samedi 17 décembre 2016

jeudi 15 décembre 2016

Interview - Steve'n'Seagulls

C’est lors de leur tournée automnale et leur passage au Chabada à Angers que j’ai pu rencontrer Remmel et Puikkonen respectivement chanteur / guitariste et batteur du groupe finlandais. Deux personnages simples malgré le succès grandissant du groupe qui ont offert quelques minutes plus tard un set d’une énergie folle, plein de bonne humeur, d’une générosité communicative et d’une complicité impressionnante. 

Pour ceux qui auraient raté le train Steve’N’Seagulls il est en temps de se mettre au parfum et de découvrir ce groupe finlandais qui reprend à la sauce Bluegrass – country les classiques du rock et du métal passant d’ACDC à Metallica, Rammstein et autres Led Zeppelin.

Remmel (fan de Raised Fist) et Puikkonen


J’avais en tête que le Bluegrass sonnait plus avec la chaleur du sud des États-Unis et les rives du Mississipi. Comment venant de Finlande en êtes-vous arrivés à jouer ce style de musique ?

Puikkonen : Peut-être que ça vient des instruments que l’on joue et de nos différentes influences, le folk, la musique traditionnelle Finlandaise, le bluegrass, la country et d’autres trucs du genre.

mercredi 14 décembre 2016

PULLEY – No change in the weather



PULLEY – No change in the weather
Cyber Tracks
8/10

On peut considérer Pulley comme un des groupes les plus sous estimés de la scène punkrock mélodique américaine, quelque peu noyé dans le vaste océan de groupes de ce style dans les années 90/2000. Il y avait pléthore de groupes à cette époque, très proches musicalement mais Pulley avait ce coté sympathique certainement en raison de la présence de son chanteur charismatique, Scott Radinsky, déboulé de Ten Foot Pole après divergences d’opinions. On se souvient aussi que ce dernier avait mis le groupe entre parenthèses durant sa nomination en tant qu’assistant coach de l’équipe nationale de Baseball.

Ce retour est donc une surprise même si cette fin d’année est propice aux albums des groupes de cette période (NoFX, Descendents, Pennywise, Green Day…). Pulley reprend donc les choses exactement où il les avait laissées avec un punkrock mélodique très californien dans l’esprit qui se rapproche de Lagwagon et Pennywise, d’ailleurs je trouve que la voix de Radinsky se situe justement quelque part entre Joe Cape et Jim Lindberg. Cet album est à l’image de la discographie du groupe, bien fait efficace sans révolutionner le genre tout en ayant un son assez identifiable et force est de constater qu’il y a de sacrés bons morceaux comme No I in Team, fixing the drought ou farewell.
A noter que cet album sur Cyber Tracks, le label de El Hefe de NoFX, dont je viens de découvrir l’existence.

Ceux qui ont apprécié le groupe il y a une quinzaine d’années ou plus simplement ceux qui ont grandi dans la période Epitaph / Fat Wreck ne pourront qu’apprécier No Change in weather

Morceau préféré :                         No I in Team


A classer entre NoFX et Lagwagon et à la suite des précédents.


https://www.facebook.com/pulleymatters/

mardi 13 décembre 2016

Clip - Greg Graffin

Greg Graffin, chanteur de Bad Religion, s'est fendu d'une magnifique reprise de Norman Blake et le titre Lincoln's Funeral Train. Magnifique clip.

dimanche 11 décembre 2016

CHARLY FIASCO / DIRTY FONZY – Dirty Fiasco (EP)



CHARLY FIASCO / DIRTY FONZY – Dirty Fiasco (EP)

Quelle bonne idée qu’ont eue les deux groupes de faire un petit split ensemble et quand je dis ensemble c’est les deux groupes bien mélangés !

Support à une tournée commune ce 4 titres démarre très fort avec Punkrock Amigos très rythmé qui rappelle Blitzkrieg Bop des Ramones avec ses Hey oh. Mentions spéciales à Sauve qui Punk chantée par Romain de Charly Fiasco avec des textes efficaces en français et Le chant de l’ennui qui n’aurait pas dépareillé sur le dernier album des Toulousains tant il est emblématique du style des Charly. J’aime bien aussi Nothing Toulouse dont le titre ravira certainement l’ami Porche et qui musicalement me rappelle les majestueux Dropkick Murphys. Bref la cohésion entre les deux groupes est superbe et cette tournée a dû être un moment exceptionnel autant pour les groupes que pour les spectateurs.


Un split efficace entre deux groupes majeurs de la scène punkrock française, un mélange aussi de style mais une réussite totale.

samedi 10 décembre 2016

vendredi 9 décembre 2016

MOTORAMA - Dialogues



MOTORAMA - Dialogues
8/10

Rares sont les groupes russes dont la musique parvient jusqu'à nos oreilles. MOTORAMA en fait partie et dispose déjà d'une jolie renommée grâce à une discographie déjà conséquente et une réputation scénique solide.
Point de folklore russe pour les natifs de Rostov-sur-Don qu'on imaginerait volontiers originaires de Manchester et descendants de JOY DIVISION. Une influence moins prégnante sur l'excellent dernier album "Dialogues", sorti un an après le déjà recommandable "Poverty". Si la voix de Vlasdislav Parshin est une digne héritière de celle de Ian CURTIS, la musique des Russes se fait moins sombre. La mélancolie est toujours de mise mais ce dernier album se fait plus chaleureux, lumineux, varié, voire dansant. La basse est moins métronomique mais plus sautillante. Les arrangements sont très soignés avec une forte présence de claviers (le morceau d'ouverture "Hard times" illustre bien cette évolution). "Sign", "Loneliness" et "Above the clouds" bien qu'acoustiques sont des morceaux toniques et frais. MOTORAMA fait toujours preuve d'un imparable sens de la mélodie, balançant avec délice entre noirceur et douceur. Sur "I see you" le clavier est de retour et les sonorités 80's sont évidentes.
Sans jouer une musique révolutionnaire, MOTORAMA évite le piège de la répétition en enrichissant sa musique de subtils arrangements et d'une production plus efficace (chaque instrument y trouve sa place). "By your side" clôture en beauté un album un poil trop court (une trentaine de minutes).
Avec Dialogues, MOTORAMA confirme tout son talent et conserve pour la dixième année consécutive son titre de champion du monde de la cold wave / new wave. 

Morceau préféré :                         Tell Me

Une chronique de Mr Caribou