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jeudi 18 octobre 2018

NIGHT BIRDS – Roll Credits (EP)



NIGHT BIRDS – Roll Credits (EP)
Fat Wreck Chords
4.5/5

Oiseau de Nuit, ça c’est une expression de ma mère ! Pourtant ici ça remue un peu plus avec ce groupe atypique de chez Fat Wreck.

Le groupe du New Jersey joue un punkrock aux sonorités surf notamment sur l’introduction Pull The String et Roll Credits puis par bribes sur les 7 autres titres qui dégagent une énergie et un son garage qui font plaisir à entendre.

Il y a chez Night Birds un esprit rock’n’roll qui donne à cet EP la sensation d’entendre le groupe jouer dans son local, comme en répète, loin des grosses productions au son très et trop propre. Et ça, ça fait du bien à entendre et au passage ça rappelle une époque un peu révolue.
Le groupe enflamme donc ce mini album (que je classerai comme EP) avec des titres très bons comme My Dad is The BTK dont les légères touches surf apportent une belle originalité ou I need a torch aux faux airs de The Descendents (d’ailleurs ce titre est une reprise de Suicide Commandos au passage). White Noise Machine est aussi débridé façon punk old school, il dégage un punch incroyable, j’adore le son de guitare. Radium Girls et The Day I beat my brain sont super fun et me font penser à aux Buzzcocks : des mélodies et de la vitesse.

Ce roll credits est donc un EP qui s’écoute rapidement mais qui laisse une belle empreinte. Night Birds est un groupe à l’ancienne plein de charme
J. NeWSovski





samedi 29 septembre 2018

Clip - Night Birds

Du bon punkrock bien énergique avec Night Birds et My dad is the BTK sorti chez Fat Wreck

samedi 25 août 2018

CONSUMED – A decade of no (EP)




CONSUMED – A decade of no (EP)
Umlaut Records
4/5

A nouveau un retour et celui-ci fera plaisir à un petit comité amateur de ce fantastique groupe de Nottingham qu’est Consumed.

Le groupe a connu son petit moment de gloire à la fin des années 90 en signant sur Fat Wreck Chords lorsque la vague punkrock était à son sommet.
J’ai toujours aimé ce groupe qui dégage une belle énergie, qui est super pêchu avec un son particulier fait de guitares aux sonorités métal, un peu à la Strung Out, et un super chanteur qui me rappelle Diesel Boy dont j’aimerais bien aussi un retour.

Ce 6 titres reprend les affaires exactement là où le groupe les avait laissées. Du punkrock mélodique dynamique façon Fat Wreck de la grande époque qui enchaîne les très bons titres comme une mitraillette, ça commence par le tube Wake Up Warning, le très bon What would Cliff Burton Do ? et ses riffs façon Metallica de la vieille époque. Et lorsque le groupe ralentit un peu c’est pour proposer un morceau superbe plein de bons riffs de guitare (Obscene like Beverly Dean).

Les anglais de Consumed n’ont rien perdu de leur style particulier et cet EP qui marque leur retour 15 ans après est un excellent moment de punkrock mélodique qui ravira tous les nostalgiques des années 90.
J. NeWSovski




mercredi 4 juillet 2018

MAD CADDIES – Punk rocksteady




MAD CADDIES – Punk rocksteady
Fat WreckChords
7.5/10

Allez encore une reformation ! Ce qu’il y a de bien en ce moment c’est l’impression d’être retourné 20 ans en arrière et je vois encore Bobby dit L’Intox avec son sweat Millencolin me dire que le nouveau Mad Caddies c’est de la balle, que NoFX va sortir un album le mois prochain et qu’ils tourneront ensemble au prochain Deconstruction Tour. Une époque bénie où j’avais encore des cheveux dignes de ce nom.

Mais bon toujours est-il que le retour de Mad Caddies va faire pas mal d’heureux. Moi j’ai jamais trop adhéré au style, et même si, avec le recul, Duck and covers est un bon album, le côté festif m’a toujours un peu saoulé. J’avais par contre été emballé par leur reprise de S.O.S. de Abba sur leur EP The Holyday has been canceled.

Et c’est donc avec curiosité que je j’ai commencé à écouter Punk Rocksteady, un nouvel album composé uniquement de reprises.
Mais là où l’exercice est intéressant c’est que les californiens ont décidé de reprendre des titres de leurs potes issus de la sphère Epitaph / FatWreck de l’époque. Et ça c’est terriblement excitant parce qu’on connaît tous les groupes et quasiment tous les titres.

Et je dois avouer que certains titres m’ont vraiment bluffé, c’est le cas de She de Green Day ou encore Sorrow de Bad Religion, un titre lent à la base qui se prête parfaitement à une réinterprétation en reggae. Le plus surprenant est And we thought That Nation States Were a bad idea de Propagandhi qui est un morceau que je connais par cœur, le voir repris dans un autre style et surtout qu’il sonne plutôt bien m’a vraiment dupé. Le morceau d’Against Me a des sonorités cubaines originales et appréciables qui sentent bon le rhum et les cocotiers. Bonne reprise aussi avec Alien 8 de Lagwagon qui semble être écrite pour le style que lui donne Mad Caddies.
Je suis moins fan du titre des Misfits, peut être parce que je n’ai pas de lien de cœur avec les Misfits. Et pour Jean Is Dead des Descendents, un autre morceau du même album aurait pu être vraiment plus sympa du style Suburban Home par exemple.

Belle performance des Mad Caddies qui ont réussi à réinterpréter 12 titres à leur sauce, 12 classiques punkrock et ça marche parfaitement. Sans être fan de reggae ou des musiques approchantes je trouve l’ensemble cohérent, fun vraiment sympa.




J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   She




mercredi 30 mai 2018

STRUNG OUT – Black Out The Sky (EP)




STRUNG OUT – Black Out The Sky (EP)
Fat Wreck Chords
3.5/5

J’ai été surpris de voir que cette nouvelle production de Strung Out était un EP et encore plus surpris qu’il soit en acoustique.

Strung Out est un groupe un peu à part dans la sphère punkrock avec une musique technique et un son de guitare très métal qui se reconnait dès les premiers accords et fait la grande différence avec pas mal de groupes très (trop) proches. De la même manière le chant de Jason Cruz est aussi spécial et rapidement identifiable. Ce passage en acoustique ne peut donc que réserver des surprises.

La pochette est d’autant plus troublante qu’elle contraste totalement avec son contenu. Qui ne s’attendrait pas à un album de black métal norvégien en la voyant ? Mais elle n’en demeure pas moins aussi troublante que jolie.

Ce huit titres est composé de six nouveaux morceaux et deux qui ont été réinterprétés pour l’occasion : Matchbook, sur Twisted By Design, et Unkoil sur An American Paradox. J’aime beaucoup le morceau Town Of Corazon qui a été mis en clip il y a quelques semaines déjà. Il permet de voir le groupe sous un angle différent, plus posé et mélodieux. Requiem prend une nouvelle dimension, très sombre et intense magnifié par sa lascivité, il est juste trop court hélas. Black Out The Sky qui donne son nom à l’EP est aussi un bon titre et c’est vrai que la première moitié de l’EP est une vraie réussite mais je reste moins emballé par les derniers titres parfois trop mielleux où trop ancrés dans la culture americana / country pour moi. Ainsi Duke of Sorrow sonne comme un mauvais tube de Green Day. Quant à Matchbook et Presidio ils n’apportent pas grand-chose hormis finir sur une note mitigée.



J. NeWSovski






vendredi 7 juillet 2017

BAD COP BAD COP - Warriors



BAD COP BAD COP - Warriors
Fat Wreck Chords
8/10

Je viens de prendre une belle bouffée d’air frais à l’écoute de cet album. Le genre de surprise qui colle un sourire à la bouche pendant plusieurs jours, un goût de reviens-y, comme une bonne 1664 bien fraîche en période de canicule.

Bad Cop Bad Cop, est un groupe de nanas de Los Angeles, qui était passé l’année dernière à Angers dans le cadre du Still Hungry Fest, je n’avais pas bougé mes fesses pour aller les voir ni pris la peine d’écouter leurs morceaux. Bien mal m’en a pris car ce groupe c’est de la dynamite en barre.

Comme l’impression d’écouter Anita Babyface avec du Diesel boy derrière. Un super duo de chanteuses dont l’une des voix est vraiment proche de celle d’Anita (Womanarchist), j’adore ce style éraillé, irrévérencieux et totalement rock, le duo fonctionne super bien avec deux tonalités différentes qui s’assemblent parfaitement.

Inconscient oblige, je vais être obligé de comparer à des groupes avec des filles tel Fabulous Disasters voire même TILT et j’apprécie pleinement cette originalité qu’apporte une ou des filles dans un groupe. Le son est totalement dans l’esprit des années 90 et d’ailleurs si cet album était une réédition de 1996 je n’aurais pas été plus surpris. Il y a des morceaux très accrocheurs tels Retrograde ou Warriors.  Au-delà de la fraîcheur, il y a un côté solaire, de la légèreté et ce penchant mélodique assumé comme sur Why change a thing, Brain is for lovers ou le très Weezer Amputations.

Belle découverte, Bad Cop Bad Cop rappelle les grandes heures du punkrock mélodique avec fraîcheur et sans compromis. Le groupe joue, se fait plaisir et ça balance. Un air de fraîcheur communicatif.

J. NeWSovski

Morceau préféré :              Retrograde



https://badcopbadcop.bandcamp.com/album/warriors


mercredi 19 avril 2017

WESTERN ADDICTION – Tremulous



WESTERN ADDICTION – Tremulous
Fat Wreck Chords
8.5/10

J’ai de moins en moins le temps de chroniquer des groupes américains et pourtant j’en écoute toujours un grand nombre et avec autant de bonheur. Je suis donc tombé dernièrement sur le nouvel opus de Western Addiction. Il y a deux ans j’avais parlé du petit EP 3titres I’m Not The Man rappelant au passage que depuis Cognicide en 2005 le groupe n’avait rien sorti d’autre.

Ce nouvel album est juste un concentré de punkrock rapide, énergique et d’une puissance déraisonnée, le premier titre, Clatter and Hiss en est d’ailleurs une belle représentation. Et par-delà, tous les titres sont bons, sortants des carcans mais rappelant au passage des groupe comme Only Crime ou Strike Anywhere. Le groupe se paie même le luxe, lors du dernier titre, Your life is precious, d’une belle ballade à l’américaine d’une rare intensité qui ferait au passage une jolie bande originale de film, un morceau dédié à David Jones, le chanteur d’Enemy You, décédé il y a deux ans.

Il y a de nombreux points communs entre les voix et la façon de chanter de Jason Hall et de Russ Rankin (Only Crime et Good Riddance) au point de parfois confondre les groupes (Righteous Lightning). D’ailleurs les groupes partagent aussi la même ligne directrice, celle d’aller droit au but en faisant un maximum de bruit.

Produit par Joey Cape et sobrement illustré d’une photographie signée par le Belge Thierry De cordier, Western Addiction se rappelle à notre bon souvenir avec un album énergique et direct.

J. NeWSovski


mercredi 9 septembre 2015

Joey Cape - Stitch Puppy


Joey Cape - Stitch Puppy
Fat Wreck Chords
8/10
Joey Cape est impressionnant. Ce mec apparaît dans un nombre de projets insensé que ce soit Lagwagon, Me First and The gimme gimmes ou ceux plus ou moins en pause comme Afterburner, Scorpios ou Bad Astronaut. Et il trouve en plus le temps de sortir ses projets solos.
Stitch Puppy est même son troisième album après Bridge (2008), et doesn't play well with others (2011). Connaissant le personnage et ce qu'il a pu faire avec ses side projects on sait à quoi s'attendre et sur ce point de vue nous ne somme pas déçus. Joey Cape, seul, joue de la folk mélodique et surtout très mélancolique. Mais loin d'être soporifique l'ensemble se veut touchant, varié et ce grâce aussi à l'apport de violons, piano (this life is strange) et parfois batterie.
Spill My Guts, 4ème morceau, voit intervenir le chanteur des Flatliners (Chris Cresswell), dans un registre inhabituel au point d'aller voir dans les crédits pour être sûr que ce soit lui.
Les bilingues apprécieront d'autant les textes, parfois sombres mais réfléchis et inspirés.

Rappelant étrangement pour nous, français, Fantomas, la pochette est un clin d'œil à la poupée que sa fille lui a offerte.

Un très bon album de Joey Cape, bien meilleur que Bridge sorti il y a sept ans, je ne pourrai le comparer à Does'nt play que je ne connais pas mais les titres sont beaux, doux et subtilement écrits.

Morceau préféré :  Gone baby gone 





lundi 17 août 2015

The Flatliners- Division of spoils


The Flatliners- Division of spoils
Fat Wreck Chords
6.5/10
Attention ce nouvel album est en fait une compilation de morceaux rares et de faces B sorties sur des 7' du groupe.
Je n'ai jamais été très à l'aise ni très amateur de ce genre de compile qui perd un peu d'intérêt sachant que les morceaux appartiennent à différentes époques et que le son, s'il n'est pas remixé, connait trop de variations d'un titre à un autre. Dans Division Of Spoils ce n'est pas trop le cas (sauf sur des titres comme Get Out of my face), certains titres sont plutôt très bons et  proviennent d'ailleurs de la session d'enregistrement de l'excellent Dead Language, de loin mon album préféré des Canadiens.

On retrouve aussi quelques reprises plutôt bien senties comme celle de Tony Sly (Fireball), de Johnny Cash (Cry cry cry) ou des excellents Rocket From The Crypt (Straight american slave).


Au total avec 23 titres et plus d'une heure d'écoute on est obligé de reconnaître que les Flatliners ne se foutent pas de notre gueule. Même si beaucoup de morceaux ne sont pas exceptionnels, d'où leur non-présence sur les albums précédents, ils raviront tout de même les fans du groupe et permettront de patienter en attendant le nouvel opus.


mardi 28 avril 2015

Good Riddance - Peace in our time



Good Riddance - Peace in our time
Fat Wreck Records
8.5/10
L'heure est de toute évidence aux retours ou d'une façon plus générale je dirais que la vieille génération des années 90 est toujours active et reprend sérieusement du service, preuve en est avec ce nouvel album de Good Riddance mais aussi la sortie quelques jours avant d'un Strung Out, de Millencolin, Agnostic Front, Baby Chaos, Therapy, Faith No More... 
Et ce pour mon plus grand bonheur quand le résultat est aussi bon.

Good Riddance revient donc après une interruption de 8 années. Russ Rankin, son chanteur, n'est pas resté inactif puisqu'il a officié durant dans Only Crime (3 albums dont un l'an passé), allstar band avec notamment Bill Stevenson. Ce retour s'effectue dans de bonnes conditions puisqu'elle se fait avec le line up de A comprehensive Guide to modern Rebellion et Operation Phoenix.

Peace in our time est un album incisif dans la lignée de la discographie du groupe de Santa Cruz avec un mélange de morceaux plutôt musclés et agressifs (disputatio et shiloh) et mélodiques (glory glory ; Contrition). Rappelant parfois The Descendents (Grace and virtue - Washed Away) bien plus qu'auparavant d'ailleurs, ce nouvel album est plus orienté punk mélodique rapide le rapprochant notamment du dernier en date My Republic. Russ ayant peut-être conservé son surplus d'énergie pour Only Crime qui est bien plus énergique. Au total 14 titres pour une durée assez courte avec des titres tournant autour des deux minutes. Il n'y a pas de titre qui se détache et l'ensemble est vraiment très homogène dégageant au passage une atmosphère de nostalgie d'une certaine époque.

Enregistré au Blasting Room par le duo Stevenson/Livermore, le lieu incontournable de cette dernière décennie à l'image du Motors Studio de Ryan Greene dans les 90-00's le son de Peace in our Time est juste excellent.



C'est donc un grand plaisir de retrouver Good Riddance dans un registre où il est très fort. Ce nouvel album est une vraie réussite et marque le retour d'un groupe influent. Et même s'il a officié durant tout ce temps dans Only Crime dans un registre très proche c'est intéressant de retrouver Russ Rankin au sein de sa formation de prédilection.


Mon morceau préféré :      contrition



mardi 11 novembre 2014

Lagwagon - hang



Lagwagon - Hang
Fat Wreck Chords
8.5/10
Il y a peu de temps je prenais une petite bière avec l'ami Joey Cape dans un petit troquet traditionnel dans le cœur de San Francisco. Encore sobre, il me dit : "tiens copain, jette donc une oreille au nouvel album de Lagwagon, j'aimerais bien savoir ce que t'en penses."
Je lui dis que la pochette est graphiquement réussie par contre cette photo peut, peut être, avoir une connotation notamment après la mort de Derrick Plourde (batteur du groupe) il y a quelques années (suicide par balle).
Joey insère la galette dans le lecteur du bar et on s'écoute ce 8ème opus. J'en profite pour mettre pour mettre un demi dollar dans la cible à fléchettes et lancer une partie de 301

L'album s'ouvre sur un morceau on ne peut plus classique du groupe : Burden Of Proof intro très calme, Joey chante sobrement juste accompagné d'une guitare acoustique puis tout bascule logiquement  avec l'énergie qui caractérise le groupe dès le deuxième morceau qui enchaîne parfaitement. Ce Reign me rappelle de nombreux vieux morceaux de Double Pladinium ou Resolve. Les titres s'enchaînent comme les triples 20 que Joey collectionne.  Je lui dit que cette nouvelle galette est tout de même fichtrement bonne et qu'elle me rappelle tout de même le très bon Resolve, dernier album en date sorti il y a... 9ans. Mais The Cog in the machine me déroute un peu avec des riffs énergiques empruntés à des métalleux chevelus puis Obsolete Absolute, qui s'étend sur près de 6 minutes me bouleverse un peu dans ma comparaison un peu hâtive. Burning Out in style est aussi un excellent titre avec une rythmique plus posée mais de bons passages notamment la deuxième partie. One More Song me, gonfle sur son intro, même si le chant peut être touchant il est trop aérien pour moi.
Joey ose me demander après son deuxième Bull ce que je pense des lyrics. Hey coco, je ne suis pas si bilingue que ça surtout après deux excellentes Alchemist's Heady Topper par contre je suis plus à même de juger l'excellent travail de Bill Stenvenson au Blasting Room qui a vraiment un super boulot avec cet album.
 La partie s'achève comme l'album  avec un magnifique Joey bien accompagné sur In Your Wake par une section rythmique très impressionnante. 

Joey remporte assez facilement  la partie de 301, l'animal est un habitué des bars, il est fier de sa victoire mais aussi de son album. Et il a raison.

C'est donc le 8ème album dans une carrière commencée au début des années 90, Lagwagon n'a jamais raté d'album (Blaze est moins bon mais ce n'est pas non plus une bouse) . J'aime beaucoup les premiers très incisifs et directs (Hoss, Trashed, Duh) mais ce Hang est tout de même sacrément intéressant car il allie le style des premières à des titres plus mélodiques, plus mélancoliques aussi.

Mon titre préféré:           Reign

mercredi 16 juillet 2014

Rise Against - the black market

Rise Against  - the black market
Geffen
6.5/10
A partir de quel moment a t'on commencé à être déçu et désagréable avec Rise Against ? Au moment où ils ont sombré aux sirènes d'une major, au moment où ils ont commencé à remplir des stades ou au moment où ils ont fait plus de soupe que de bons morceaux ?

Toujours est il que les américains commencent à avoir une longue discographie (c'est le 7ème album) et c'est vrai que c'est un peu mon activité préféré que de cracher sur les groupes qui passent d'un label à une major pour se pourvoir après. Mais il faut avouer qu'à leurs débuts, Revolutions Per Minute fut l'une des meilleures sorties de Fat Wreck et Siren Songs... qui avait suivi sur Geffen était certes moins bon mais tenait quand même la barre. Par contre la suite s'est révélée vite formatée avec l'accent mis sur la (superbe) voix de Tim Mcllrath et le coté mélodique associé à la rage qui peut en découler.

Certes la voix de Tim emmène tout sur son passage car elle capable de nous emmener sur plusieurs styles mais ça tombe désormais trop souvent dans des clichés. Le coté mélancolique fonctionne toujours tout de même comme sur People Live here, belle ballade acoustique aidée par des violons. Le groupe conserve aussi son énergie et sa capacité a emballer ses morceaux comme autrefois (I don't want to be here anymore ou the great die off).

Rise Against fait donc du Rise Against et cet album ressemble à s'y méprendre aux trois précédents. On ne change pas une formule qui gagne et vu la dimension qu'a pris le groupe on aurait du mal à imaginer un retour en arrière.


Mon titre préféré:           The Great Die Off

vendredi 16 mai 2014

Me First and The Gimme Gimmes - are we not men ? We are diva !


Me First and The Gimme Gimmes - are we not men ? We are diva !
Fat Wreck Chords
8/10
J'adore les Me First and Gimme Gimmes, j'adore ce concept de potes venant de plein de groupes différents reliés par le punkrock et le même sens de la dérision qui décident de monter leur groupe de reprises sans se prendre une seconde au sérieux. Une idée d'adolescent. Les Me First ont pondu de très bons albums et des reprises super fun mais le soucis pour moi vient de morceaux issus de la culture américaine qui m'est parfois très éloignée. Donc autant j'ai pris du plaisir à écouter certains morceaux dont je connaissais l'original autant avec ceux que je ne connaissais pas le concept était moins pertinent.

Ce nouvel album réunissant la traditionnelle bande formée autour de Fat Mike (basse - NoFX), Joey Cape (guitare - LagWagon), Spike Slawson (chant - Swinggin Utters), Chris (Guitare - No Use For A NAme) et Dave (batterie - LagWagon) fait la part à des tubes chantés par des Divas. Et là c'est vraiment sympa parce que tout le monde a déjà entendu une bonne majorité de ces titres. My Heart Will Go On de Céline Dion, I Will Survive de Gloria Gaynor, Believe de Cher, Beautiful de Christina Aguilera... Des reprises d'autant plus intéressantes que le groupe vient les agrémenter en reprenant dedans des riffs de Sonic Reducer des Dead Boys, Everybody's happy nowadays des Buzzcocks notamment.

C'est donc, une nouvelle fois, sur le thème de la dérision, de la bonne humeur et de la camaraderie que les Me First posent ce nouvel opus. Certainement pour moi le plus plaisant à ce jour. Rayon de soleil de ce printemps et début d'été il aura par contre du mal à survivre au quotidien mais tournera grandement en soirée.

mercredi 6 novembre 2013

Tribute to Tony Sly




Tribute to Tony Sly
Fat Wreck Chords
8.5/10
Décédé l’an passé, Tony Sly était l’un des personnages importants voire incontournables d’un style musical qui connut son apogée dans les deux derniers tiers des années 90. Chanteur et guitariste de No Use For A Name, qui fut, pour les plus jeunes lecteurs,  un très bon groupe. Pas tout à fait au niveau des Bad Religion, NoFX, Pennywise ou Rancid je trouve, mais un élément majeur tout de même surtout lorsqu’on (ré)écoute Leche Con Carne ou Making friends et des titres comme On The Outside, Soulmate, Justified Black Eye ou Fairytale of New York avec Shane Mc Gowan. Ce tribute sorti finalement assez rapidement après le drame montre l’aura qu’avait Tony Sly sur la scène et c’est un hommage puissant et émouvant que ses amis lui rendent.

La liste des groupes participants est impressionnante : Bad Religion, LagWagon, Pennywise, NoFX, Rise Against, Snuff, Alkaline Trio, Anti-Flag,  Boucing Souls…
Les reprises sont parfois étonnantes comme On the Outside par jon snodgrass and the dead peasants, ce dernier officiait dans Armchair Martian et Drag The River. Une reprise calme et posée qui met en valeur le texte fort. Un titre aussi repris par Snuff qui de façon un peu surprenante est presque dans le même registre. Mention spéciale aussi pour Bad Religion avec Let It Slide ou American Steel et Alkaline Trio qui offre de très belles versions. Je reste cependant un peu sur ma faim avec le Justified Black Eye exécuté par … Simple Plan.

Un hommage touchant à une grande figure du punkrock qui alterne des versions posées, acoustiques et des versions  plus fidèles et qui regroupe  la fine fleur de la scène mondiale.

Mon titre préféré: Jon Snodgrass – on the Outside

mardi 8 janvier 2013

Snuff – 5, 4, 3, 2, 1, perhaps !




Snuff – 5, 4, 3, 2, 1, perhaps
Fat Wreck
7/10
J’ai toujours adoré Snuff, un groupe original, un peu marginal aussi du fait de l’utilisation de cuivre ou d’un orgue sans que son son ne se tourne vers le ska. J’adore leur coté décalé, il suffit de voir les reprises qu’ils peuvent faire sur album comme sur scène pour se rendre compte que se prendre au sérieux n’est pas l’objectif premier du groupe. Et puis ils ont un son, reconnaissable dès les premières notes et une voix, celle de Desmond qui officie également à la batterie, qui sans être exceptionnelle fait bien le boulot.
Je croyais le groupe splitté depuis longtemps, et c’est avec joie que je découvre ce nouvel album par hasard sans vraiment m’attendre non plus à un chef d’œuvre. 13 titres pour ce 11ème ou 12ème album des vétérans anglais, le précédent datait tout de même de 2003… Donc sans surprise on retrouve le style, rien d’exceptionnel mais cet album est tout de même plaisant avec des titres forts intéressants comme « EFL » ou « In the Stocks ». Snuff sait toujours envoyer du bois quand il le faut « Mumbo Jumbo » va d’ailleurs pouvoir permettre quelques séances de pogo à l’ancienne si le groupe accompagne cet album d’une tournée.
Certes ce n’est pas le meilleur Snuff sorti à ce jour mais il se laisse écouter avec beaucoup de plaisir et va permettre aux nombreux fans de la formation anglaise de se replonger dans l’importante discographie (on écoutera particulièrement Demmamussabebonk ou Potatoes and Melons…)

3 titres à retenir : Rat Run, In The Stocks, EFL