Aujourd'hui c'est du lourd, et c'est peu de le dire avec Bullets Are Loud d'Alea Jacta Est
mercredi 8 février 2017
lundi 6 février 2017
Noé Talbot – reprises acoustiques
autoproduction
4/5
4/5
Noé Talbot est le chanteur de Fortune Cookie Club,
le guitariste aussi, et enfin le parolier et c’est aussi un mec d’une extrême
gentillesse. Depuis quelques années il sort des trucs en solo et qui sont
plutôt bons et d’une belle sensibilité.
Il s’attaque
en ce début d’année à faire des reprises acoustiques, et cet EP 6 titres en est
la concrétisation. Même si l’exercice est déjà sympa, Noé a, en plus, travaillé sur des versions francisées des morceaux.
Les 6 titres choisis sont donc chantés en français avec le délicieux accent québécois
qui lui sied à merveille. La pochette est un hommage à l’album acoustique de Joey Cape et Tony Sly, un clin d’œil sympa.
Ça commence
par Substitute de Franck Turner, aïe un morceau que je ne connaissais pas, je me suis
donc attaché à l’écouter aussi. Du coup le morceau original est superbe et la
reprise est une excellente version qui met en avant le texte et de jolies
intonations. Beautiful Things est un
morceau de The Lawrence Arms, un titre
à l’origine que je trouve sympa mais sans plus, difficile de le retrouver dans
la reprise débranchée mais cette dernière permet, une nouvelle fois, de mettre
en avant un texte très beau. Noé s’attaque
aussi à For Fiona, un des monuments
de No Use For A Name et c’est une
nouvelle fois une réussite qui aurait certainement beaucoup plu à Tony Sly. La reprise de Millencolin (Vicious
circle) est bien adaptée, le titre original était déjà sympa
avec de superbes mélodies, ça facilite aussi les choses ! Celle de Daggers de The Flatliners est bien plus calme et posée que l’originale,
difficile de reconnaître les textes et le fil du morceau tant le chanteur de The Flatliners a son style propre, j’ai
un peu donc l’impression d’entendre un nouveau titre. L’EP s’achève sur Who we’ve become de Joey Cape, le grand spécialiste des reprises acoustiques, bien
adaptée.
En parcourant cet album j’ai trouvé
aussi beaucoup de plaisir à retrouver sur mon disque dur les versions
originales et les comparer. La mise en français met en avant des textes très
intéressants à coté desquels on passe trop souvent quand ils sont en anglais.
Un petit EP qui se révèle donc très
agréable à écouter, superbement interprété et astucieusement adapté. Une vraie
réussite !
J. NeWSovski
dimanche 5 février 2017
Clip - Fire At Will
Ok le clip n'est pas récent mais c'était aussi le moyen de parler des Toulousains et de leur tournée au Japon et au passage de mettre leur superbe affiche...
vendredi 3 février 2017
NINE ELEVEN – Sentinels
NINE ELEVEN –
Sentinels
Bad Mood rcds, Désordre Ordonné, Dingleberry rcds, Don't Trust The
Hype, Emergence rcds, Epidemic rcds, Grain of Sand rcds, Guerilla Asso,
Hardcore 4 Losers, I Corrupt, I For Us, Sieve & Sand rcds, Trivel rcds,
Ugly & Proud rcds, Unlock Yourself rcds, World Appreciated Kitsch rcds
& Nine Eleven Conspiracy
9 /10
Nine Eleven est juste un groupe hors norme, un
groupe énorme par sa générosité et son ouverture qui en 10 ans a exploré et
innové. Durant tout ce temps il a su conserver une ligne de conduite des plus
remarquables et ce malgré de nombreux changements de line up.
Et voilà la
bête de retour fin 2016 avec un album concept d’un seul morceau de plus de 33
minutes. Principe original (on se souvient aussi de The Decline de NoFX) mais aussi casse-gueule, le groupe n’en est pas à son coup
d’essai car 24 years le
précédent album, qui remonte à plus de 3 ans et qui portait déjà aussi la
signature originale du duo Nine Eleven /
Amaury Sauvé, était inspiré de la pièce de théâtre Faust de Goethe.
Sentinels se révèle en très peu de temps d’une
richesse impressionnante, l’apport de violons par exemple qui subliment
certains passages de cet album ; il sent aussi fortement la patte d’une
très grande pointure : Amaury Sauvé
et son Apiary Studio.
Clairement
la scène française, dans ce registre, est créative et talentueuse, ainsi on
rapprochera les manceaux de Birds In Row
mais aussi Past pour cette
expression d’une musique lourde, puissante et pénétrante.
Il n’y a pas
grand-chose à reprocher à Sentinels,
peut-être quelques passages difficiles d’accès et les contraintes du concept
qui fait qu’il n’y a qu’un seul titre ce qui fait qu’on le commence toujours au
début et qu’on part pour une expérience d’une demi-heure. Mais quelle claque !
Au-delà de
tout ça, le groupe s’implique aussi politiquement puisque les bénéfices vont
vers un groupe autonome français d’aide pour ceux qui s’engagent dans des
luttes. La grande classe quoi !
J. NeWSovski
A classer entre Birds In Row et Aussitôt
Mort
mercredi 1 février 2017
Jordan de KROD records A T'Il Bon Goût ?
Jordan, Big Boss du label toulousain KROD Records (Keine Rose ohne Dornen), déniche depuis plus de deux ans de super talents et possède déjà en très peu de temps un catalogue aussi varié que riche de talents (Fire AT Will, Colour Me Wednesday, Quitters, Earl Grey...)
Il a bon goût ça se sent déjà mais apprenons-en tout de même plus sur lui !
Ton groupe culte ?
mardi 31 janvier 2017
dimanche 29 janvier 2017
GRAND TERMINAL – Trompe l’œil
GRAND TERMINAL – Trompe
l’œil
Dingleberry Records, Upwind Production, Suck&Cut, Ours, L'artiisant, Voyou Records et Imago7/10
Je ne peux
qu’être admiratif du superbe artwork de cet album avec sa magnifique
illustration en noir et blanc. Le groupe de Bourg en Bresse sort ici son
premier album après une démo sortie en 2012. Le quatuor est formé d’anciens
membres de Tobaïas et d’ISP. J’ai toujours beaucoup aimé ce
dernier surtout sur scène où le groupe a toujours fait preuve d’une grande
intensité.
Grand Terminal évolue dans un autre registre, un
mélange de rock indie et d’émo le tout chanté en français. Il y a 9 titres qui
composent Trompe l’œil, ils mettent en avant des textes bien
écrits portés par des mélodies prenantes. Le rythme n’est pas très rapide mais
il permet d’imprégner une ambiance quelque peu mélancolique qui est commune à
quasiment tous les titres dont l’homogénéité est flagrante. Certes le débit du
chant est assez répétitif mais il permet de mettre en avant une plume plutôt
habile, notamment sur Frustration.
On est d’ailleurs tout de suite attentif à l’écoute des textes de chaque
morceau se laissant prendre dans l’atmosphère musicale derrière.
Malgré ce plaisir
je trouve pourtant que Trompe l’œil manque de
variations que ce soit dans la rythmique et dans le chant, cela permet certes
de faire un album compact qui s’écoute comme une entité mais quelques titres
différents, plus rapides ou au chant plus varié auraient permis de rendre cet
album meilleur (même si c’est un peu le cas tout de même sur Faire son temps). Ce n’est que mon humble
avis, il ne sera peut-être pas partagé. A suivre en tout cas sur la prochaine
production.
A noter le
joli travail du Warmaudio où a été
enregistré l’album, le studio signe encore une production impeccable.
Titre préféré : L’immédiat, l’éphémère
J. NeWSovski
A classer entre Central Express et
Vulgaires Machins
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