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jeudi 12 octobre 2023

Interview - CLINIC RODEO

 Belle découverte de cette année, Clinic Rodeo est un groupe qu'il est difficile de faire rentrer dans une case. Interview avec Joy et Adrien.

Copyright Pierre Terrasson


Je découvre Clinic Rodeo à travers votre dernier album, le quatrième pourtant. Vous pouvez m’en dire un peu plus sur votre duo ?


On s'est rencontré en 2011, on est devenu amis et très vite nous avons fondé le groupe. On voulait faire une musique un peu directe et énergique. On a très vite composé des morceaux pour les maquetter ensuite, on a enregistré un premier Ep dans la foulée et on a eu la chance de pouvoir faire notre premier concert quelques mois plus tard.
On est indépendants depuis le début, on fait tout à la maison, de façon très artisanale. On s'entoure aussi de gens qui nous aident à pleins de niveau, que ce soit pour les clips, les visuels etc... et mine de rien on a pu sortir 4 albums de cette façon !

lundi 11 septembre 2023

CLINIC RODEO – Les nuits


 

CLINIC RODEO – Les nuits

Autoproduction

 

Aussi étonnant que cela puisse paraître Clinic Rodeo est un duo. C’est surprenant car le groupe fait preuve d’une belle richesse musicale et s’affranchit des styles offrant un stoner qui s’échappe par-ci par-là vers le post-rock et aussi vers le garage.

Dans ce duo on retrouve Adrien Mallamaire, guitariste des Washington Dead Cats et Joy Harvey d’Agapes à la batterie.

Et dès l’ouverture avec le morceau Surprises, Clinic Rodeo amène un univers qui lui est propre. La basse est ronde et la voix d’Adrien se révèle grave mais retenue, elle me rappelle celle de Patron de Loading Data. Il y a d’ailleurs des points communs entre les deux groupes notamment quand Clinic Rodeo flirte avec le stoner (Surprises bien sûr et encore plus sur Holy Night) et propose une musique chaude et suave.

9.1.1 top secret est un joli morceau et les chœurs de Joy y sont particulièrement intéressants, ce morceau pourra faire penser, sur son final, au Slim Wild Boar et son univers ouest américain. D’ailleurs sur certains autres titres on peut dire que le duo se rapproche de l’ambiance americana notamment Soul of Sand, superbe par sa douceur et sa mélancolie ou bien Lost Hills Roads, allant même jusqu’à pousser la ressemblance avec Nick Cave sur From Love to die.

 

Girl Big Gun et Rats attaquent de façon plus rapide et seraient, peut-être, les liens entre Adrien et les Washington, par leur thème et la façon dont est posé le chant. J’aime aussi Electric Lights et son refrain envoutant.

 

Etant passé à côté des trois premiers albums du duo, je découvre Clinic Rodeo à travers les nuits. Titre trompeur car aucun texte n’est en français. C’est un album enchanteur d’une belle richesse musicale auquel on ne peut rester insensible.

 

J. NeWSovski

 

 

https://clinicrodeo.bandcamp.com/album/les-nuits-3

https://www.facebook.com/clinicrodeo/?locale=fr_FR

Clinic Rodeo - Les Nuits (hearnow.com)



lundi 20 juin 2022

WASHINGTON DEAD CATS – Monkey Brain

 


WASHINGTON DEAD CATS – Monkey Brain

Devil Deluxe Music

38 ans de carrière, 13 albums, il devient facile de ranger les Washington Dead Cats dans la catégorie légendes, incontournables ou monuments. Rares sont les groupes français que l’on peut placer dans le même tiroir (Burning Heads, Sheriffs…). En toute honnêteté je m’y suis mis que très tardivement, sur les derniers albums, et je dois avouer qu’au-delà d’être surpris j’ai été bluffé.

 

Monkey Brain c’est un bel album qui mixe Psycho Billy et punkrock avec une facilité déconcertante. Ce qui m’a bluffé dans cet album c’est la diversité dans les morceaux allant de l’ambiance western (Mata Hari) au punkrock sauvage (are we all zombies) en passant par le blues (black Moon is rising). Et le surf (Cool and roses). Surtout le groupe a un talent fou pour rendre sa musique entraînante et hyper accrocheuse. Les cuivres, pas toujours évidents à associer avec ce type de musique, sont bien intégrés, présents mais pas omniprésents.

Matt Firehair au chant maîtrise à la perfection rappelant Jello Biaffra de Dead Kennedys par son timbre mais c’est au Clash que le groupe rend hommage pour terminer l’album avec un sympathique White Riot.

 

Un groupe mésestimé avec un album à découvrir d’urgence.

 

J. NeWSovski

 

 

https://www.washingtondeadcats.com/

dimanche 8 septembre 2019

Matt Firehair de Washington Dead Cats a-t'il bon goût ?

Aujourd'hui nous recevons l'illustre Matt Firehair, chanteur de Washington Dead Cats depuis désormais 35 ans. Le groupe vient juste de sortir son 12ème album (Attack of the giant purple Lobsters !) un fin mélange de punkrock, de surf, de rockabilly. L'occasion idéale pour découvrir Matt !









Ton groupe culte ?

jeudi 13 juin 2019

lundi 10 juin 2019

WASHINGTON DEAD CATS – Attack of the giant purple lobsters





WASHINGTON DEAD CATSAttack of the giant purple lobsters
Deluxe Music
8.5/10

Plus de 35 années d’existence pour les Washington Dead Cats, peut être l’un des plus vieux groupes encore en activité en France dans la sphère punkrock.

Le groupe a toujours su mélanger les styles allant du steady au swing en passant par le punkrock ou, bien entendu, le psycho. Et ce douzième album (si je n’en ai pas raté) fait la part belle aux films de série B et série Z chers à Matt Firehair, chanteur et fondateur du groupe, la pochette annonce la couleur avec ces homards géants sortis des vapeurs de Fukushima.

Sur Attack Of… on profite d’une ambiance Grand Ouest à la Slim Wild Boar sur Satan’s grave à du punkrock plus classique aux tendances pop sur I can’t stop loving you et du surf/psycho sur Surfing Over Tsunamis. Je pense aussi aux Flogging Molly et leurs racines irlandaises sur I’m on the road to heaven.

Il y a un côté festif bien amené par la contrebasse et les cuivres notamment sur le très bon Give Me The Fire, très groovy. On passe aussi au swing, façon crooner, sur Black Cat Bone qui rappelle à tous que Matt est un sacré chanteur. Le groupe foisonne d’idées et l’ensemble de cet album amène une fraîcheur assez rare et s’écrit déjà comme une bande-son estivale. Le tout avec 15 titres pour plus de 46 minutes tout de même !

A noter ce livret bien fun qui ne se prend pas au sérieux et ça fait plaisir surtout de la part d’un groupe qui roule sa bosse depuis si longtemps. Et puis il faut aussi parler du son qui est calibré à la perfection.

Il est encore temps de découvrir les Washington Dead Cats et cet album est une parfaite ouverture vers ce groupe, pas loin d’être culte. Il est d’une richesse et d’une variété incroyables.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Give Me The Fire