mercredi 14 décembre 2016

PULLEY – No change in the weather



PULLEY – No change in the weather
Cyber Tracks
8/10

On peut considérer Pulley comme un des groupes les plus sous estimés de la scène punkrock mélodique américaine, quelque peu noyé dans le vaste océan de groupes de ce style dans les années 90/2000. Il y avait pléthore de groupes à cette époque, très proches musicalement mais Pulley avait ce coté sympathique certainement en raison de la présence de son chanteur charismatique, Scott Radinsky, déboulé de Ten Foot Pole après divergences d’opinions. On se souvient aussi que ce dernier avait mis le groupe entre parenthèses durant sa nomination en tant qu’assistant coach de l’équipe nationale de Baseball.

Ce retour est donc une surprise même si cette fin d’année est propice aux albums des groupes de cette période (NoFX, Descendents, Pennywise, Green Day…). Pulley reprend donc les choses exactement où il les avait laissées avec un punkrock mélodique très californien dans l’esprit qui se rapproche de Lagwagon et Pennywise, d’ailleurs je trouve que la voix de Radinsky se situe justement quelque part entre Joe Cape et Jim Lindberg. Cet album est à l’image de la discographie du groupe, bien fait efficace sans révolutionner le genre tout en ayant un son assez identifiable et force est de constater qu’il y a de sacrés bons morceaux comme No I in Team, fixing the drought ou farewell.
A noter que cet album sur Cyber Tracks, le label de El Hefe de NoFX, dont je viens de découvrir l’existence.

Ceux qui ont apprécié le groupe il y a une quinzaine d’années ou plus simplement ceux qui ont grandi dans la période Epitaph / Fat Wreck ne pourront qu’apprécier No Change in weather

Morceau préféré :                         No I in Team


A classer entre NoFX et Lagwagon et à la suite des précédents.


https://www.facebook.com/pulleymatters/

mardi 13 décembre 2016

Clip - Greg Graffin

Greg Graffin, chanteur de Bad Religion, s'est fendu d'une magnifique reprise de Norman Blake et le titre Lincoln's Funeral Train. Magnifique clip.

dimanche 11 décembre 2016

CHARLY FIASCO / DIRTY FONZY – Dirty Fiasco (EP)



CHARLY FIASCO / DIRTY FONZY – Dirty Fiasco (EP)

Quelle bonne idée qu’ont eue les deux groupes de faire un petit split ensemble et quand je dis ensemble c’est les deux groupes bien mélangés !

Support à une tournée commune ce 4 titres démarre très fort avec Punkrock Amigos très rythmé qui rappelle Blitzkrieg Bop des Ramones avec ses Hey oh. Mentions spéciales à Sauve qui Punk chantée par Romain de Charly Fiasco avec des textes efficaces en français et Le chant de l’ennui qui n’aurait pas dépareillé sur le dernier album des Toulousains tant il est emblématique du style des Charly. J’aime bien aussi Nothing Toulouse dont le titre ravira certainement l’ami Porche et qui musicalement me rappelle les majestueux Dropkick Murphys. Bref la cohésion entre les deux groupes est superbe et cette tournée a dû être un moment exceptionnel autant pour les groupes que pour les spectateurs.


Un split efficace entre deux groupes majeurs de la scène punkrock française, un mélange aussi de style mais une réussite totale.

samedi 10 décembre 2016

vendredi 9 décembre 2016

MOTORAMA - Dialogues



MOTORAMA - Dialogues
8/10

Rares sont les groupes russes dont la musique parvient jusqu'à nos oreilles. MOTORAMA en fait partie et dispose déjà d'une jolie renommée grâce à une discographie déjà conséquente et une réputation scénique solide.
Point de folklore russe pour les natifs de Rostov-sur-Don qu'on imaginerait volontiers originaires de Manchester et descendants de JOY DIVISION. Une influence moins prégnante sur l'excellent dernier album "Dialogues", sorti un an après le déjà recommandable "Poverty". Si la voix de Vlasdislav Parshin est une digne héritière de celle de Ian CURTIS, la musique des Russes se fait moins sombre. La mélancolie est toujours de mise mais ce dernier album se fait plus chaleureux, lumineux, varié, voire dansant. La basse est moins métronomique mais plus sautillante. Les arrangements sont très soignés avec une forte présence de claviers (le morceau d'ouverture "Hard times" illustre bien cette évolution). "Sign", "Loneliness" et "Above the clouds" bien qu'acoustiques sont des morceaux toniques et frais. MOTORAMA fait toujours preuve d'un imparable sens de la mélodie, balançant avec délice entre noirceur et douceur. Sur "I see you" le clavier est de retour et les sonorités 80's sont évidentes.
Sans jouer une musique révolutionnaire, MOTORAMA évite le piège de la répétition en enrichissant sa musique de subtils arrangements et d'une production plus efficace (chaque instrument y trouve sa place). "By your side" clôture en beauté un album un poil trop court (une trentaine de minutes).
Avec Dialogues, MOTORAMA confirme tout son talent et conserve pour la dixième année consécutive son titre de champion du monde de la cold wave / new wave. 

Morceau préféré :                         Tell Me

Une chronique de Mr Caribou

jeudi 8 décembre 2016

At The Drive In



J'avais parlé il y a quelques mois de la reformation d'At The Drive In, il se trouve que le groupe vient de mettre en ligne un nouveau morceau Governed by contagions
Leur premier nouveau titre depuis 15 ans... !
Pour l'écouter et le télécharger voici le lien où vous aurez juste à mettre votre mail :




mercredi 7 décembre 2016

QUETZAL SNAKES - Cult of Deafstruction (EP)


QUETZAL SNAKES - Cult of Deafstruction

On n'arrête plus les Marseillais de QUETZAL SNAKES qui déboulent en cette fin d'année avec un 3ème EP en deux ans d'existence. II, le précédent avait déjà bien retenu notre attention, tant leur space-rock garage à 3 guitares faisait des merveilles. Leur réputation scénique, notamment la performance très remarquée sous le soleil nîmois lors du TINALS 2016, est par ailleurs grandissante. Les Phocéens enregistrent d'ailleurs leurs productions quasiment en condition live et ce "Cult of Deafstruction" ne déroge pas à la règle.
QUETZAL SNAKES, qui serait une des incarnations données au serpent à plumes au Mexique, reste un de nos meilleurs représentants psychédéliques hexagonaux, maitrisant à merveille la réverb' et les décibels. On pourrait peut-être juste reprocher, par rapport au précédent EP, une moindre variation d'ambiances (moins de lentes montées un peu inquiétantes et de respirations ambiantes à l'exception de "Napalmtrees"). "Cult of Deafstruction" débute, sans concession, par un déluge sonore. Passée cette courte introduction noise, "Lavamount" débute en douceur avant d'exploser avec un riff bien gras qui sent le cambouis. "Longwar" suit une structure inverse en démarrant fort puis en s'accordant un long pont d'expérimentations 100% psychédéliques. 
 Le savoir-faire des Marseillais c'est justement cet équilibre entre sauvagerie et lignes mélodiques accrocheuses." F.R.A" et sa basse shoegaze ou "Sungazer" sont des titres plus immédiats, brefs et rentre-dedans.
Au final, ce "6 titres" est de bonne facture et confirme la vigueur et la montée en puissance de QUETZAL SNAKES qu'il nous tarde de revoir sur scène.


Morceau préféré :                           Longwar
Une chronique de Mr Caribou


https://quetzalsnakes.bandcamp.com/album/cult-of-deafstruction


https://www.facebook.com/quetzalsnakes/