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     Pour
    commencer j’aimerais savoir la signification du nom groupe, d’où vient-il ?
    Et quel est ce mystérieux symbole qui le remplace souvent ? 
      
    Le nom
    du groupe vient d’un petit hameau vers chez nous où il n’y a presque rien à
    part une nationale et quelques vaches. Au départ le nom du groupe était
    uniquement le symbole ⊙, mais au bout d’un moment nous
    en avons eu marre que les gens nous appellent « O ». Nous avons
    alors décidé d’associer ce symbole avec « L’Effondras ». 
     
     
      
  
    Il
    semble que Anabasis ait été enregistré en 2009, dans quelles conditions
    s’est fait l’enregistrement Où l’avez-vous enregistré ? 
    Il a été
    enregistré en août 2019 pour une sortie prévue initialement en avril/mai
    2020. Pour ce 3eme album, nous nous sommes retrouvés en autoprod car sans
    label à la fin de la tournée du 2eme disque « Les Flavescences ». 
    Nous
    cherchions donc le graal, à savoir un studio à prix abordable et un
    ingénieur du son compétent. Nous avons trouvé cela avec François Carle au
    Little Big Studio, vers Grenoble. Nous le connaissions car il avait déjà
    travaillé avec des supers groupes comme Doppler, Virago… 
    C’était
    vraiment idéal pour nous. 
     
     
    Pourquoi
    ne pas l’avoir sorti plus tôt ? 
    Covid ! 2
    des 4 labels initiaux, ainsi que notre bookeur, se sont désolidarisés du
    projet. Cela a donc tout retardé. 
     
     
       
    La
    crise sanitaire et les confinements ont-ils été un frein à votre conception
    de nouveaux morceaux ou au contraire vous ont-ils inspiré ? 
    Oui et
    non. Non car nous n’étions pas en période de compo quand tout cela a
    commencé. Et oui car ça dure depuis tellement longtemps que nous n’avons
    pas pu répéter comme nous voulions, étant tous un peu espacés
    géographiquement. 
     
     
      
    Le
    visuel semble très important pour le groupe, cela se voit sur les
    précédents albums, les clips et les visuels d’affiches, d’ailleurs
    pouvez-vous nous expliquer la photo d’Anabasis ? 
    Comme
    beaucoup de groupes, nous faisons évidemment attention à quelles images
    sont associées avec le groupe. Nous aimons aussi laisser les
    gens se faire leurs propres interprétations de
    notre univers.  La photo de la pochette peut être rapprochée du
    dernier titre de l'album, Norea, qui fait référence à une figure
    gnostique. 
     
     
    D’ailleurs
    que signifie Anabasis ? Cela vient-il des livres grecs ? 
    Alors
    non ça ne vient pas de Xénophon haha. C'est le contraire de catabase qui
    est une descente dans les Enfers, comme le mythe d'Orphée. Anabase signifie
    donc une forme d'élévation, des ténèbres vers la lumière. 
     
     
      
  
    Ce
    troisième album est davantage complexe à définir que les précédents dans la
    mesure où il alterne beaucoup entre douceur et noirceur, je trouvais les
    précédents plus durs, avec notamment une guitare peut-être plus agressive,
    quel est votre ressenti ? 
    Pour
    nous cet album est un peu comme un condensé de 2 premiers dans le sens où
    il y a un peu la noirceur, le côté « terreux » du premier, la
    légèreté et le côté plus lumineux du 2eme, avec en plus un côté plus
    majeur, ouvert, qu’il n’y avait pas, ou peu, avant. Il est aussi plus
    varié, possède plus de couleurs différentes, explore des nouveaux
    territoires, prend plus de risques.  
    Il y a
    aussi un côté un peu plus direct dans le sens où ce sont des
    « morceaux » plus construits, qui laissent un peu moins place à
    l’improvisation, contrairement à avant. 
     
     
      
 
  
    Le
    dernier morceau, Norea, voit apparaître (pour la 1ère fois ?) du
    chant, est-ce annonciateur de son arrivée sur de prochains morceaux ? 
    Nous ne
    nous fermons à rien et verrons lors de la compo du 4eme disque si le chant
    nous paraît pertinent ou non. Mais effectivement, c’est la première fois
    que nous avons de la voix sur un album. 
     
     
      
    Votre
    style post rock laisse la liberté à la personne qui l’écoute d’y poser ses
    propres images, son univers aussi. Mais il y a certainement une direction
    ou un univers où vous voulez emmener vos auditeurs ? 
    Non au
    contraire, nous souhaitons que chacun y fasse sa propre lecture. Certains y
    voient un voyage, d’autres des choses hypnotiques, d’autres encore le côté
    plus analytique, technique… il y a autant d’auditeurs que d’interprétations
    de notre musique. 
     
     
       
    Au
    bout de 10 ans et 3 albums est-on encore influencé par d’autres groupes
    lorsqu’on compose ? 
      
    On a nos
    groupes fétiches comme mais ils n'ont jamais été des influences en tant que
    telles, du moins on ne s'en rend pas compte... On écoute chacun des choses très
    différentes qu'on a assimilées au plus profond de nous et qu'on ressort
    certainement de façon inconsciente quand il s'agit de composer. 
    De
    quels groupes êtes-vous proches ? Oiseaux Tempête, Noyade, Year Of No
    Light ? 
    Nous
    avons croisé plusieurs fois Oiseaux Tempête et une fois Noyade sur la
    route. Evidemment chacun de ces groupes ont un discours et un univers
    personnels, dans lesquels nous pouvons nous retrouver en partie.
    Que ce soit le côté rock, post rock, noise, transe, hypnotique ou
    autre.  
    
 
 
 Avez-vous
    des projets parallèles ? 
    Raoul
    (guitare baryton) a son projet folk solo, Raoul Vignal, qui vient de sortir
    son nouvel album « Years In Marble ». 
    Nico
    (batterie) joue également dans ni (math rock et dérivé), et V13 (rock
    noise). 
    Pierre
    projette de faire son solo d’ici quelques temps, à suivre ! 
 
 https://www.leffondras.fr/ https://leffondras.bandcamp.com/album/anabasis https://www.facebook.com/leffondras Crédit photos  : https://leliepvre-alain.blogspot.com/2018/02/leffondras.html 
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