mardi 16 janvier 2018

THE ATTENDANTS – Monsters Chronicles



THE ATTENDANTS – Monsters Chronicles
Can I say records
9/10

Pour moi The Attendants c’était un peu l’inconnu avant de les voir sur scène lors du Still Hungry Fest. J’étais passé à côté de leurs albums précédents ainsi que leurs EPs et splits. Je ne connaissais pas le lien avec Justine, le fait qu'Olivier y joue de la guitare et que Arnaud n'est autre que le frère d’Alex (de Justine). J’ai même appris la présence de ce dernier au chant que récemment, sur les premiers albums tout du moins car il n'y est plus depuis 4 ou 5 ans. Bref ce concert c’était l’occasion de vraiment écouter le groupe au-delà d’une ou deux écoutes sur l’ordi et malgré une ambiance très molle devant eux on ressentait des compos vraiment enthousiasmantes.

Et cet album, sorti fin 2017 dans l’anonymat je trouve, est pourtant une sacrée bonne surprise. Première chose j’adore l’artwork très joli avec son bestiaire de créatures et de monstres qui sert aussi de fil conducteur à l’album. C’est Fanny DX (Mon Autre Groupe) qui l’a réalisé, je ne lui connaissais pas ce talent mais c’est une vraie réussite.

Mais c’est surtout musicalement que Monsters Chronicles est une drôle de surprise et j’oserai le comparer à un cocktail. Le genre de cocktail plein de bons ingrédients dont le mélange offre une explosion en bouche. Dans cet album je retrouve du Burning Heads, du Daria, du Propagandhi et du At The Drive In. Ni plus, ni moins.

Le premier morceau Carnival annonce déjà de belles choses dans un style proche des Burning il met en avant un chant ultra efficace avec un timbre assez proche de celui de Pierre. Ça ne bourrine pas à fond préférant de loin les mélodies et l’inventivité. C’est d’ailleurs cette inventivité que j’aime dans cet album qui, même s’il rappelle de nombreux groupes, est assez innovant et synthétise beaucoup de choses que j’aime dans le vaste monde du punkrock. Become A light est mon titre préféré, il me fait penser à un croisement entre Daria et Propagandhi dont le chant atypique semble s’inspirer. Un morceau en mid tempo juste magique qui brûle d’intensité.

The Attendants ne cherchent jamais la facilité et tous les titres accrochent, surtout ils sont variés et jamais on ne sent de redondance. Millenium, par exemple, autre morceau en mid-tempo (oui j’adore ça), rappelle quelques titres des Burning sur Taranto, magnifiquement joué avec une basse envoutante. Plus rythmé Problem est un joli morceau à chanter en chœur et Tales of the ordinary madness est efficace comme il faut. Et puis il y a General Motor’s World, Elephant man ou Leviathan qui ont un arrière-goût d’At The Drive In. En fait il n’y a pas de titres chiants sur cet album, c’est aussi simple que ça. Par contre il est addictif.

Le son est propre et bien équilibré, c’est une nouvelle fois Fab au Chipolata Framboise studio qui s’y est collé. En tant que voisins, The attendants viennent de Treillières, il aurait été dommage de s’en priver. Au passage on peut féliciter le travail du studio et son producteur qui depuis quelques années sortent des albums d’excellente facture.

Gros coup de cœur de ce début d’année, ce nouvel Attendants est un condensé de titres accrocheurs, inventifs et superbement composés. Une véritable surprise pour laquelle je conseille vivement une écoute attentive. Il n’est pas prêt de s’arrêter de tourner à la maison en tous cas.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Become A Light





lundi 15 janvier 2018

Morceau - The Dead Mantra

The Dead Mantra vont, après 10 ans, arrêter l'aventure. Mais avant cela un nouvel album doit sortir le 23 février. Je ne Dormirai Jamais est le premier morceau issu de Saudade Forever.

dimanche 14 janvier 2018

Clip - Lame Shot!

Lame Shot! sort un nouvel album en avril, voici Home Alone qui en est extrait.


samedi 13 janvier 2018

Mr GODSON / ROCK’N’ROLL TELEVISION – split



Mr GODSON / ROCK’N’ROLL TELEVISION – split
PCT Musique
4/5

PCT musique est un label québécois qui lance une série de splits mélangeant groupes français et québécois. Une bonne idée qui va nous permettre de connaître davantage de groupes d’une scène très active outre-Atlantique.

Mr Godson [will be the last one to survive] commence le split et pose 4 titres dans le style qu’on leur connait à savoir un punkrock un peu barré et plein de surprises. Le chant apporte son lot de folie (Joy’s rage). Le son est très bon et met bien le groupe en valeur. Les titres sont accrocheurs (Farewell, We are the last ones to survive) et montrent que le groupe est bel et bien sur une ligne de progression intéressante.
Rock’n’roll Television enchaîne avec aussi 4 titres. Where’s EJ amène de la fraîcheur avec un rock’n’roll garage qui rappelle aussi bien les Ramones que les Teen Idols. La recette est connue mais c’est un style toujours aussi plaisant à écouter surtout lorsqu’il est bien fait. Il y a un côté « à la cool » agréble qui me fait penser aussi aux Riverdales. Découverte sympa.

J’aime aussi beaucoup la pochette avec la représentation de l’identité des deux groupes à travers la borne d’arcade et la télévision.
Beau travail pour ce premier split qui laisse envisager de futures collaborations intéressantes.

J. NeWSovski







vendredi 12 janvier 2018

Clip - Rasta Mitsouko

Je poste rarement des groupes ska, on fera une exception avec les Rasta Mitsouko dont le nom perpétue une longue tradition...


mercredi 10 janvier 2018

Interview - THE SONS OF FAOW VERNY

The Sons Of FAOW Verny avait marqué l'actualité musicale l'année dernière avec un premier album remarqué pour l'atmosphère qu'il dégage.

Rencontre avec Julien pour en savoir plus sur ce mystérieux groupe.





D’où vient le nom bien mystérieux de votre groupe ?

Julien : Ça ne va pas chercher super loin en fait : quand on a démarré le groupe répétait chez Bertrand, qui habitait un petit village à côté de Dijon, Fauverney. On a modifié l’orthographe pour préserver son intimité mais surtout pour évoquer un lieu inconnu dont l’orthographe ne permet pas de dire où il pourrait se situer dans le monde. Un petit côté mystérieux justement, qui nous convenait bien. « The Sons of », car quand on a démarré le groupe à trois avec Mike et Bertrand, on avait par moment l’impression de faire de la country de cow-boys. Du coup ça sonnait pas mal.


mardi 9 janvier 2018