jeudi 13 avril 2017

THE SOBERS – III (EP)



THE SOBERS – III (EP)
Pencil Records / Bad Mood Asso
4.5/5

The Sobers ça joue vite avec un débit de malade, un peu comme ce cher Philippe Poutou dans le débat des 11 qui prenait en vitesse à chaque réplique. Seulement 3 titres mais une énergie débordante notamment sur le premier morceau (Baldness Goddess) expédié en seulement 26 secondes telle une belle flèche envoyée pour piquer la curiosité.
Dead End et Darkest Times are yet to come plus posés envoient aussi sérieusement du bois mais de manière plus subtile. J’aime l’entrain, la dynamique mais également les mélodies.
De l’excellent punkrock teinté de garage Ce trio marseillais est mordant et dangereusement addictif.

J. NeWSovski




mercredi 12 avril 2017

Clip - KADAVAR

Les teutons stoners de Kadavar balancent le clip de Doomsday Machine

Musique + effet sépia = bienvenue dans les 70's

mardi 11 avril 2017

DANKO JONES – Wild Cat



DANKO JONES – Wild Cat
AFM Records / Bad Taste Records
8/10

Déjà le 9ème album pour le trio Canadien qui porte le nom de son leader. A chaque album c’est un peu la surprise de savoir s’il sera bon ou l’inverse comme ça a pu arriver.
Mais Danko Jones est un vrai cuisinier qui connaît la recette pour plaire à son public, un rock nerveux et terriblement groovy (My little RnR) avec un chant taquin qui fait office de cerise sur le gâteau. Les titres sont directs, offensifs, bien tenus par une super guitare. Danko fait le show et place des textes sur son registre préféré : les filles. Ce qui donne du Succes in Bed, She Likes It, Revolution (but then we make love), on l’aime bien quand il entre sur ce terrain tout comme il sait aussi se montrer plus sensible et, quelque part, empreint de romantisme comme sur You Are my woman ou Diamond Lady.
L’album part parfois dans toutes les directions que ce soit dans le punkrock énergique avec Diamond Lady, dans un style très rythmé au chant délirant sur Let’s start dancing ou dans un rock’n’roll 70’s comme sur Wild Cat.
On ne va pas cacher le fait que cet album est très accessible et conçu pour accrocher un maximum, ce qui sera sans nul doute d’une efficacité redoutable sur scène. Danko Jones, au-delà d’être un excellent chanteur et un guitariste hors pair est aussi un showman au charisme impressionnant et cet album aux riffs tranchants mais éculés respire déjà la scène. Il n’y a rien de novateur juste une maîtrise de son style. Certes ça semble facile sur certains titres, voire du gros rock en roue libre, mais c’est tout de même un sacré plaisir que de l’écouter et se laisser avoir.
J. NeWSovski
Titre préféré :                     I Gotta rock


lundi 10 avril 2017

dimanche 9 avril 2017

MON AUTRE GROUPE – Omega (EP)



MON AUTRE GROUPE – Omega (EP)
Guerilla Asso / Don’t trust the hype
4/5

Moins de six mois séparent Oméga de Décadence, le précédent EP. Autant dire que Mon Autre groupe a fait vite mais de toute façon Mon Autre Groupe va vite, très vite au point que les 9 titres sont enquillés en moins de 6 minutes. Cette donnée suffit à tuer immédiatement le suspens.
Les parisiens sont de retour aux sources avec un punk très rapide sur lequel Fanny crache ses textes avec véhémence et hargne. On pourrait aussi parler de hardcore ou de crust (l’Eglise) ; même si les titres sont expéditifs il n’empêche qu’ils ne sont pas moins intéressants. On admira l’énorme débauche d’énergie sur Le Cœur ou le cafard, puis l’intro samplée de Les Dents qui amène originalité et une touche de répit dans ce monde de brutes. Mention spéciale à Le Cerveau qui clôture de belle manière.

La version vinyle est dispo en flexi souple rouge carré, un support fragile qui s’use vite et qui, à force d’écoutes, devrait s’éteindre de lui-même. Un format utilisé jadis comme un promotionnel dans les magazines. C’est original et s’accorde du coup avec la pochette…
En tout cas le concept est intéressant avec les jolies illustrations de Hyde Omega qui a bossé le projet avec les textes de Fanny. La musique ne venant qu’en dernier dans le projet.


J. NeWSovski





samedi 8 avril 2017

vendredi 7 avril 2017

POLAIR – Injustice / disasters



POLAIR – Injustice / disasters
Opposite Prod
8/10

L’album est sorti il y a quelques mois mais il est toujours intéressant d’en parler tant il est riche musicalement. Difficile déjà dans un premier temps de classer le groupe Orléanais. Plutôt hardcore comme sur les premiers morceaux, plus punk comme sur la seconde partie de l’album ? Bref complexe.

En effet entre Sara Jihad Paul hargneux et habité ou White song percutant au chant rugueux qui rappelle jusqu’à Alea Jacta Est de par sa rythmique mais aussi le chant au phrasé très rythmé. Born Dead navigue dans les mêmes eaux tout en explorant des sonorités inédites.
With Perseverance et The Assessment rappellent quelque part Nine Eleven pour l’alliage de la puissance et des mélodies.

Mais Polair n’est pas un groupe qui se cherche, plutôt un groupe tiraillé qui sait fusionner ses influences. Et à l’écoute des 8 titres on voit qu’il n’est pas juste là pour la figuration.

Au passage je trouve que la pochette est superbe, peut-être je pourrai lui reprocher seulement le manque de lisibilité du nom du groupe.

J. NeWSovski
Titre préféré :                     White song