THE SONS OF FAOW VERNY – A thunderous
light to beckon me
7.5/10
Les gars de Sons Of Faow Verny ne sont pas
d’illustres inconnus car on a pu croiser certains dans After Taste, the Tan Case
ou Never Again. Le groupe vient de
Dijon possède deux chanteurs dont l’un, celui que l’on entend le plus souvent, me
fait beaucoup penser à Ben de Sliver.
Il y a
quelque chose chez ce groupe qui le rend spécial et, malgré quelques défauts, il
a cette capacité qui fait que l’on revient vers lui avec grand plaisir.
J’aime beaucoup
l’ambiance que dégagent les deux premiers titres, j’adore A Better
Guy, son atmosphère, ses sonorités si riches. Ce mélange de
mélodies, de mélancolie et d’intensité me rappelle vraiment un Sliver qui se serait apaisé. Pourtant ce
titre vient pointer un défaut du groupe à savoir l’accent anglais du premier
chanteur qui intervient. Il me pique l’oreille et sur un premier morceau ça
freine un peu, c’est dommage.
Each Night
poursuit avec une intensité aussi soutenue et toujours autant de sons
intéressants (toujours ce xylophone…). Malgré des ambiances qui surprennent sur
sa deuxième partie, Tender Titan,
me paraît un peu en retrait par rapport aux titres précédents. Même constat
pour No Lucky
Star, un bon titre mais moins fort que les
deux premiers. La fin de l’album nous entraîne vers de la folk astucieuse (Lost in this world) et du post machin chose
plutôt intéressant sur la complémentarité des voix (Naked
Snake).
Un joli album qui impose une douce
atmosphère quelque part entre Sliver et Mohawk. Un album qui doit être d’autant
plus impressionnant sur scène.
J. NeWSovski