dimanche 7 avril 2013

Authority Zero – the tipping point




Authority Zero – the tipping point

Suburban Noize Records / Viking Funeral Records
 8.5/10
 Authority Zero est un bon groupe de punk qui marrie nombre de références allant de Pennywise à Rise Against et qui sort, ce mois-ci, son 6ème album. Autant dire qu’il ne s’agit plus de débutants puisque le groupe s’est formé en 1994. Je les connaissais à travers plusieurs compiles notamment le Rock Against Bush ou les compiles du Warped Tour mais c’est véritablement  le premier album que j’écoute.

12 titres composent Tipping Point (point de basculement en français).« Undivided » sonne comme un Rise Against  période Revolutions per minute. La voix de Jason DeVore est assez proche de celle de Tim McIlrath (RA). Le reste est bien fait parfois même intense. « struggle » me surprend totalement parce que c’est une chanson reggae, plutôt bien faîte d’ailleurs je trouve, dans la mesure où ma culture dans ce style se cantonne aux bases de chez bases. En tous cas ça me rappelle un peu l’esprit Sublime avec une voix à la Mad Caddies. Intéressant, et placée à cet endroit (au milieu) elle permet une petite pause stratégique et inattendue. Mais quand il s’agit de retourner à un bon vieux punkrock le quatuor américain sait produire de très bons titres et notamment d’excellents refrains aux mélodies bien pensées (« lift one up » ou «the tipping point »). « On the Brink » me rappelle Green Day, par l’énergie et le placement de la voix et son rythme très saccadé. « today we heard the news » s’offre un nouveau périple dans un monde mi reggae mi poprock du plus bel effet, j’adore le refrain « play on play on can’t stop the music… ».



Authority Zero arrive à mixer de nombreuses influences et rappeler le meilleur de chacune. Un bon groupe qui permet au style de continuer à vivre. Du coup je vais me replonger dans leur discographie.



samedi 6 avril 2013

Crashed – who we are




Crashed – who we are
6/10

Jeune groupe parisien qui joue comme il y a 20 ans aux belles heures du hardcore mélodique.
Une pochette basique qui affiche tout de suite la couleur du skate punk. 6 titres c’est certes court mais ça donne déjà une bonne idée du groupe. On va donc citer quelques groupes qui doivent être les références/influences de Crashed : NoFX, Lagwagon, New Found Glory et pourquoi pas aussi les Unco. C’est frais et bien joué. Loin d’être originaux les Parisiens savent manier l’humour comme sur « this is the first time », bien rendue en acoustique. Un style qu’ils réutilisent sur l’intro de « Sound of truth ». Alors ok des groupes comme Crashed on en a entendu pas mal et même si je les trouve trop mélo, trop pop à mon goût ça reste sympa à écouter entre deux trucs bien bourrins.

 

After The Fall – unkind





After The Fall – unkind
Paper and Plastick
8/10
Des groupes de punkrock de toutes catégories confondues (mélo, HxC, Post, Ska…) il en existe des centaines de milliers. Parmi tous ces groupes je n’ose même pas imaginer le nombre d’albums qui peuvent sortir. Alors même s’il est relativement facile de trouver les valeurs sûres par leur nom ou leur label, nombre de très bonnes références doivent passer outre nos oreilles. Internet nous a heureusement permis de découvrir ces petits groupes, ces formations de l’autre bout du globe ou celles engluées dans la masse américaine. After The Fall est l’une d’entre elles et vient d’Albany dans l’état de New York. Le quatuor est déjà auteurs de 3 albums et un split en 2012 pourtant je n’avais jamais entendu parler d’eux et c’est fort dommage. Cependant en me replongeant dans ma collection de disques j’ai retrouvé il y a peu le tribute to Kid Dynamite sorti par Oni Red Chords avec quasiment que des groupes français et surprise After The Fall s’y trouve !! Comme quoi !
Sur ce 4ème album intitulé Unkind, méchant en français, le groupe envoie sévère avec des titres proches de Comeback Kid (Tilburg) ou Raised Fist (Disunion). Le batteur s’en donne à cœur joie avec sa double pédale notamment sur des morceaux bien violents  comme Wrong, controlled, attention dependent qui font fusionner les vieux Strike Anywhere avec Wilhelm Scream. Le groupe ralentit un peu sur la fin avec des titres plus mélodiques mais toujours aussi efficaces.
Belle découverte donc que ces After The Fall, on se penchera sur leurs dates de tournées s’ils passent en France.

jeudi 28 mars 2013

Alkaline Trio – My shame is true





Alkaline Trio – My shame is true
Epitaph
7.5/10
Le trio de Chicago signe ici son  8ème album qui est aussi le 3ème sur Epitaph. Chroniquer ALK3 sans parler du passé est difficile tant j’ai pu aimer ce  groupe durant une période (Maybe I’ll catch fire et From here to infirmary). Influence majeure de pas mal de groupes durant la période émopunk  le trio a toujours eu cette capacité a créer de superbes chansons. Matt Skiba (chant et guitare) et Dan Andriano (chant et basse) sont vraiment deux excellents songwriters, leurs albums solos sont d’ailleurs de belles réussites. J’ai plus de mal avec la voix de Dan cependant.  Toujours est – il qu’à un moment donné j’ai décroché pour plusieurs raisons : j’ai pas suivi le groupe lorsqu’il est parti dans son délire maquillage pseudo emo gothique à l’époque où le groupe a commencé à bien marcher (Crimson) et il faut avouer que depuis 10 ans le groupe a du mal à être aussi inspiré qu’à leur époque Asian Man Records.  Il y a certes eu de bons titres durant tout cela mais, pour moi ils se comptent sur les doigts d’une main.

C’est donc un peu par hasard que je suis tombé sur My Shame Is True, sans aucune attente particulière. La pochette plutôt sympa change de l’ordinaire et le premier titre « she lied to the FBI » se rappelle aux bons souvenirs avec un titre assez direct et rapide qui fait tout de même la part belle aux mélodies. Le son est comme toujours très bon et c’est une nouvelle fois l’incontournable Bill Stevenson qui l’a produit au Blasting Room.  Les titres s’enchaînent et sont plutôt plaisants on retrouve même Tim McIlrath de Rise Against sur le titre I, pessimist.

Certes My Shame Is True n’est pas le meilleur album des américains mais il a le mérite d’être homogène avec des titres plutôt sympas dans un registre proche de ce qu’ils faisaient au début avec bien plus de simplicité que leurs précédentes productions.

mardi 19 mars 2013

Inside Riot / Uncommonmenfrommars – split





Inside Riot / Uncommonmenfrommars – split
Delete your favorite records
4 titres réunissant les Unco, qu’on ne présente plus et les Québecois d’Inside Riot. Très joli artwork avec  Poison Man, super héros à tête de mort plutôt mal en point. A noter que ce split est à télécharger gratuitement ou pas sur le bandcamp des groupes.

Les Unco commencent avec deux titres très mélodiques, un peu à l’ancienne si je puis dire. Je dois avouer que j’ai plutôt bien apprécié le groupe sur ses dernières productions (easy cure et kill my band) notamment parce qu’ils avaient un peu durci le ton. Ici petit retour en arrière et du coup je suis moins fan.

Les canadiens d’Inside Riot, que je ne connaissais pas auparavant et c’est aussi tout l’intérêt de ce split,  proposent deux titres et commencent par « Johnny », un joli morceau, sans référence à notre emblème national. Le groupe évolue dans un registre pop-punk mélodique tendant quelque peu vers l’émo. C’est agréable et frais rappelant par moment A New Found Glory. « Extreme Cheddar » le deuxième titre est dans le même registre. Sur deux morceaux ça passe bien, après sur toute la durée d’un album je ne suis pas sûr d’être encore assez jeune pour tout apprécier.

C’est donc au final un petit split sympathique mais un peu trop mélodique à mon goût. Il est loin d’être mauvais mais sa pochette m’a plus plu que ses titres.


samedi 16 mars 2013

Breaking Strain - interview


Breaking Strain



Parce que parfois une interview toute simple permet de découvrir aisément un jeune groupe, je me passerai de faire une longue introduction fastidieuse pour présenter les Breaking Strain de Clermont-Ferrand...



  • D’où vient votre nom de groupe, comment s’est fait le choix ?
Le choix du nom s'est fait un peu par hasard en fait, on est tombé sur "Breaking Strain", je ne saurais trop te dire comment, et on a eu l'étincelle. "Point de rupture", ça convient bien avec ce qu'on défend. On reste optimiste, certains diront utopistes, mais l'an 01, la grève générale, le jour où tout partira en couille, on y croit encore. Il y a une autre manière de vivre que celle complètement folle que l'on nous impose.