vendredi 13 janvier 2017

BURNING LADY – The human condition



BURNING LADY – The human condition
Concrete Jungle Records
7.5/10

J’étais passé à côté de ce nouvel album des Burning Lady, un groupe dont j’avais pourtant adoré le premier opus sorti il y a 3 ans. Les Lillois tournent mais de façon modérée et ne semblent pas très axés sur la promo, ce qui n’est pas un mal en soit, mais limite tout de même leur capacité à être écoutés.

Première des choses c’est que la pochette est bien chouette, je ne sais pas vraiment si elle a été dessinée ou si c’est un filtre photoshop mais le rendu est tout de même pas mal.

Ensuite derrière une petite intro sympathique, Kibrom rappelle au bon souvenir d’Until the walls fall avec son départ sur une guitare acoustique et la superbe voix de Sophie, ce titre est un véritable détonateur rappelant aussi bien les Distillers que Scattergun, j’adore le refrain et l’énergie qu’il dégage. Je me suis un peu plus perdu dans celui de right-thinking punks où le chant s’envole trop au point de se perdre, dommage car sans cela le morceau est très bon.  Don’t fight the wrong bottle ou A Bull on fire sont aussi de bons morceaux. Et même si la structure est souvent la même (Cheerful pessimist / dying for Kobani) The human condition n’en demeure pas moins un album de punkrock rageur très plaisant.

La question demeure de savoir s’il est aussi bon que le précédent, j’ai quelques réserves dessus car l’effet de surprise ainsi que le titre magique (avec Kevin de The Decline !) en font un album cher à mon cœur, celui-ci est au final homogène, d’une efficacité garantie et dans la parfaite continuité du précédent donc sans réelle grande surprise (ni bonne ni mauvaise !).

Morceau préféré :                         Kibrom

A classer entre The Decline ! et The Distillers





jeudi 12 janvier 2017

Clip - Over The Top

Les mecs d'Over The Top de la Rochelle viennent de mettre en ligne le nouveau clip de Black Aura issu de leur dernier EP.

mardi 10 janvier 2017

Interview - Stupid Karate

Gros coup de cœur de ces dernières semaines Stupid Karate balance sur son premier EP éponyme une simplicité et une énergie qui font plaisir à voir.






dimanche 8 janvier 2017

FRUSTRATION - Empires of shame



FRUSTRATION - Empires of shame
Born Bad Records
8 / 10

L'année 2016 est terminée, mais est-ce une raison pour oublier les bons albums sortis au cours du dernier trimestre et ne pas chroniquer la dernière livraison d'un groupe français toujours bien vivace ? Avec déjà 15 ans d'existence, FRUSTRATION fait office de vétéran. Le quintet parisien se fait de surcroît assez rare avec seulement 3 albums depuis sa création.

Sur Empires of shame, il ravive une nouvelle fois la flamme du début des années 80 avec un post-punk impeccable, délivré avec une classe folle. Impossible de ne pas penser à Ian Curtis quand Fabrice Gilbert, le chanteur du groupe, use de sa voix grave et glaçante. L'excellent titre "Just wanna die" illustre au mieux ce mimétisme avec les légendaires JOY DIVISION. Chant lugubre, basse martiale, synthés distillés avec parcimonie. D'autres titres comme "Empire of shame" ou "Cause you ran away" sont de cette trempe et s'inscrivent parfaitement dans le courant new wave / post punk.

L'autre versant de FRUSTRATION se veut plus énergique et punk avec notamment un chant plus agressif. "Excess" au refrain hurlé à plusieurs, ou encore le titre d'ouverture "Dreams, laws, rigths and duties" appartiennent à cette catégorie. Le spectre musical des Français s'élargit en milieu d'album, avec une respiration acoustique, une ballade un peu dark "Arrows of Arrogance", parfaitement incarnée par le chant grave du chanteur. L'album se conclut par "No Place", titre un poil angoissant se terminant dans le déluge sonore après un début dansant à la NEW ORDER.

Pour les nostalgiques de cette musique tourmentée comme pour les néophytes, cette 3ème production de FRUSTRATION fera mouche. A noter que les Parisiens écumeront les salles françaises en ce début d'année et s'arrêteront notamment au Chabada d'Angers le 14 janvier.

Meilleur titre :                         Just wanna hide

Une chronique de Mr Caribou



Si vous aimez JOY DIVISION, WIRE, The FALL



vendredi 6 janvier 2017

vidéo - Wank For Peace

Dernier concert des Wank For Peace, ça se passait au Quart Ney à Angers. Hommage à un très grand groupe, simple et modeste.



Top 10 des articles de 2016

Petit bilan des articles les plus consultés pour les amateurs de statistiques

1- Reuno de Lofofora A T'il Bon Goût ?




2-Guerilla Poubelle - Inferno




3- Fanny DX A T'elle Bon Goût ?





4- Bilan 2016 des Rêveries




5- Alexis de Harm Done A T'Il Bon Goût ?




6- Quentin de Fire At Will A T'il Bon Goût ?



7- Charly Fiasco A T'il Bon Goût ?






8- Playlist Estivale




9- Plume de Mohawk A T'il Bon Goût ?





10- Tukatukas - Red Blood



mercredi 4 janvier 2017

HEAVY HEART – Distance



HEAVY HEART – Distance
Guerilla Asso / Can I Say Records / Don’t trust the Hype / Monster Zero / Inhumano / Brassneck Records
9.5/10

La précédente production d’Heavy Heart est un EP, sorti en fin d’année dernière, qui annonçait l’arrivée d’un groupe de punkrock indie intéressant mais sans être transcendant.

Distance, sans gâcher tout de suite le suspens, se révèle être, pour un premier album, un vrai coup de génie avec 10 titres d’une pertinence inattendue. Les Nantais, dont certains sont d’anciens membres de La Rupture, ont clairement franchi un cap et proposent durant toute la durée de Distance un punkrock frais et racé.

J’aime beaucoup la cohésion entre les deux voix et notamment celle qui a ce petit côté éraillé qui fait beaucoup au charme du groupe et me rappelle au bon souvenir de None More Black pourtant éloigné dans le style. Le rythme n’est pas très rapide mais les mélodies emportent tout de même tout sur leur passage. Rien de très innovant mais c’est peut-être là le grand talent des nantais que de proposer un truc simple, efficace et super accrocheur.

De l’énergie alliée à des riffs entêtants (Night Words) le tout rappelle aussi bien Red Gloves, que RAVI ou bien le Four Minute Mile des Get Up Kids (Worrier). On les voit proches de Ghost On Tape et Daria, musicalement les groupes se rapprochent mais Heavy Heart amène ce rayon de soleil et cette fraîcheur que les deux autres n’ont peut-être pas sur album.

Heavy Heart vient de sortir un superbe album qui ravira absolument tout le monde tant il est difficile de ne pas se retrouver dans ce punkrock mélodique frais mais tellement bien fait.

Morceau préféré :                         Poison

A classer entre Red Gloves et Ghost On Tape