Francky Goes To Pointe à
Pitre – Plaisir coupable
A tant rêver de toi records
8 sur 10
FRANCKY GOES TO POINTE A PITRE c’est d’abord un nom de groupe
improbable, hommage certain à FRANCKY
VINCENT et FRANKIE GOES TO HOLLYWOOD,
soit deux artistes qu’on ne consomme que modérément sur ce blog. Ce patronyme
décalé n’est pas anodin et donne un indice sur l’orientation musicale des
Français. Oui, il est question effectivement de zouk, mais de la béguine
musclée. Un drôle de cocktail mélangeant ti punch et Jack Daniel's. FRANCKY GOES TO POINTE A PITRE est avant tout un combo de math-rock, de
rock instrumental bondissant et concis à la TOTORRO. « Plaisir
coupable » (un clin d’œil à ses influences musicales pas toujours
faciles à assumer ?) est le deuxième album du trio. Et force est de
constater que ce métissage musical est une réussite tant le plaisir pris par
les membres du groupe est communicatif.
Le titre éponyme qui démarre l’album donne le ton avec ses riffs tranchants et sa rythmique technique et épileptique. Du math-rock aux petits oignons, jalonné par des guitares au son antillais. L’excellent morceau suivant, « Kazikunu », diffère dans la structure. Débutant tranquillement dans une ambiance caribéenne, il prend subitement une tournure plus tendue et bruitiste. Le zouk reste au placard sur « Misou Mizou », morceau teigneux et saignant. « Espace tropical » avec ses bruits de vague fait office d’intermède. FRANCKY GOES TO POINTE A PITRE alterne des titres plus tropicaux et languissants comme « Cross Fade Jacob » ou « Cameroun Diaz » (les noms des chansons sont tous aussi hilarants les uns que les autres) et des morceaux plus noisy et rentre-dedans : « Yannick Quinoa ». On pourrait reprocher au groupe de se répéter (une des limites du style math-rock). Mais il a le mérite de ne pas étirer ses morceaux et de distiller un rock instrumental parfaitement digeste. Plaisir coupable se termine sous les cocotiers avec le paisible, légèrement synthétique et festif « Accélérateur de party cool ».
Le titre éponyme qui démarre l’album donne le ton avec ses riffs tranchants et sa rythmique technique et épileptique. Du math-rock aux petits oignons, jalonné par des guitares au son antillais. L’excellent morceau suivant, « Kazikunu », diffère dans la structure. Débutant tranquillement dans une ambiance caribéenne, il prend subitement une tournure plus tendue et bruitiste. Le zouk reste au placard sur « Misou Mizou », morceau teigneux et saignant. « Espace tropical » avec ses bruits de vague fait office d’intermède. FRANCKY GOES TO POINTE A PITRE alterne des titres plus tropicaux et languissants comme « Cross Fade Jacob » ou « Cameroun Diaz » (les noms des chansons sont tous aussi hilarants les uns que les autres) et des morceaux plus noisy et rentre-dedans : « Yannick Quinoa ». On pourrait reprocher au groupe de se répéter (une des limites du style math-rock). Mais il a le mérite de ne pas étirer ses morceaux et de distiller un rock instrumental parfaitement digeste. Plaisir coupable se termine sous les cocotiers avec le paisible, légèrement synthétique et festif « Accélérateur de party cool ».
FRANCKY GOES TO POINTE A PITRE n’est pas une blague mais un vrai bon groupe qu’on attend de voir avec impatience en live.
Mr Caribou
Morceau préféré
:
Kazikunu
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