mercredi 10 janvier 2018

Interview - THE SONS OF FAOW VERNY

The Sons Of FAOW Verny avait marqué l'actualité musicale l'année dernière avec un premier album remarqué pour l'atmosphère qu'il dégage.

Rencontre avec Julien pour en savoir plus sur ce mystérieux groupe.





D’où vient le nom bien mystérieux de votre groupe ?

Julien : Ça ne va pas chercher super loin en fait : quand on a démarré le groupe répétait chez Bertrand, qui habitait un petit village à côté de Dijon, Fauverney. On a modifié l’orthographe pour préserver son intimité mais surtout pour évoquer un lieu inconnu dont l’orthographe ne permet pas de dire où il pourrait se situer dans le monde. Un petit côté mystérieux justement, qui nous convenait bien. « The Sons of », car quand on a démarré le groupe à trois avec Mike et Bertrand, on avait par moment l’impression de faire de la country de cow-boys. Du coup ça sonnait pas mal.


mardi 9 janvier 2018

lundi 8 janvier 2018

THE FOLK MACHINE 2017



THE FOLK MACHINE 2017
Productions 386

The Folk Machine c’est cette formidable tournée qui a réuni Forest Pooky, Seth Anderson et Spike McGuire durant un mois en cette année 2017. Un concept lancé par Forest dès 2015 lorsqu’il était parti sur les routes aux Etats-Unis avec Yotam Ben Horin et Six Mile Station.
Et ce petit album numérique de 7 titres, sorti juste avant, est l’occasion de voir ce que les trois artistes peuvent donner sur scène mais aussi et surtout, pour moi, de découvrir McGuire et Anderson et de connaître leurs compos.

Forest Pooky commence avec un titre qu’il a écrit avec Supermunk : Ouh, my darling. Evidemment ce titre fonctionne à merveille en acoustique. Il enchaîne avec The Voice of silence qui amène de l’intensité.

Seth Anderson balance vient poser deux titres Life without a fight et Meteor empleins de mélancolie. Il y a un côté New Amsterdams chez le canadien assez plaisant. Il sort un album chez Joey Cape dans son concept One Week dont on avait parlé il y a quelques mois. Le résultat devrait très intéressant.

Spike McGuire vient ensuite conclure de belle manière ce petit split avec une voix qui a davantage de caractère, je trouve, et surtout de grain. Les titres sont aussi plus rythmés et plus blues.

Mention spéciale au dernier morceau It’s the end of the world, une reprise de R.E.M. interprétée par Spike McGuire épaulé sur les refrains et les chœurs par Forest. Une reprise géniale à écouter absolument.

Le but fonctionne donc à merveille puisque ce split donne envie de découvrir ceux qu’on ne connait pas. Quant à la tournée elle est désormais passée mais elle a dû être un superbe moment pour ceux qui ont pu assister à l’un des concerts.


J. NeWSovski








dimanche 7 janvier 2018

Clip - SHOB

Aujourd'hui on met l'ami Shob en avant avec ce superbe titre différent de ce que l'on a l'habitude de poster mais très intéressant.


samedi 6 janvier 2018

Video - The Flatliners

Indoors repris en acoustique c'est juste beau. Et voilà aussi pourquoi on retrouve cet album dans le top 2017.

vendredi 5 janvier 2018

BEN & FIST – Au pire on se sera bien marré



BEN & FIST – Au pire on se sera bien marré
Autoproduction
8/10

Avec un artwork qui rappelle aussi bien fail forward de Wank For Peace que le split La Fête entre Maladroit et Charly Fiasco, ce deuxième album de Ben & Fist se révèle être une petite surprise bien sympa.


Au pire on se sera bien marré a été enregistré par Fab au Chipolata Framboise studio de Treillières. Le son est très bon et le chant aussi, les errances des premiers albums issus du studio semblent être corrigées. Maintenant tout ce qui sort est de très bonne facture.


Les toulousains me rappellent fortement Intenable par le style certes, l’écriture aussi mais aussi la voix principale qui n’est pas très éloignée de celle de Kévin. C’est cependant sympa que le chant soit partagé. Il y a un petit paquet de morceaux accrocheurs : Gin To, au message déjà entendu mais bien efficace, j’aime sa basse qui déroule à fond. Néant est aussi un bon titre, plus calme qui met en avant les paroles. C’est l’un des points forts de Ben & Fist d’écrire de bons textes, on ne le ressent dans Pas de frère ou pour nos sourires.


L’autre point fort c’est l’énergie qui s’associe à une bonne humeur communicative, Ultrafestif donne la pêche à l’instar de Velib or die.


Ce deuxième album du trio toulousain est une vraie réussite. On espère que ce titre d’album n’annonce pas une fin prochaine après 10 ans d’existence tant on a envie de les voir perdurer, tourner et nous sortir d’autres morceaux.

J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Gin To






jeudi 4 janvier 2018

STONED DIPLODOCUS – Ante Mortem



STONED DIPLODOCUS – Ante Mortem
L’Etourneur / Big Owl Records
8/10

Stoned Diplodocus m’avait fait une belle impression lors de son premier album l’année passée. Le trio caennais revient aujourd’hui aux affaires et annonce clairement la couleur avec seulement 4 titres pour 60 minutes. Des statistiques à la Godspeed You ! Black Emperor.


La mise en place est longue sur Sun Song mais ce titre révèle un côté très stoner mais aussi shaman donc psyché si je peux oser le raccourci. Encore une fois on se laisse porter par les rythme et l’ambiance. Modus Operandi a aussi un côté hypnotique avant que Bad Pills, plus lent et mélancolique sur sa première moitié ne tourne à l’orage avec une vraie rage et un chant hurlé. Il est aussi intéressant de voir une chanson fantôme comme on pouvait en retrouver il y a une vingtaine d’année, je vous laisse aller au bout pour découvrir cette étonnante reprise.



Aérien, barré et pas facile d’accès Ante Mortem permet à Stoned Diplodocus d’assoir un peu plus son statut de groupe psyché / stoner de haut rang. J’ai bien apprécié son écoute malgré sa longueur, l’expérience doit être encore plus prenante lorsque le groupe joue en live.

Au passage il est à prix libre sur leur bandcamp...

J. NeWSovski