vendredi 24 mars 2017

LAST NIGHT – Friendly Fires



LAST NIGHT – Friendly Fires
Le Turc Mécanique
8.5/10

On va rapidement entrer dans le vif du sujet, Last Night c’est un des groupes de Pat qui a officié ou officie toujours dans (attention ça va être long) Hellmotel, Jetsex, Four Slicks, Action Falls Short, Frustration, Les Cavaliers… Véritable légende de par ses groupes mais aussi ses performances scéniques souvent embuées. Ici le lascar est à la guitare et au chant. Et il est bigrement bon.

Last Night, avec ce deuxième album, est quelque part, une fusion de tous les groupes précédemment cités : du rock’n’roll garage façon Four Slicks (Pictures), de l’énergie à la Jetsex (so you care) et des relents 70’s New Wave à la Frustration (Razorblades).
Mais malgré cette palette bien large Last Night est un groupe super cohérent aux morceaux addictifs (F.O.M.O.) qui respire avant tout et par-dessus tout le rock’n’roll avec une savante maîtrise de son sujet. Et puis il y a ce groove aussi qui enveloppe chaque morceau et rend ce groupe vraiment singulier.

Les featurings de Fabrice de Frustration font aussi leur petit effet. Il apparaît dans Razorblades et dans City Rats et sa voix si particulière se fond parfaitement. Lio de Prince Harry (des potes de Frustration pour lesquels ils ouvraient sur la dernière tournée) se joint aussi à la fête avec son clavier sur Face Your Gods.

Même si le son, enregistré au studio One Two Pass It, qui s’était chargé de Cheveu ou Heimat, est loin d’être top il reste dans l’esprit garage. Mais avec une prod plus solide je suis sûr que cet album cartonnerait partout et aurait une diffusion encore plus grande.

Friendly Fires est donc un sacré album plein de suprises qui sent très fort le rock’n’roll et l’expérience, fait par des mecs habitués à la scène, aux petits rades. Une belle découverte qu’il faut prolonger sur scène.


Titre préféré :                    Time will Tell
J. NeWSovski
http://last-night.fr/



jeudi 23 mars 2017

Clip - Beach Slang

Les nouveaux Jawbreaker, Beach Slang, viennent de mettre en ligne Spin The Dial.

mercredi 22 mars 2017

BURIED OPTION - Share Once More (EP)



BURIED OPTION  - Share Once More (EP)
Opposite Prod / Chanmax records / Urgence Disk Records / Blackout Prod / Frisbee Records / Temple Garden Records
3.5/5

Cela fait désormais plus de 4 ans que Buried Option s’est formé et, petit à petit, pas après pas, le groupe grandit et propose un punkrock indie de plus en plus inspiré et personnel.

Ce nouvel EP, leur 3ème, vient confirmer cette tendance avec trois titres qui rappellent des pointures telles que Sexypop, Shaggy Hound, ou plus directement les grands frères de Gravity Slaves et Baxters d’Orléans aussi, je pense notamment à l’excellent morceau Snack Toys dont on avait pu découvrir le clip il y a quelques semaines. Les mélodies y sont poussées, on prend le temps de les développer, le chant se pose dessus subtilement, c’est le cas aussi sur la superbe Don’t mess with Michigan.

Les Orléanais s’attaquent aussi au monument Fugazi en reprenant I’m so tired issu de Instrument. Même si le son manque de pêche et paraît parfois étouffé il n’en demeure pas moins que les morceaux sont bons et accrocheurs, en tant que fan de ce courant depuis les illustres Keneda et autres Shaggy Hound je ne peux qu’apprécier la progression de Buried Option.

Vivement la suite.

J. NeWSovski





lundi 20 mars 2017

HEY SATAN - S/T



HEY SATAN - S/T
Cold Smoke Records
8/10

Bon, encore une fois pas de (mauvaise) surprise, à la vue de l’artwork, identifiable au premier coup d’œil, (typo, couleurs et dessins chat(te)oyant), on ne Satan pas à un disque de R’n’B.
C’est bien dans la grande case Stoner que l’on peut ranger ce premier encas.
Le trio helvète de Hey Satan n’est pas novice et cela s’entend ; ça s’écoute même ; et ça s’écoute bien.

Les trois compères jouent ensemble depuis longtemps sous diverses bannières (Shovel, Houston Swing Engine) et pour leur nouveau projet la mayonnaise prend logiquement bien.
Voici donc une excellente recette que nous propose Hey Satan ; un met doté d’une enveloppe riche et consistante fourrée d’une succulente pâte moelleuse édulcorée.
Pas de doute concernant les ingrédients principaux. Prenez deux grosses cuillères à soupe groovy de fusion grungy type Audioslave, une dose d’ambiances planantes façon Kyuss, et ajoutez-y une pincée d’Helmet. Assaisonnez à votre convenance.

Bref, c’est du sérieux, ça tient grave la route, c’est carré comme une galette bien cuisinée, cuite lentement, une maturation parfaite pour un résultat optimal.
Du premier morceau jusqu’au succulent instru final « This meat stink, honey ! », c’est une véritable délectation pour les papilles auditives.

Vous reprendrez bien un peu de désert ?



Une chronique de RVR




samedi 18 mars 2017

11 LOUDER - Monkey business



11 LOUDER - Monkey business
Bad Wolf Records
8,5/10

Après avoir bricolé quelques démos/EP’s, ce quatuor originaire de la région dijonnaise, formé en 2010, immortalise ses efforts en livrant un produit aux finitions léchées, d’une richesse musicale exceptionnelle.

Produit au Warmaudio Studio (Dirty Fonzy, L’Opium du Peuple, Uncommonmenfrommars) puis masterisé par Jason Livermore (NOFX, Zeke, Comeback kid…) les compagnons du devoir rock ‘n’roll, formés sur la route, après leur tournée de plus de 120 dates, ont mis tout leur savoir-faire à la réalisation de cette œuvre.

La machine se compose de morceaux de speed rock ‘n’roll bien huilés à l’instar de la première pièce louder than 11 ; viennent s’intercaler des compos mid-tempo, dont la matière principale s’approche du bon vieux rock n’roll à la papa (magic fluid », the song of the man) aux refrains ultra mélodiques.

On notera la présence de l’excellent « buckle up » qui vient scinder le produit en deux. On s’embourbe dans ce morceau à l’ambiance pesante et lourde, à la sonorité sludge. Tonalité vocale torturée, refrain mélodieusement plaintif et un break carrément groovy ; groove qu’on retrouve également sur never rust aux faux airs de RATM.


Bref, ça swing, c’est bon, on passe commande !

Une chronique de RVR