement.
Stoner 034 se veut, pour le coup plus personnel, plus lent et appliquant des mélodies lourdes. J’avoue que j’apprécie d’autant plus. Quelque part je retrouve chez Noiss ce qui m’a aussi plu chez les Suisses de Hathors il y a quelques années : de la lourdeur dans la guitare, des mélodies et un chant assez brut.
Le dernier morceau, enjoy this day, uniquement instrumental s’apparente plus à un doux dessert de près de 4 minutes, assez savoureux d’ailleurs.

Ce deuxième EP est plutôt intéressant mais il est difficile de ne pas citer Nirvana pour en parler (j’aurais d’ailleurs pu aussi citer Alice In Chains). Le chant y est aussi pour beaucoup. Mais des touches personnelles font que ça marche et qu’on accroche à la musique de Noiss. A suivre !

J. NeWSovski








jeudi 12 septembre 2019

NOISS – s/t (EP)



NOISS – s/t (EP)
Minimal Chords / Gordeon Music
4/5

Ce qu’il y a de bien dans le rock c’est que partout on retrouve des groupes et ce dans tous les pays. En France, dans tous les coins même les plus reculés on peut rencontrer des mecs et des nanas, qui ont envie de faire chauffer leur guitare et de taper comme des brutes sur une batterie. Dans les Alpes, à Chambéry, entre les alpages, les marmottes et la neige on trouve un trio qui aime bien réveiller son monde avec autre chose que des cloches de vache : NOISS.

Et il y a chez NOISS des sonorités qui rappellent le début des années 90 et la vague grunge de Seattle. Le son est lourd, saccadé, emmené par une basse métronome (Bliss), et le groupe sait lâcher prise dans des fulgurances sonores. On retrouve des airs de Nirvana période In Utero sur Nouvel Orient et un titre plus mélodique avec Wait Another Day.


On pourra reprocher le son un peu étouffé mais quel plaisir de voir que le grunge est bel et bien de retour. NOISS en est un bel ambassadeur.



J. NeWSovski



https://www.facebook.com/Noiss.music

jeudi 14 février 2019