mercredi 21 décembre 2016

Shut Up ! Twist Again ! – Wild and wicked



Shut Up ! Twist Again ! – Wild and wicked
9/10

Le gros point négatif à tenir un webzine et un fanzine c’est qu’il faut être toujours au taquet pour alimenter en contenu régulièrement ce qui empêche par moments de passer du temps sur certains albums mais aussi parfois d’oublier de fouiner et de passer à côté de groupes excellents.

C’est donc avec une bonne année et demie de retard que je découvre Shut Up ! Twist Again car WILD AND WICKED date de l’été 2015, cependant il est impératif d’en parler tant cet album est remarquable.

Shut Up ! Twist Again ! est un groupe de Bayonne qui est toujours passé à travers mes radars, ce n’est pas le seul et ne sera pas le dernier (on m’a parlé de 3 Fromages qui cartonnent mais je ne connais pas du tout ou encore de Madcap : idem…). Mais bon le passage à This My Fest a permis tout de même de remettre les choses dans l’ordre.

12 titres donc pour cet album dont une reprise de The Decline ! avec Alone In My grave plutôt bien faîte. J’aime bien d’ailleurs le fait de reprendre The Decline !, un groupe actuel, bien ancré dans le paysage tout en ayant une notoriété confidentielle.
Les bayonnais balancent un punkrock emballant, pas forcément ultra rapide mais riche de sonorités, de chœurs et de mélodies, en ça il ressemble aux Bretons de The Decline (shock therapy ou le magnifique S) voire même un peu de rythmique Banane Metalik sur Time and time again en tirant pas mal sur les cheveux mais on aime ça…
 On ressent véritablement beaucoup d’influences et l’apport d’autres instruments tel le clavier (Final straight) amène une richesse intéressante. J’aime aussi ce gros mur de chœurs qui permettent de poser du volume aux titres (dead to me).
Et puis parfois c’est plus direct (White russians under the christmas tree) et ça balance super bien avec énergie et engouement, dans le style F4W440719 est d’une efficacité redoutable. Mais derrière tout ça il y a un vrai goût pour les mélodies et Boomerang, dernier morceau est là pour nous le rappeler.

Pour ceux qui seraient aussi passés à côté il est important de rattraper le temps perdu et de se lancer sans retenue sur Shut Up ! Twist Again. Perso j’adore, je regrette juste d’avoir mis un an avant de découvrir les loustics…

Morceau préféré :                         Dead To Me

A classer entre The Decline & No Guts No Glory





mardi 20 décembre 2016

dimanche 18 décembre 2016

GLOOMY GLIMMERS – Stay away from this place (EP)



GLOOMY GLIMMERS – Stay away from this place (EP)

Aujourd’hui je me lance dans la chronique de l’Ep des 4 mecs de Marjevols (près de Chirac, j’adore ce nom de village !) dont j’avais passé le clip il y a quelques semaines. Stay away from this place est leur deuxième production après un autre ep sorti il y a 3ans.
Jolie petite pochette qui me rappelle un peu la première compile K7 que j’avais sorti avec le fanzine il y a… très longtemps. Un peu poétique et mélancolique.

Musicalement le premier morceau (Stay Away) fait la part belle à des mélodies léchées ainsi qu’un chant bien maîtrisé (trop). J’entends du Get Up Kids derrière tout ça mixé à d’autres grosses pointures américaines (Blink, Sum41…). Pas trop ma came actuelle mais dans le style il faut avouer que c’est globalement bien fait.
I voted for you et Bad Religion sont accrocheurs, bien composés mais j’ai tout de même du mal à adhérer car l’ensemble est trop propre et trop calibré pour me séduire, j’ai l’impression d’avoir déjà entendu les plans partout. Par contre j’entends bien que le style reprend du poil de la bête depuis quelques temps et que nombreux sont ceux qui apprécient.

Les fans de Blink 182 avides aussi de mélodies plus posées apprécieront certainement Gloomy Glimmers pour ma part l’ensemble est trop propre et trop calqué pour me séduire pleinement.

A classer entre Crashed et Bikinis & Icecream





samedi 17 décembre 2016

jeudi 15 décembre 2016

Interview - Steve'n'Seagulls

C’est lors de leur tournée automnale et leur passage au Chabada à Angers que j’ai pu rencontrer Remmel et Puikkonen respectivement chanteur / guitariste et batteur du groupe finlandais. Deux personnages simples malgré le succès grandissant du groupe qui ont offert quelques minutes plus tard un set d’une énergie folle, plein de bonne humeur, d’une générosité communicative et d’une complicité impressionnante. 

Pour ceux qui auraient raté le train Steve’N’Seagulls il est en temps de se mettre au parfum et de découvrir ce groupe finlandais qui reprend à la sauce Bluegrass – country les classiques du rock et du métal passant d’ACDC à Metallica, Rammstein et autres Led Zeppelin.

Remmel (fan de Raised Fist) et Puikkonen


J’avais en tête que le Bluegrass sonnait plus avec la chaleur du sud des États-Unis et les rives du Mississipi. Comment venant de Finlande en êtes-vous arrivés à jouer ce style de musique ?

Puikkonen : Peut-être que ça vient des instruments que l’on joue et de nos différentes influences, le folk, la musique traditionnelle Finlandaise, le bluegrass, la country et d’autres trucs du genre.

mercredi 14 décembre 2016

PULLEY – No change in the weather



PULLEY – No change in the weather
Cyber Tracks
8/10

On peut considérer Pulley comme un des groupes les plus sous estimés de la scène punkrock mélodique américaine, quelque peu noyé dans le vaste océan de groupes de ce style dans les années 90/2000. Il y avait pléthore de groupes à cette époque, très proches musicalement mais Pulley avait ce coté sympathique certainement en raison de la présence de son chanteur charismatique, Scott Radinsky, déboulé de Ten Foot Pole après divergences d’opinions. On se souvient aussi que ce dernier avait mis le groupe entre parenthèses durant sa nomination en tant qu’assistant coach de l’équipe nationale de Baseball.

Ce retour est donc une surprise même si cette fin d’année est propice aux albums des groupes de cette période (NoFX, Descendents, Pennywise, Green Day…). Pulley reprend donc les choses exactement où il les avait laissées avec un punkrock mélodique très californien dans l’esprit qui se rapproche de Lagwagon et Pennywise, d’ailleurs je trouve que la voix de Radinsky se situe justement quelque part entre Joe Cape et Jim Lindberg. Cet album est à l’image de la discographie du groupe, bien fait efficace sans révolutionner le genre tout en ayant un son assez identifiable et force est de constater qu’il y a de sacrés bons morceaux comme No I in Team, fixing the drought ou farewell.
A noter que cet album sur Cyber Tracks, le label de El Hefe de NoFX, dont je viens de découvrir l’existence.

Ceux qui ont apprécié le groupe il y a une quinzaine d’années ou plus simplement ceux qui ont grandi dans la période Epitaph / Fat Wreck ne pourront qu’apprécier No Change in weather

Morceau préféré :                         No I in Team


A classer entre NoFX et Lagwagon et à la suite des précédents.


https://www.facebook.com/pulleymatters/

mardi 13 décembre 2016

Clip - Greg Graffin

Greg Graffin, chanteur de Bad Religion, s'est fendu d'une magnifique reprise de Norman Blake et le titre Lincoln's Funeral Train. Magnifique clip.