vendredi 4 mai 2018
jeudi 3 mai 2018
FRANCKY GOES TO POINTE À PITRE – Plaisir coupable
Francky Goes To Pointe à
Pitre – Plaisir coupable
A tant rêver de toi records
8 sur 10
FRANCKY GOES TO POINTE A PITRE c’est d’abord un nom de groupe
improbable, hommage certain à FRANCKY
VINCENT et FRANKIE GOES TO HOLLYWOOD,
soit deux artistes qu’on ne consomme que modérément sur ce blog. Ce patronyme
décalé n’est pas anodin et donne un indice sur l’orientation musicale des
Français. Oui, il est question effectivement de zouk, mais de la béguine
musclée. Un drôle de cocktail mélangeant ti punch et Jack Daniel's. FRANCKY GOES TO POINTE A PITRE est avant tout un combo de math-rock, de
rock instrumental bondissant et concis à la TOTORRO. « Plaisir
coupable » (un clin d’œil à ses influences musicales pas toujours
faciles à assumer ?) est le deuxième album du trio. Et force est de
constater que ce métissage musical est une réussite tant le plaisir pris par
les membres du groupe est communicatif.
Le titre éponyme qui démarre l’album donne le ton avec ses riffs tranchants et sa rythmique technique et épileptique. Du math-rock aux petits oignons, jalonné par des guitares au son antillais. L’excellent morceau suivant, « Kazikunu », diffère dans la structure. Débutant tranquillement dans une ambiance caribéenne, il prend subitement une tournure plus tendue et bruitiste. Le zouk reste au placard sur « Misou Mizou », morceau teigneux et saignant. « Espace tropical » avec ses bruits de vague fait office d’intermède. FRANCKY GOES TO POINTE A PITRE alterne des titres plus tropicaux et languissants comme « Cross Fade Jacob » ou « Cameroun Diaz » (les noms des chansons sont tous aussi hilarants les uns que les autres) et des morceaux plus noisy et rentre-dedans : « Yannick Quinoa ». On pourrait reprocher au groupe de se répéter (une des limites du style math-rock). Mais il a le mérite de ne pas étirer ses morceaux et de distiller un rock instrumental parfaitement digeste. Plaisir coupable se termine sous les cocotiers avec le paisible, légèrement synthétique et festif « Accélérateur de party cool ».
Le titre éponyme qui démarre l’album donne le ton avec ses riffs tranchants et sa rythmique technique et épileptique. Du math-rock aux petits oignons, jalonné par des guitares au son antillais. L’excellent morceau suivant, « Kazikunu », diffère dans la structure. Débutant tranquillement dans une ambiance caribéenne, il prend subitement une tournure plus tendue et bruitiste. Le zouk reste au placard sur « Misou Mizou », morceau teigneux et saignant. « Espace tropical » avec ses bruits de vague fait office d’intermède. FRANCKY GOES TO POINTE A PITRE alterne des titres plus tropicaux et languissants comme « Cross Fade Jacob » ou « Cameroun Diaz » (les noms des chansons sont tous aussi hilarants les uns que les autres) et des morceaux plus noisy et rentre-dedans : « Yannick Quinoa ». On pourrait reprocher au groupe de se répéter (une des limites du style math-rock). Mais il a le mérite de ne pas étirer ses morceaux et de distiller un rock instrumental parfaitement digeste. Plaisir coupable se termine sous les cocotiers avec le paisible, légèrement synthétique et festif « Accélérateur de party cool ».
FRANCKY GOES TO POINTE A PITRE n’est pas une blague mais un vrai bon groupe qu’on attend de voir avec impatience en live.
Mr Caribou
Morceau préféré
:
Kazikunu
mardi 1 mai 2018
Dani Llamas A T'il Bon Goût ?
Dani Llamas
est le chanteur et guitariste de G.A.S. Drummers, certainement le plus grand
groupe de punkrock espagnol, il vient de sortir son troisième album solo
emprunt de folk et de belles mélodies.
Quel est ton
groupe préféré ?
J’en ai cinq et ils
tournent suivant mon humeur : Replacements,
Hüsker Dü, Propagandhi, The Clash et Neil Young
lundi 30 avril 2018
Clip - STINKY
Nouveau clip pour Stinky, celui-ci est signé par l'illustre David Basso. Il s'agit de l'excellent Otherside issu de Dead-End Street.
dimanche 29 avril 2018
samedi 28 avril 2018
SATANIC SURFERS – Back From Hell
SATANIC SURFERS – Back
From Hell
No Reason records
6/10
Certainement l’album le
plus attendu de l’année, ce retour des Satanic
Surfers amène avec lui une grosse vague de nostalgie qui me rappelle
évidemment les années lycée et cette belle époque pleine d’insouciance qui a suivi.
Les Suédois font partie de
ces groupes que j’adule et, si je dois retenir des albums qui m’ont marqué profondément
pour sûr que 666 Motor Inn ou Going Nowhere Fast
auront leur place dans ma liste.
Alors ce Back
From Hell a la pression et il lui sera difficile d’égaler le niveau
d’il y a 20 ans.
Je me rappelle l’ami Pri des Porky Punks qui me disait que le groupe avait beaucoup perdu le jour
où Tomek, le bassiste, a quitté le
groupe. Cette époque coïncide aussi avec le passage de Rodrigo au chant uniquement, délaissant la batterie. La section
rythmique avait effectivement beaucoup perdu et Fragments and fractions
malgré la qualité de certains titres était tout de même bien en dessous de ses
prédécesseurs et notamment Going Nowhere Fast surtout en terme de débauche d’énergie.
Avant de me jeter à corps
perdu dans ce nouvel opus j’ai bien retravaillé la discographie du groupe, et à
ce propos Taste The Poison, dernier album en date (13 ans déjà),
se révèle vraiment sous-estimé et possède de nombreux morceaux super efficaces.
Qu’en est-il alors
réellement de Back From Hell ? Après maintes écoutes je le trouve
bien moins bon. Effectivement hormis trois ou quatre titres au-dessus du lot, difficile
de retrouver l’énorme débauche d’énergie des premiers albums. J’apprécie bien
le morceau présenté sur le EP, The
Usurper qui démarre de façon vigoureuse ce
7ème album ou le très bon Going
nowhere Fast
qui révèle une belle énergie, pas mal de breaks sympas, c’est d’ailleurs le
meilleur morceau à mon goût. Catch My Breath
se défend bien avec une guitare agressive. Le reste manque à mon goût de relief
(Ain’t no ripper,
all gone to shit, Paying
Tribute), le chant contrairement aux
« vieux » albums est trop mis en avant et cherche à faire la
différence alors que le groupe a bien d’autres atouts en main. Self Medication me perd totalement, il tend
trop vers Bad Religion sur son
refrain avec les chœurs bien lissés, et puis il m’est trop difficile d’entendre
Rodrigo essayer de faire du
raggamuffin sur la fin du titre, 4 minutes 30 en plus… Madhouse,
autre titre qui dépasse les 4 minutes fait la part belle aux guitares mais est,
hélas, plus chiant qu’autre chose.
Et pour être honnête Back from hell risque rapidement
de trouver sa place à côté du triste Unconsciously
Confined. Qui le réécoutera encore dans 10 ans ?
Avec sa pochette qui rappelle évidemment Skate To
Hell, le premier EP, ce nouvel album de Suédois est une bonne chose en soi.
Même s’il est loin d’être exceptionnel il a tout de même le mérite d’exister et
surtout d’être source de tournées et de concerts.
J. NeWSovski
Morceau préféré
:
Going nowhere Fast
vendredi 27 avril 2018
Clip - The Bombpops
The Bombpops sont de retour avec un petit EP, voici Dear Beer qui en est extrait.
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