dimanche 9 septembre 2018

RISE AGAINST – The Ghost Note symphonies vol 1




RISE AGAINST The Ghost Note symphonies vol 1
Virgin Records
9/10

Rise Against tourne en rond depuis quelques années je trouve. Le groupe a clairement changé de dimension en devenant vraiment important en terme de notoriété. Ses derniers albums se ressemblent, ne laissant plus de place aux surprises, ce n’est pas forcément une mauvaise chose en soit mais au fond j’attends toujours du groupe qu’il me fasse vibrer comme ce fut le cas sur Revolutions per minute au lieu de cela il s’entête à refaire et refaire les mêmes morceaux.

Cette idée d’album acoustique ou plutôt symphonique car l’apport de violons et de cordes est important est plutôt une bonne chose, car le groupe a, un coté très mélancolique dans certains titres qui devrait être amplifié par cette nouvelle interprétation.

Et dès les premières notes je dois avouer que je suis conquis, la voix de Tim, toujours magnifique, et bien mise en valeur par l’interprétation derrière. The Violence, à l’origine sur le très fade Wolves, est ici mis en valeur et se révèle un bien meilleur morceau et c’est aussi le cas de House on fire aussi sur Wolves. Cette version permet de mettre en avant le texte et lui donner une autre dimension. Sans surprise Like The Angel se révèle un superbe morceau, la version d’origine sur Revolutions Per Minute est l’un de me morceaux préférés du groupe, cette version apporte une touche mélancolique grâce aux violons derrière et le rythme ralenti. Les versions de Miracle et Savior permettent aussi de mettre les textes en valeur, de davantage être à l’écoute, ce qui est une bonne chose et puis ils sont bien écrits.
Puis l’album se referme sur Voices Off Camera dans une version émouvante juste piano et voix. De la même façon je m’attache à l’intensité du texte ce qui m’avait échappé dans sa version d’origine sur Revolutions. Un superbe morceau.


En froid avec Rise Against depuis quelques années je dois avouer que ce premier volume de reprises symphoniques m’a totalement convaincu. Les 10 titres, au passage superbement produits par Bill Stevenson dans son Blasting Room, apportent tous une nouvelle dimension aux morceaux en accentuant l’intensité émotionnelle. Les amateurs du groupe et ceux qui aiment les versions acoustiques seront ravis.


J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Voices Off Camera




vendredi 7 septembre 2018

jeudi 6 septembre 2018

THE RUN UP – Good Friends, Bad Luck (EP)




THE RUN UP – Good Friends, Bad Luck (EP)
Uncle M Music / Real Ghost Records
4/5

The Run Up est un jeune groupe de Bristol en Angleterre, la ville de Banksy, Massive Attack et Portishead et qui joue un punkrock inspiré par des groupes de la trempe d’Hot Water Music. Le groupe a déjà sorti un album en 2017

Cet EP de 5 titres est court mais permet de se donner un avis déjà tranché sur ce groupe. Passée l’intro instrumentale je découvre sur The Upside of being down un chant avec une belle voix, les mélodies me rappellent aussi Captain, We’re sinking sans être trop rapide, le groupe anglais aime ne pas faire simple.

Ce premier EP est aussi leur moyen d’exprimer la vie d’un groupe DIY et notamment à travers le titre de l’EP qui rappelle leurs galères lors de leur dernière tournée qui, entre pannes de camion, concerts annulés, vols de roues a su mettre en avant la solidarité de la scène et créer de belles amitiés.

Captain, avec une approche différente, me rappelle Wank For Peace, le rythme est plus soutenu, le chant appuyé par des chœurs sur le refrain et une nouvelle fois des mélodies très accrocheuses, il y a dans ce morceau un esprit très collégial. J’aime bien aussi Sick Days, plus lent mais d’une belle intensité.

Et puis quand le chanteur porte un t-shirt des Quitters ça ne peut-être qu’un bon groupe ! Une fois de plus un groupe à découvrir !

J. NeWSovski





mardi 4 septembre 2018

Clip - Kaleb Stewart

Voici Ferguson de Kaleb Stewart qui est en tournée en Europe en ce mois de septembre avec notamment un passage en France :



09-09 - Oberburg (CH) @ House Show

10-09 - Geneve (CH) @ Urgence Disk 

11-09 - Chamoson (CH) @ St Andreas 

12-09 - Misinto (IT) @ Osteria Sant Andrea

13-09 - Castiglione Delle Stiviere (IT) @ Arci Dallo

14-09 - Bologne (IT) @ Fraublucher 
15-09 - Gap (05) @ Cabaret Pop’

16-09 - Lyon (69) @ Like An Elephant 

17-09 - Tours (37) @ Oxford Pub

18-09 - Le Havre (76) @ Grizzly Bar

19-09 - Lille (59) @ L’Imposture 


lundi 3 septembre 2018

SUPERMUNK – Stuck in the darkness (EP)




SUPERMUNK – Stuck in the darkness (EP)
Kicking Records / Monster Zero
4.5/5

Tout commence par une petite information sur les poissons des abysses, ceux qui produisent leur propre lumière, ces mêmes poissons qui ornaient les affiches du groupe et le premier album de Supermunk. J’avais adoré cet album le plaçant même à la première place au rang des meilleurs albums de l’année 2016.

Deux années se sont écoulées et Supermunk a décidé de remettre les couverts avec un EP de 8 titres qui s’accompagne d’une petite tournée. Pour rafraichir la mémoire de certains je me dois de rappeler que Supermunk est formé des anciens Annita Babyface & The Tasty Poneys, qui séparés de leur chanteuse ont changé de nom. On y retrouve Ben Bacon, Le Bazile aussi batteur dans Not Scientists et No Guts No Glory et Forest Pooky dont on ne pourra citer tous les groupes faute de place !

Passé donc l’intro informative Supermunk fait étalage de sa belle capacité à composer des morceaux mélodiques et accrocheurs, Play Pretend rappelle au bon souvenir de la scène californienne des années 90 quand Monsters décape les tympans et se révèle être l’un des meilleurs morceaux qu’il m’ait été donné d’écouter depuis ce début d’année. J’aime aussi beaucoup Nightmares, long morceau de 4 minutes qui arrive à nous immerger dans sa bulle, idem pour Hoo Hoo Hoo ! qui confirme juste l’énorme talent de ce trio. J’aime tout chez ce groupe : le chant, les mélodies, l’énergie… Parfait !

Je suis vraiment heureux de voir que le projet Supermunk est toujours actif et cet EP, qui bénéficie moins de l’effet de surprise du premier album se révèle tout de même un excellent moment de punkrock mélodique.


J. NeWSovski